Hold on to me • Mei

Mar 30 Mar - 0:30

Sujet: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Mei Choe

« bouge ton cul, on a besoin de toi nous »

Ce fumier te raccroche au nez avant même que tu n'es le temps d'insulter sa putain de mère. Il est loin d'être ton ami. Ce n'est qu'une connaissance qui date d'un an et la seule chose qui vous unit, c'est la bringue. Alors, tu t'en fiches royalement d'insulter un membre de sa famille. D'ailleurs, tu lui fais souvent remarquer que c'est un trou du cul, pour être gentil bien sûr. Tu le fréquentes uniquement parce qu'il est amusant lorsqu'il boit. Au moins, ta soirée n'est jamais ennuyeuse avec lui. De plus, il ne rechigne pas lorsque tu lui demandes gentiment d'aller voir ailleurs dès que tu te retrouves en bonne compagnie. On peut dire que c'est l'une de ses qualités. Il te considère comme son bon pote, alors qu'il en est rien. Tu le sais, tu profites de lui pour certaines raisons et lui profite de toi parce que tu es toujours celui qui attire la gent féminine. Chacun y gagne dans l'histoire. Ce n'est pas une relation saine, loin de là.

Après avoir reçu cet appel, tu prends une rapide douche bien froide et commences par t'habiller. Tu optes pour un simple jean noir, légèrement déchiré au niveau des genoux, accompagné d'une chaîne pour le style. Un tee-shirt mi-long noir, sans motif. Des rangers aux pieds et une veste blanche en jean au cas où tu n'es froid. Bague, gourmette, chaine autour du cou, préservatif dans la poche, tu es prêt pour ta soirée.

21h30. Tu rejoins ton "pote" de la soirée. Par la même occasion, tu te retrouves avec d'autres personnes. Deux autres garçons et cinq filles. Comme si tu n'avais pas l'habitude, le groupe de filles se ruent sur toi. Tu t'appelles comment. Tu mesures combien. Tu es trop beau. Donne-moi ton numéro. Des questions à tout va. Un sourire se dessine sur ton visage, alors qu'intérieurement, tu t'imagines les gifler une par une. Elles le mériteraient bien. Les gloussements des hystériques, ce n'est pas ton tripe.

Une fois que tu as donné un faux numéro à ces folles (oui tu as fait croire que tu n'avais pas ton téléphone sur toi, c'est un mensonge bien sûr), vous vous dirigez tous au bar le plus proche pour commencer la soirée tranquillement. Pour ne pas changer, arrivé sur place, les furies essayent toutes d'avoir les places à tes deux extrémités et en face de toi. Tu ne pourras pas supporter ça plus longtemps et tu le sais. Il va rapidement falloir faire quelque chose pour que tu les esquives tout le long de la soirée. Tu aurais pu t'en taper une, mais elle serait du genre à tomber amoureuse et à te suivre de partout comme une chienne en chaleur. Tu n'as pas besoin de ça Taiga. Tu préfères les femmes de caractère, qui ne se laissent pas intimider. Les femmes qui ne se font pas marcher sur la gueule. Parce que ce sont elles les plus vicieuses au lit. Elles te font croire qu'elles n'en peuvent plus, que c'est trop pour elles, alors qu'elles ne désirent qu'une seule chose, que tu tapes encore plus fort dans le fond. Les voir pleurer, crier, te supplier, c'est ce qui t'excite le plus.

Une heure est passée et tu en as déjà marre d'être entouré par des gamins surexcités. Tu préfères t'esquiver discrètement (bien que ce soit difficile avec des folles qui te poursuivent même jusqu'aux toilettes) hors du bar. Ton pote te rejoins et t'informe qu'une soirée appartement est organisé tout près d'ici. Ni une ni deux, tu acceptes et vous partez du bar, sans prévenir les autres, leur laissant l'honneur de payer l'addition, quelle galanterie.

Vous arrivez finalement rapidement sur les lieux. Ce n'est pas qu'un simple appartement, c'est un penthouse. Pas mal, mais tu as connu mieux. Tu te fais vite servir un whisky par une serveuse. Ouais, on peut quand même le dire, ils ne font pas les choses à moitié dans ce bordel. Un DJ, des danseuses avec un simple string sur le cul, des serveuses toutes aussi sexy les unes que les autres et deux vigiles à la porte. On est dans la propriété d'une célébrité ? C'est l'anniversaire de ton père où ça se passe comment l'histoire ? Tu souris à toute cette agitation autour de toi alors que tu t'avances dans la foule. Ton verre maintenu pourtant fermement dans ta main, se renverse sur les vêtements d'une jeune femme que tu venais malencontreusement de bousculer. Ca commence déjà putain.

En une fraction de seconde, en un instant, ta colère te monte. Tu bouillonnes au plus profond de toi. Tu aurais pu t'excuser, mais tu exploses. Tu es loin d'être le gentleman que toutes les filles désirent. Tu es plutôt le gros enculé qui désire briser leurs rêves.

Tu agrippes fermement le poignet de la jeune femme que tu venais de bousculer. Tu t'en fichais pas mal de l'avoir sali, ce qui te chiffonnais, c'est que ton verre était vide avant même que tu es le temps de goûter ton nectar.

« Va falloir que tu te mettes à genoux pour me rembourser ce putain de verre ma grande. »

Ton regard noir, tes sourcils froncés, ta mâchoire qui craque, ton sourire narquois. Tu aurais pu la baffer, mais tu ne le feras pas Taiga.

Mer 31 Mar - 2:32

Sujet: Re: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Taiga

Oh miroir. Tu ne cherches pas d’excuse, tu leurs expliques tes raisons, valables ou non c’est pourquoi tu as fait tout ça. Cumulant les erreurs mais eux ne comprenait pas pourquoi tu n’en apprenais rien, déduisant des choses de ta vie qui l’ont faite flancher. Une fois que tu oubliais tes cauchemars ils te repoussaient dedans, ils te disaient d’assumer alors que tu avais une haine énorme d’entendre ce mot avec les efforts que tu faisais. Tu t’es sentie fatiguée, dépourvue d’amour, d’attention et de compréhension. Ils ne te posaient pas les bonnes questions, celles qui peut-être hormis pu révéler cet acte t’obligeant à tout quitter. Oh miroir, te sentant comme misérable aux yeux du monde, tu n’es rien sous leurs estimes, tu n’es rien sous ton passé, trahissant de nombreuses promesses. Tu as fait du mal aux personnes pour lesquelles tu portais une immense partie de ton affection, recevant des insultes et des gestes mal placés. Cette réputation, tu as tout fait pour l’oublier. Oh miroir, tu t’énervais si facilement sur eux parce que ta peur devenait plus forte que le frappement des vagues sur l’étrave d’un bateau en pleine tempête. Tu avais froid, sans cesse et cette boule au ventre ne te lâchais plus. Faisant tomber tout le monde comme des simples quilles à croire qu’ils pensaient que tu t’amusais. Ils avaient le plus négatif des avis et le plus noirs des regards. Bombardant ton propre château alors que tu te trouvais dans la plus haute des tours quand il s’est écroulé. Tu ne mérites pas d’être plainte, tu ne mérites pas d’être écoutée, comprise, d’avoir ne serait-ce que le minimum de leurs compassions. Sans doute le déchet du monde Mei, seule, tu marches, la peur au ventre et sans un seul bruit dehors tu te sens démunies d’arme, est-ce qu'assumer signifie se taire ? Si c’est ainsi, tu te ferais plus petite encore, deviendrait plus silencieuse que ce cadre accroché sur le mur d’une maison attendant patiemment d’être regardé comme au premier jour.

Tes mains se noyant sous l’eau s'accumulant dans ton évier, venant rafraîchir ton visage fatigué par toutes ses soirées que tu enchaines avant la rentrée. Tu es l’étrangère, celle que l’on veut montrer à son bras par fierté comme un trophée, un objet de valeur, un simple accessoire. N’étant pas dupe, tu en es bien consciente mais au final, est-ce que ça te dérange vraiment Mei ? Absolument pas, profitant des soirées que l’on t’offre pour oublier, oublier ta vie que tu as laissé en Corée et pourtant... Pourtant tu reproduis le même schéma, corbeau ne volant que quand la lune a atteint son apogée, en espérant ne pas avoir la même issue, ne pas retomber dans tes travers alors que tes démons sont sans cesse à tenter ton esprit dans un murmure des plus divins. Peinture rouge que tu répands sur tes lèvres, symbole de ce désir brûlant ta conscience, incessant. Trait noir sur tes yeux faisant ressortir ce gris de tes pupilles. Body en dentelle sculptant ton torse, tes formes, recouvert d’un blazer ouvert et d’un pantalon des plus léger. Talons aiguilles te permettant de gagner quelques centimètres tu es enfin prête, prête à te laisser replonger une fois de plus.

La réception n'avait rien à envier à toutes celles que tu avais déjà pu écumer au gré des années. Encore une soirée hors du temps Mei, retrouvant les esprits ayant accompagnés ton corps durant tellement d’année d’adolescence fébrile. Le temps s’étant comme arrêté, le temps d’un verre, d’un deuxième et comme le dit le dicton, jamais deux sans trois. Ce genre de soirée au goût bien trop luxueux te rappelant un peu trop ta descente en enfer, d’ailleurs en parlant d’enfer, une main saisissant ton bras te sort de tes pensées alors que ton corps évitait les autres pour te frayer un chemin jusqu’à ton amie.

« Tu en veux ? »

Doigt levé d’un inconnu devant tes yeux, doigt recouvert d’une substance que tu ne connais que trop bien. Poudre blanche, poudre épaisse te faisant entrouvrir les lèvres. Funambule près à sombrer dans le ravin. La tentation ébranlant ton battant, sans même réfléchir tes lèvres viennent recouvrir l’index présenté, langue râpant contre l’ongle du brun dont tu ignores le visage, trop de lumière, trop de mouvement. Billet échangé contre un sachet que tu coinces sous ta dentelle, incapable de luter sous l’euphorie d’une soirée aux multiples péchés revenues à toi en pagaille.

Tu t'imbibes de quelques grammes avant d'entrer dans la fosse aux lions. Corps chimérique dansant au rythme des musiques faisant vibrer ton myocarde étouffé. Un choc, léger mais qui manque de te faire tomber. Liquide se retrouvant imbibé dans tes tissus, t’arrachant un faible juron à peine inaudible et pour la seconde fois, on agrippe ton poignet avec une force, une attention bien différente que la précédente, faible gémissement de mécontentement glissant de tes lèvres rouges. C’est une blague ? Ton regard se retrouvant forcé à croiser celui du coupable qui te tien pourtant comme responsable. Un sourcil levé, tu ramènes ton poignet à toi avec force pour te dégager de son emprise.

« Pardon ? » Un rire faux, méprisable en guise d’interrogation. « Calme un peu tes ardeurs, je ne sais pas pour qui tu te prends mais c’est toi, si t’es incapable de regarder devant toi tu devrais peut-être arrêter de boire, justement. » Ton corps se penchant en sa direction. « Tu vois, au final, je t’ai rendu service. » Léger clin d’œil envolé en sa direction alors qu’un sourire amusé, hautain, se dessine sur tes lèvres.

Lun 19 Avr - 23:27

Sujet: Re: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Mei Choe

Une soirée mouvementée s'annonçait alors que tu pénétrais dans le penthouse. Les néons, les jeux de lumières, l'alcool qui coulait à flot, la drogue qui passait de main en main, la sueur qui coulait sur le corps des danseurs, les pupilles dilatées des démons de minuit. Tu pouvais même apercevoir une bite de sortie près du comptoir. Il y en a un qui n'a pas perdu de temps. Mais bien sûr, tu ferais de même dans un moment, ce n'est qu'une question de temps Taiga.

Ce genre d'endroit n'est pas réellement ton type. Tu préfères les soirées plus posées où tu peux discuter et finir dans un lit propre plutôt que dans une soirée de débauche où les draps des seules chambres de libres sont souillés par la semence d'une orgie. Ouais, tu n'es vraiment pas à l'aise ici. Bien que la musique soit à ton goût, on ne peut pas en dire autant des femmes. Toutes aussi éclatées les unes que les autres. Les seules qui sont un minimum potable sont les danseuses, mais tu sais très bien que dans ce genre de fête, elles ne sont pas là pour prendre du bon temps, mais pour le petit pactole qui leurs revient à la fin de la prestation. Et bien, tu trouveras ta dulcinée de la nuit ailleurs mon cher ami.

Alors que tu t'avances dans la foule, tu bouscules une femme. Tu lui prends fermement le poignet et lui demande gentiment de te rembourser ton verre renversé en te faisant une petite gâterie. Oui, une gâterie. Quoi de mieux comme remboursement hein ? Tes sourcils se froncent et tes yeux s'écarquillent quelque peu lorsque la demoiselle retire son poignet de ton étreinte avec force, ton air surpris ne manque pas d'attirer l'attention de ton ami qui te regarde au loin. Comment ose-t-elle cette catin ?

« Pardon ? Calme un peu tes ardeurs, je ne sais pas pour qui tu te prends mais c’est toi, si t’es incapable de regarder devant toi tu devrais peut-être arrêter de boire, justement. » Elle penche alors son corps en ta direction et continue de plus belle « Tu vois, au final, je t’ai rendu service. »

Tu vois rouge Taiga. Cette petite peste qui te fait face, qui essaye de se mesurer à toi. Qui te provoque, qui te cherche. Putain, tu vas vraiment lui foutre une gifle en pleine gueule. Non. Elle ne mérite pas ça. Elle mérite plutôt que tu l'enfermes dans une cave et que tu invites tes potes pour une bonne tournante. Tu prendrais un malin plaisir à la voir pleurer et qui sait ? Envoyer une petite vidéo souvenir de sa sextape à sa famille.

Tes sourcils froncés, ta mâchoire se resserre sur elle-même.

« Putain. T'es pire qu'une chienne qui aboie. »

Non. Tu ne peux pas t'arrêter à ça Taiga. En un élan de colère, alors qu'elle avait penché son corps vers toi, tu agrippes violemment son cou, le contenant dans ta puissante main. Tu resserres ton étreinte et la ramène de force vers toi. Vos corps ne sont qu'à quelques centimètres de s'entrechoquer.

« Tu n'es qu'une satané pute qui essaye de se sentir supérieur uniquement parce que sa putain de vie est misérable. Reste à ta place. N'essayes pas de faire la belle avec moi. »

Tu ne la quittes pas des yeux. Tu aimerais lui balancer une énorme gifle comme il se doit, mais tu te retiens. Tu le sais, c'est de ta faute si ton verre c'est renversé sur elle, mais tu n'apprécies pas le fait qu'elle te tienne tête. Bien qu'elle t'est procurée un certain désir à se tenir là, face à toi, comme une lionne féroce. Tu n'en es pas moins énervé par ses paroles.

Ton regard divagues légèrement pour apprécier les traits de son visage. Elle a de beaux yeux pour une chienne qui ne fait qu'aboyer sur son maître. Son grain de beauté est tout aussi agréable à regarder que ses lèvres pulpeuses. Tiens ? Qu'avons-nous là ?

Un sourire narquois se dessine sur ton visage alors que tu desserres légèrement ton étreinte, relâchant quasiment le cou de la jeune femme pour passer délicatement ton pouce sur sa lèvre inférieure. Tu lui enlèves les résidus de poudre blanche qui s'étaient accrochés à son rouge à lèvre.

« Ma semence aurait été bien plus agréable à regarder sur tes lèvres de suceuse que cette merde. »

Tu ramènes lentement ta main près de tes lèvres, et lèche les résidus de poudre blanche que tu venais d'enlever des lèvres de la demoiselle. Alors comme ça, c'est une fille qui prend ce genre de merde. Bien que tu es également passer par ce stade Taiga, tu as réussi à t'en défaire. Ouais, tu avais bien raison. Elle mène une véritable vie de débauche.

Ton pote de la soirée arrive rapidement entourer de deux charmantes nanas. Il te fait signe de venir le rejoindre alors que tu es toujours obnubilé par cette merdeuse qui te fait face. Tu soupires et te penche près d'elle pour lui susurrer doucement à l'oreille.

« Tu as de la chance, le devoir m'appelle. J'oublie pour le verre parce que t'es plutôt amusante pour une pute. En revanche, la prochaine fois que je te vois, je ne serai pas aussi gentil. »

Tu te redresses lentement tout en continuant de la fixer. Tu détournes les talons et continu de plus belle.

« Oh et, sans rancune pour les marques. J'aurai aimé t'en faire d'autre, mais j'ai pas vraiment le temps. Ciao petite catin. »

Ouais, tu lui as quand même fait de très jolies marques sur le coup Taiga. Bravo. Tu lui fais finalement un signe de la main, t'enfonçant dans la foule pour rejoindre ton ami qui se trouvait à une table avec les deux jeunes filles. Tu t'installes et demande un nouveau verre de whisky que tu ingurgites aussitôt. Putain. Quelle femme.

Lun 14 Juin - 23:09

Sujet: Re: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Taiga

De gauche à droite, d’avant en arrière, la foule bouge dans tous les sens au rythme de la musique enivrant ton esprit autant que l’alcool qui prenait possession de chacune de tes veines battantes. Tout le monde dansait jusqu’à l’épuisement physique, jusqu’à la désorientation spatiale. Et si c’était ça la solution ? Porter une tenue hors de prix dans le but de se démarquer des dégaines sinistres de ceux qui t’entoure ? Attendre que les jours défilent pour sortir le grand jeu une fois la nuit tombée ? La poudre que tu venais d’inhaler pourrait bien faire effet rapidement, te transporter ailleurs, dans une autre dimension. Une dimension qui t’enfermerait avec celui sur lequel tu auras jeté ton dévolu. Et si c’était lui ? Cet inconnu bien trop arrogant pour toi ? Pourtant, tu dois le reconnaitre Mei, c’est ce qui te plaît.

Un geste violant te coupe de tes pensées qui lui était destiné. Une main saisissant ta nuque qui ne demande que d’être lâchée, ou bien d’être serrée davantage. Paroles qui se veulent tout aussi poignantes, auxquelles tu ne réponds que par un sourire en coin. Sourire montrant à qui veut le voir ton amusement à ce moment précis. Un doigt glissant sur ta lèvre inférieur pour y effacer le résidu de poudre qui s’était logé dans le coin de tes lèvres. Un simple contact qui éveille en toi un léger feu éteint depuis bien trop longtemps. La Mei joueuse serait de retour ? Une odeur de bon comme de mauvais présage à la fois, pourtant, tu en redemanderais encore Mei. Non, tu n’as pas changé.

Quelques secondes, il n’a suffi que de quelques secondes pour que son corps quitte le tien. Mais tes yeux Mei, ils refusent de le quitter. Ton regard longe son corps fuyant le tien alors que le liquide de ton verre se repend entre tes lèvres te procurant une sensation de brûlure légère. Un bon dans la poitrine, un regard qui se plisse systématiquement. Il venait de marquer ton âme au fer rouge pour la soirée si bien qu’aucun des autres hommes n’attiraient ton attention. Mei, tu es pathétique. Cela ne fait qu’une dizaine de minutes, juste treize minutes pour être exact et tu es là, sur la piste de danse, immobile à ne chercher qu’une chose : son regard.

Et puis merde.
Qu’est-ce que tu as perdre ? Nous n’avons qu’un temps, qu’un temps pour montrer qui nous sommes et ce que nous valons ? Qu’un temps pour ressentir un tas d’émotions. Personne ne sait pourquoi nous sommes là, ce que nous devons faire et si tout se termine par un cœur qui lâche, un corps qui ne répond plus. Alors qu’est-ce qu’une soirée partagée avec un inconnu aussi irritant puisse-t-il être ? Tes pas frôlant le sol en sa direction, tes iris qui se posent sur les deux corps féminins l’entourant, dessinant un sourire un peu plus amusé à chaque seconde. Peut-être allais-tu te faire envoyer balader mais ta confiance en toi ne faisant que grimper en remarquant les visages plus jeunes que toi. C’est ça ton problème Mei, un égo surdimensionné poussés par une consommation de boisson entêtantes. Une princesse vêtue de noir ne se souciant d’aucun de ses sujets tant que ce que tu désires fini par être en ta possession.

Corps détournant l’immense sofa pour te retrouver derrière l’homme inconnu. Le seul attirant le regard de la demoiselle qui pourrait bien finir par perdre sa couronne. Bras se frayant un chemin sur les épaules carrés du brun pour enlacer son torse, l’emprisonnant alors que tes lèvres viennent frôler son oreille. « Je trouve que tu parles beaucoup, en tout cas je vois que tu es en bonne compagnie. » Un léger souffle s’échappant du rouge décorant tes lèvres. « Tu penses que je pourrais t’emprunter encore un peu ? Je veux bien rembourser ma dette... » Léger silence. « Je parle bien évidemment d’un verre. » Bras rebroussant chemin pour te tenir debout, lâchant ton invitation sans attendre la moindre réponse de sa part. Corps s’enfonçant dans la foule avant de s’arrêter devant un corps bien trop alcoolisé te proposant de danser en sa compagnie. Un simple regard en arrière en direction de l’homme sur le canapé avant que ton corps se balance en rythme avec le nouvel inconnu, attendant le bon moment, celui où tu serais face à lui, presque caché derrière l’immense silhouette. Ce moment. Main se glissant contre sa nuque, langue venant rencontrer la chair de sa nuque alors que ton regard se plonge dans celui du brun dont tu attendais une réaction, n’importe laquelle.

Jeu 22 Juil - 18:20

Sujet: Re: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Mei Choe

Sérieusement, est-ce que tu t'attendais à rencontrer une femme telle qu'elle dans ce genre de soirée ? Bien sûr que oui. Il y a un tas de femme comme elle. Mais pour une raison que tu ignores, celle-ci se démarque bien plus que les autres chiennes qui aboient sur leurs maîtres. Serait-ce sa beauté inégalé ? Son sourire narquois sur ses lèvres pulpeuses ? Sa voix aussi intense que tendre ? Son venin qu'elle crache telle une vipère ? Ce n'est qu'un tout, que tu apprécies chez cette femme. Elle est divertissante, intéressante. Tu en es sûr, si tu la recroises dans la soirée, tu ne risques pas de t'ennuyer.

Finalement, tu finis à la table de ton pote, accompagné de deux charmantes demoiselles. Bien que ce soit le looser avec qui tu es venu dans ce penthouse qui est ramené ces chiennes en chaleurs à la table, il était évident qu'elles se jetteraient sur toi. Elles t'ont aperçu au loin, elles ont attendu que tu t'assieds sur le sofa pour venir t'entourer. Ahhh, les femmes. Pourquoi sont-elles si collantes ?

Alors que tu regardes les jeunes se déchaîner sur la piste de danse, tes yeux ne cessent de chercher cette sublime silhouette appartenant à cette étrange femme de caractère. Qui aurait cru que tu serais autant obnubilé par cette demoiselle. Que dis-je, cette sorcière. T'aurait elle ensorcelée ?

Yeux détournant la foule pour ingurgiter une nouvelle fois le nectar que tu tenais dans ta main. Un simple touché. Un frisson parcourant ton échine. Des bras fins viennent se poser délicatement sur ton torse, s'emmêlant pour t'emprisonner. Cette voix que tu ne connais que trop bien puisque tu l'as entendu il y a peu, vient te susurrer tendrement.. « Je trouve que tu parles beaucoup, en tout cas je vois que tu es en bonne compagnie. » Tu ne peux t'empêcher de jeter un léger coup d'œil aux deux concernées. Visages décomposés. « Tu penses que je pourrais t’emprunter encore un peu ? Je veux bien rembourser ma dette... » Un léger silence ce fait, mais elle reprend de plus belle. « Je parle bien évidemment d’un verre. » Un sourire satisfait se dessine sur ton visage. Tu ne t'attendais réellement pas à ça.

Elle se redresse et tu la regardes se faufiler dans la foule. Tu n'entends même pas les braillements des deux cruches à tes côtés. Tes yeux ne peuvent quitter cette silhouette enchanteresse. Tu aurais du, détourner ton regard lorsqu'elle vient à danser avec un inconnu. À le toucher, le lécher. Même de loin, tu vois tout Taiga. Une nouvelle fois, tu vois rouge. Mais pour une raison que tu ignores, cette situation t'anime, t'excite. Ça t'amuse.

Elle te narguait. C'est ce qu'elle voulait n'est-ce pas ? Te mettre hors de toi. Elle aime le danger la petite. Elle va être servie.

Après en avoir un peu trop vu de son petit manège, tu te lèves, laissant les chiennes et ton ami derrière toi. Tu t'avances dans cette foule, préférant ne pas la quitter des yeux, quitte à bousculer tous ceux qui se mettront sur ton chemin. En une fraction de seconde, ta main vient violemment agripper la tignasse de la belle demoiselle, la forçant à ramener son corps entier contre le tien. Bien que tu sois en rogne, tu apprécies sentir son fessier contre ta cuisse. Les calcules ne sont pas bons, son postérieur aurait dû finir contre ton membre.

Baissant ta tête pour rapprocher ton visage du sien, effleurant tes lèvres à son oreille. « À ce que je vois.. Tu n'as vraiment peur de rien. » Une véritable cherche merde. Oui, c'est ce qu'elle était. Venir à ta table. Te proposer de rembourser sa dette. Fuir dans les bras d'un autre. Te regarder pour te taquiner. Non, tu ne cautionnes pas ce comportement. Même s'il te divertit.

Resserrant ton étreinte, tu viens délicatement poser ta canine sur son oreille, mordant le cartilage en douceur. Préférant ne pas faire couler de sang maintenant. Tu te redresses tout en fixant le jeune bourré avec qui elle s'amusait avant que tu ne débarques. Un simple regard suffit à le faire fuir. Tu retournes finalement ton attention sur la demoiselle maintenant que l'ivrogne est parti. Ton étreinte se desserre jusqu'à lâcher complètement ses cheveux. Agrippant son poignet pour la retourner. La forcer à te faire face. Ton regard ne la quitte pas. Scrutant tous ces traits. « Serais-tu masochiste ? » Une question qui te démangeait réellement.

Tu ne sais pas pourquoi, mais ça t'est venu comme ça. Elle n'avait peur de rien. Elle ne te connaissait même pas. Elle ne savait pas sur qui elle était tombée. Alors pour toi, la raison pour laquelle, elle tenait tant à te titiller, c'est qu'elle était tout simplement maso, n'est-ce pas ?

Jeu 9 Sep - 22:00

Sujet: Re: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Taiga

Joueuse ? Oh que oui tu l’es Mei. Peut-être un peu trop d’ailleurs, sans te soucier si l’inconnu partageait ta folie, tu venais de sauter dans la gueule du loup, et le démon finira bientôt par se brûler les ailes. Pour le moment, l’ange déchu s’amusait d’un peu trop près d’un homme qui avait tout pour te repousser. Cette odeur d’alcool ignoble, l’odeur de tabac froid, et des mains baladeuses, trop baladeuse Mais est-ce que tu peux vraiment t’en plaindre alors que ta langue rappe en ce moment même sa nuque. Un goût neutre, ce n’est pas le genre de peau qui te plaît ; non, celle que tu veux c’est celle de l’homme dont ton regard ne peut se détacher. Qu’est-ce qui te prend Mei ? Tu es venue ici pour recommencer à zéro mais voilà que ta nature revient te frapper de plein fouet. Le temps d’une soirée. C'est-ce que tu te dis, le veux tu vraiment ? Non. Pas d’attache, c’est une règle d’or que tu t’es infligée.

Montre-moi comment,
Montre-moi comment tu aimes que ce soit fait.
Tu est tout à moi.
Je te ferai sentir comme si tu es le bon.

Une main saisissant tes cheveux, violemment, t’arrachant un léger son de tes lèvres entrouvertes. Le diable saisissant la nymphe se jouant de lui comme pour lui montrer qui maîtrisait la situation en ces lieux, mais t’es pas du genre à te laisser faire Mei. Pourtant, tu ne bouges pas, te laissant faire comme l'agneau coincé par sa proie. C’est ce que tu voulais, n’est-ce pas ? Une réaction, la voilà, servie sur un plateau dont les bords fondent sous cette tension. L’alcool ruisselant dans tes veines, c’est sans doute la raison de cette chaleur envahissant ton corps, quoi que... Tu n’as pas le temps de réfléchir que ses lèvres viennent glisser quelques aphorismes dans le creux de ton oreille et tu le sens, tu sens ce frisson parcourir ton corps en une fraction de seconde. Corps contre le sien, tu ne bouges pas, te contentant de serrer les dents pour ne pas inverser les rôles. La foule vous permet d’être discret, personne ne vous observe, personne n’observe ces deux animaux que vous êtes jouant au jeu du plus fort avec provocation. Simple règne animal, tu le laisses marquer les premiers points mais tu ne dis pas ton dernier mot. Serpent s’apprêtant à onduler le long de son pilier, ou plutôt de sa cuisse, tu es vite arrêter par la pression de sa main contre ton poignet, te forçant à lui faire face.

Retires tes vêtements.
Donne-moi ta confiance.
Regarde-moi dans les yeux et confesse ta luxure.
Mets-toi à genoux.
Supplies-moi d'arrêter.

Joues teintées de carmin, yeux aux pupilles dilatées plantées dans les siennes. T’avances d’un pas Mei, l’envie incontrôlable d’en demander plus alors que ton regard descend sur ses lèvres le temps d’un instant. Les aiguilles se remettent à tourner lorsqu’il te pose cette question, cette question qui te fais froncer les sourcils pour dissimuler un rire trahit par les commissures de tes lèvres se relevant. Un deuxième pas en avant alors que tes doigts viennent se frayer un chemin sous le tee-shirt du brun, remontant doucement au rythme des centimètres entre vous qui disparaissaient de seconde en seconde, lentement. « Parce que ça te fait peur ? » Lèvres quittant son oreille pour glisser le long de sa mâchoire. « Ne me fais pas croire que tu n’es pas comme moi. » À ce moment, tes doigts viennent agripper l’élastique de son jean pour le rapprocher de toi, collant à nouveau vos deux corps dont le tien bouillonnait de l’intérieur, l’alcool montant bien trop vite. Mais t’es consciente, t’es bien consciente du danger dans lequel tu te mets et tu sautes dedans, les deux pieds joints. Comme-ci cela ne suffisait pas, ta main vient se poser dans sa nuque pour conduire son visage vers le tien, son front contre le tien au pont où tu es certaine qu’il peut sentir ton souffle chaud venant caresser ses lèvres. « J’espère que tu n’as pas prévu de rentrer avec l’une de ces adolescentes ce soir, tu risques de t’ennuyer. » Et ce verre, Mei ? Ce n’était pas ce qui était prévu ? Rembourser ta dette ?

Sam 11 Sep - 0:07

Sujet: Re: Hold on to me • Mei

Hold on to me

feat. Mei Choe

Le regard sombre alors qu'elle se déhanche comme une traînée à son poteau alcoolisé. Elle te met le démon mon pauvre Taiga. Tu as cette envie de la gifler. De l'encastrer contre un mur. Si elle n'allumait pas en toi un feu ardent - et surtout dans ton pantalon - c'est bien ce que tu lui aurais fait. Parce que oui, n'oublions pas que tu es un homme qui frappe également les femmes. En soit, tout ce qui bouge.

Alors que tu agrippes sa chevelure de tes doigts, tu forces son corps à se coller au tiens. Tu aimes et apprécies cette proximité entre vous qui t'anime entièrement. Elle se laisse finalement faire, tel un pantin. Serait elle devenue docile la petite catin de la soirée ? Bien sûr que non. Tu la retournes après lui avoir adressé quelques mots. Elle te fait face. Ses joues teintés de rouge. Ses pupilles dilatées par la substance illicite. Ses yeux brillants, pétillants. Sa bouche pulpeuse, désireuse d'être souillée. Sa peau douce, aussi chaude que la braise. Elle ne demande que ça. Tu le sais.

Un frisson te parcourt l'échine lorsque tu ressens les doigts fins de la demoiselle sur ton torse. Elle les glisse délicatement sur ta peau, tes abdos. Provocante au plus haut point. Mais tu adores ça. Tu te laisses totalement faire alors qu'elle se rapproche de toi comme ondulerait une vipère. Tu la laisses prononcer ses quelques mots à ton oreille en frissonnant de nouveau. Et elle ne s'arrête pas pour autant. Elle vient littéralement agripper ton jean par la taille et t'oblige à t'avancer vers elle. Vos deux corps sont alors complètement collés l'un à l'autre. La chaleur qui émane de cette femme va te faire perdre la tête.

Tu te perds littéralement dans ses yeux alors qu'elle vient poser délicatement sa douce main dans ta nuque, te forçant à rapprocher de nouveau ton visage du sien. Vos deux fronts collés. Tu peux sentir son souffle chaud contre tes lèvres. « J'espère que tu n'as pas prévu de rentrer avec l'une de ces adolescentes ce soir, tu risques de t'ennuyer. » Là tout de suite, tu as cette envie de la prendre sur la piste de danse.

Est-ce que tu comptes réellement faire ça avec une inconnue légèrement saoule ? Bien sûr que oui. Rien ne t'arrête et même si elle aurait été ivre morte. Tu le ressens dans sa façon de faire, dans ses yeux. Elle n'est pas prête de redescendre avec la substance blanche qu'elle a pris il y a peu. C'est une soirée torride qui t'attend Taiga.

Un feu ardent bouillonne en toi et tu sens que tu risques de perdre le contrôle de toi-même avec cette vipère à tout moment. « Si tu as peur que je m'ennuie, alors divertis moi. » Ta main vient brutalement agripper une fois de plus la chevelure de la demoiselle. Tu la forces à ton tour à se rapprocher, ne laissant plus aucun espace entre vos lèvres. Une sensation électrisante te parcourt le corps lorsqu'elles touchent les siennes. Un baiser fougueux, sensuel, mais tout aussi brutal et agressif. Sa bouche est vraiment pulpeuse, tu peux enfin le ressentir. Et sans attendre sa permission, ta langue vient forcer le passage pour s'entremêler avec sa jumelle. Plus que sensuel, c'est un baiser luxurieux, indécent. Bon bah, tu n'as pas mis longtemps.

Tu viens rompre le baiser et la regarder dans les yeux, plongeant ton regard dans le sien, un air sérieux. « Oublions le verre et passons directement à table. » Tu relâches de nouveau sa chevelure et vient littéralement la porter sur ton épaule comme un bon gros sac à patate. Pas très sexy tout ça, mais tu n'as pas le temps. Et puis, tu n'es pas un gentleman pour la porter comme une princesse. Sans attendre, tu sors de la piste de danse sous les regards de certaines personnes, surprises par ce geste. Ils savent tous où vous allez finir bien sûr.

Ne laissant pas le choix à la demoiselle, tu l'emmènes à l'étage du penthouse, ouvrant d'un coup de pied l'une des chambres qui n'était pas fermée. Elle est grande et somptueuse, lumineuse par ses grandes baies vitrés, laissant les néons de la soirée y pénétrer. Pas besoin de lumière dans ce cas. Tu viens la jeter sur le lit, un sourire narquois se dessine sur ton visage. « Bien. J'espère que tu es prête à prendre tes responsabilités. » Veste enlevé, tee-shirt noir retiré, laissant ton buste se découvrir aux yeux de la belle. Et oui chérie, il ne fallait pas jouer avec le feu. Maintenant, il faut assumer d'avoir excité monsieur Taiga.

Sujet: Re: Hold on to me • Mei