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Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna

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MessageSujet: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna

Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna Ntv6

Getting on my nerves.
Ft. Yuna Kurosaki

Avril 2021,

Perlent, de sous ce ciel morne, les pétales précieux annonce d'un printemps futur. Ballet pâle de fragment fleurit dans le vent léger. Pourtant salis à destination. Tes pas flottent sur le sol recouvert d'un rose usé, vieillit par le passage. Vision enchanteresse que tes yeux noirs semblent ignorer. Lassitude précoce face à l'année se présentant face à toi. Ton regard, cerné de nuit au sommeil agité, se perd sur les corps adolescent s'écartant sur ton passage. De ta démarche assurée au dos droit, de tes boucles noires à ce masque dissimulant une partie de ton visage. Silhouette semblant pourtant ordinaire aux yeux de ceux qui ignorent. Néanmoins, on chuchote à ton propos Mirai. Les longs regards sur ta personne. Audacieuse indiscrétion à ton égard. Les mots s'envolent, virevoltent dans l'air et se déposent dans ton pavillon. Parfois lourds et accusateur. Termes visionnaires de ce que l'avenir réservera à ceux qui se dresseront devant toi. Et l'espace d'un instant ce simple fait t'arrache un sourire victorieux. Se perdent parmi le frisson des nouvelles victimes de tes actes caractériels, toute sortes d'éloges mielleuses. Présomptueux de nature, tes doigts tremblent d'une excitation nouvelle. Tu es spectacle, Mirai, tu le sais. De ton statue à ta stature. Tu es vue vertigineuse pour le commun des mortels.

Un soupire effleure la pulpe de tes lèvres. Agglutiné, ton cortège. Immobile à l'attente du maître de cérémonie. L'élite ne se déplace jamais sans ses suivants. Ignorant les pétales déchus s'étant approprié une place solaire au creux de ta chevelure ébène. Tu lances un mouvement faible, signal silencieux. Ta procession se met en marche. Garde du corps, d'un corps qui n'a besoin de garde. Alors les portes s'ouvrent sur ton passage. Impression de diriger le monde. Mais ce n'est pas une impression pour toi Mirai. C'est ta réalité. Où que tu ailles tes gens se plient à tes volontés. Quotidien dorée de celui à qui rien n'es refusé. À qui il n'est permis de s'adresser sans passer par un messager. Prince imaginaire d'une suite soumise à ta volonté. Eux seul responsable de leur propre sort. S'acoquiner à Mirai est synonyme de chaîne autour du cou. Jouet bruyant auquel tu aimes à serrer les maillons. Astreinte volontaire. Ils semblaient pourtant se complaire de leur situation.

Le brouhaha incessant de cette cohorte t'épuise. Les battements irréguliers de tes paupières aux premières lueurs du jour portaient à présent préjudice à ta patience. Les choses auraient-elles été différentes si l'insomnie qui veille sur tes nuits avait signé une trêve ? Mirai, crois-tu réellement que ta main ne se serait pas levé face à eux ? Exigeant un silence, un répit. Juste une minute de solitude. Écartant du bout des doigts le visage d'une de tes suivantes. Comme si sa simple présence faisait naître en toi le dégoût. Il n'en est rien, du moins, tu n'avais pas une seconde prêté attention à son apparence pour te faire un jugement. Elle n'était qu'un corps parmi tant d'autres. Un chien à tes ordres. Et quand le maître dit « pas bougé » alors il attend à ce qu'il n'y ait aucun mouvement.

À présent solitaire, tu traverses le couloir. Démarche toujours droite et assuré. Craquant, un à un, les doigts de ta main. Ton chemin n'est plus à faire. Semblait-il que quelqu'un cherchât à tester ta patience. À vouloir jouer avec tes nerfs. Parce qu'il était impensable que tu te décales. Ton tracé trop précieux pour qu'on te dévie de ta trajectoire. À vrai dire, le simple fait qu'elle ne se soit pas écarter sur ton passage était affront. Un râle écarte tes lèvres signifiant ta désapprobation. Le début insolent d'une animosité que tu risquais de porter dans ton cœur pendant un moment. Fabuleuse entrée en matière pour ta dernière année. Il fallait qu'ils voient, que le message passe. Tu n'es pas sympathique Mirai, c'est bien là la dernière chose qui te décrirait. Raclement de gorge et œillade furibonde face à cette tête blonde.

« Tu es sur mon chemin... alors si j'ai un conseil à te donner. » Un silence, tes sourcils se fronce davantage. « Bouge de là. » 

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Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptyVen 19 Mar - 1:52



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Nastia Svalov
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MessageSujet: Re: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna
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    Le vide, celui qui occupe ton esprit quand tu n’as pas les mains occupées, quand tu te retrouves seule face à tes propres démons dévorant ton cœur qui s’effrite par la pression d’un monde que l’on t’impose sans te demander ton avis. Parce qu’il vaut quoi au final ton avis Yuna ? Ce n’est qu’une fine brise parmi la tornade, impuissante, à peine perceptible. Tu ressens un tas de sentiment qui chamboule ton âme comme pour l’obliger à se réveiller, à ouvrir les yeux et à taper du poing sur la table. Ils sont bien réels ces sentiments pourtant ils ne te paraissent n’être que du plastique s’échouant sur la marée de ce l’on veut que tu ressentes, gamine aux obligations cruelles, tu les ressens sans être convaincues qu’ils occupent tout ton être. Tu es en colère contre tous, morte de trouille en voyant ses pages défilées, ses pages que tu n’as pas écrites. Tu n’as fait qu’émarger la mention “lu et approuver” sans lire entre les lignes. Dans ces moments-là tu as peur de ce qu’est l’avenir, comme-ci il n’y en avait plus., comme-ci il disparaissait sous tes pieds tel le bois d’un vieux pont ne supportant pas le poids que tu traînes. Si ça ne tenait que à toi, tu hurlerais pour exprimer cette colère silencieuse tailladant ton corps en fines égratignures, toujours plus nombreuses, toujours plus profondes. Tes buts disparaissant sous tes yeux, un par un. Imaginer le chemin de ta vie, l’avenir qui t’attends, ça aussi c’est du plastique. La sensation d’être seule sans l’être, souhaitant que le temps puisse s’arrêter, juste un moment, ou peut-être juste trouver le temps de trouver quoi leurs dires, quoi faire, quoi penser face à tout ça. Tu ne demandes que quelques secondes, le plus petit sommeil qui saura te révéler les plus grandes vérités.

    Bruit de ton cassier que tu ouvres brusquement raisonnant contre le métal, tu soupires, Yuna. Ton regard qui se perd dans ce miroir, dans tes propres iris émeraudes. Je suis ton autre, je suis ton double. Je suis ton fantôme avançant dans ton ombre, je suis toi. Je suis toi plus que moi. Est-ce que tu me voies ? Est-ce que tu me sens parfois au fond de ta poitrine ? Pourtant je suis là. Je te suis. Je suis devenue un automate que l’on ne remarque même pas, auquel on se serait presque habitué. Je me sens grandir en toi mais toi tu ne le sais pas encore Yuna, pourtant je suis là, juste là au fond de toi. Regarde-moi évoluer, regarde-moi prendre l’ascendance sur toi, regarde-moi te détruire d’abord de l’intérieur et puis de l’extérieur. Aujourd’hui je ne suis encore qu’un soupçon mais demain je m’emparerai de toi et tu seras ma chose. Je te contrôlerai, tu ne pourras pas m’échapper. Tu essaieras de te battre contre moi, de te battre contre toi-même, mais je gagnerai Yuna. Le temps de ton combat et l’heure de ma victoire sont assez aléatoires mais je te transformais de femme en poussière. Je serai une vague qui déferlera sur ta vie et tu ne pourras rien contre moi. Je sais que tu voudras m’anéantir, que tu voudras croire que tu y arriveras mais tu ne me repousseras à peine. Tu ne te causeras que de la souffrance. Une souffrance que tu n’imagines pas encore mais que tu ne pourras pas oublier lorsque tu l’auras vécue. Une souffrance née d’espoirs, d’espérances qui seront réduits au néant, accompagnée d’une souffrance physique presque invivable. Je ne pense pas que je dois m’excuser d’être là parce qu’au final c’est un peu à cause de toi Yuna. De toi et de tes démons, de ta peur qui paralyse ton battant au sujet de ton avenir, ceux que tu n’arrives pas à éteindre. Tu n’en as pas le choix, tu dois détester cette partie de toi, enfin ce moi en toi. Je t’arracherais aux tiens mais on évolue ensemble et tu dois savoir que je suis ton plus fidèle compagnon. Pour l’instant je suis presque imperceptible mais c’est la loi du plus fort Yuna. Je te vaincrais. N’oublie pas ce que je te transmets, je te transmets l’urgence de vivre, l’urgence de profiter avant qu’il ne soit trop tard. Je t’apporte une fierté que les gens ressentiront en te regardant te battre, parce que tu vas devenir une battante pour ce combat perdu d’avance. Tu ressentiras autant la fierté que la pitié de tes proches qui te regarderont changés sans pouvoir faire quoi que ce soit. Tu ne peux pas posséder l’un sans l’autre, comme je ne suis pas moi sans toi. Profite de cette vie, de cette vie trop courte, de cette vie arrachée à une gamine pour t’en offrir une autre, une vie sans le moindre écart. De cette vie où tu ne me connais pas encore, où mon nom n’est qu’un charabia imprononçable mais qui va finir par te définir. Un combat perdu d’avance pour l’unique personne qui se bat. Tu vas enfin pouvoir faire une différence entre ceux qui t’aiment vraiment et ceux qui t’aiment quand ton va bien, tu devrais me remercier Yuna. Tu risques probablement d’être déçu mais je suis une plus grande déception. Je l’emporterai sur tout, et surtout sur toi. Tu ne me survivras pas Yuna. Tu claques à nouveau la porte de ton casier, reculant, lèvres haletantes, yeux tremblants. Tes mains viennent se poser sur tes tempes.  

    - Non...

    Négation à peine inaudible comme un souffle dans le vide que nul ne pourrait entendre. Chaos semé dans ton esprit, ne savant plus sur quel pied danser, jouant sur deux personnalités, deux caractères bien différents. À ta gauche, toi, battante contre les menottes que l’on t’accroche aux poignets, à ta droite, elle, cette personnalité dont tu te vêtis pour ne décevoir personne, pour répondre à tes obligations. Ton index vient affaisser ta lèvre inférieure alors que tu te perds dans tes pensées, la folie se faisant un plaisir de te voir courir, fuir ce destin auquel tu es promise parce que tu le sais Yuna, il n’y aura sans doute aucune échappatoire. Ton corps, ton esprit, plus rien ne t’appartient.  

    Des mots crachés en ta direction te faisant presque sursauter, ton visage se tournant vers la personne qui venait de te prendre de haut. De trop haut pour toi. Tes émotions défaillantes devront attendre, ton corps qui se tourne sur tes talons pour lui faire face alors que tes iris descendent le long de ce corps auquel tu ne semblais n’être qu’un barrage empêchant l’homme de poursuivre sa ligne droite imaginaire.  

    - Je te demande pardon ? Tes sourcils copiant les siens avant que tes cils ne se mettent à battre exprimant ta surprise, sifflement semblable à un serpent auquel on venait de comparer avec un vulgaire lumbricina. Pour qui est-ce qu’il se prenait lui ? Ton regard fixant ses iris bien trop confiantes, est-ce donc cela l’élite ? Ce groupe fermé auquel tu as accepté de te joindre en ignorant tout, très peu pour toi. Je ne sais pas qui tu es mais je ne bougerais pas. Ton corps avançant vers lui comme un affront alors que tes doigts viennent toucher au col de son uniforme, faisant mine de le remettre en place. Puis, tant que l’on y est... Tu ne voudrais pas que je t’aide à enlever la veste de ton uniforme ou encore à lasser tes chaussures ? Bras revenant se croiser sous ta poitrine, cils battants une seconde fois, serpent montrant ses crochets brillants de venin.  


    Jawn pour EPICODE



    Nastia Svalov
    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptyVen 19 Mar - 22:33



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    MessageSujet: Re: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna

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    Getting on my nerves.
    Ft. Yuna Kurosaki

    Avril 2021,

    Déferlante vague de corps, mouvement erratique de ceux qui se dépêchent. Ceux qui savent. Qui ne veulent se retrouver dans ton viseur lorsque ta colère éclatera. Conscient du passif de tes rencontres, tes mains qui se font pinceaux exprimant ton mécontentement. Les peintures fiévreuses que tu laisses à qui se dressent devant toi. Personne ne devient ombre au tableau dessiné de tes habitudes. Dérangeante silhouette barrant le chemin à ta destination. Année après année, tu as l'impression de devoir refaire les mêmes gestes. Cycle itératif. Les nouvelles générations ignorantes de leur place dans le monde que tu diriges. Tu dois tout leur apprendre Mirai. Tu soupires sous ton masque alors que tu sens battre dans ta tempe une veine sur le point d'éclater. La tension autour de ta personne était palpable, on pouvait saisir à pleine main l'idée même de ton énervement. En temps normal, peut-être que cette colère aurait mis plus de temps à monter, elle se serait faite plus diffuse, plus facile à laisser partir. Quelle blague étais-tu en train de te raconter Mirai ? Tu n'étais pas connu pour ton indulgence. Pas plus pour ta tolérance. Ce sont tes accès de violences qui avaient fait se rependre ton nom comme une traînée de poudre. Prêt à enflammer chaque couloir de ce lycée. Qu'ils fassent parti de tes suiveurs ou de tes détracteurs. Ils brûleront dans le feu qu'elle s’apprêtait à allumer.

    Étincelles vacillantes qu'elle attise de ces mots. « Je ne sais pas qui tu es mais je ne bougerais pas. » Dissonance aux creux de ton oreille. Déplaisant son de cloche qui réduit l'importance que tu te donnes. Battant en rage. Qui était-elle pour se permettre de te répondre ainsi ? Ses doigts se glissent sur ton col, et ses paroles entrent en toi. Sous les volutes de fumée épaissie de sa provocation délibérée, tes dents se serrent Mirai. Affront à ton autorité. Prédominant ce corps que tes yeux observent avec dédain.  Cette volonté qui se fait doucement entendre. Idée plaisante qui tire un sourire sur tes traits. Abaissant ton masque, offrant à ses prunelles, la vision de ta bouche tortionnaire. Tu ris Mirai, tu ris intérieurement aux images que ta tête te présente. Fantasme de ses pupilles humides aux suppliques silencieuse. Un festin de choix pour un roi aux folies psychiques. Tu te penches vers elle. Abaissant ton corps afin de pouvoir lire dans son regard. Voir les émotions traverser l'océan de ses yeux. Dévorant chacune de ses expressions. Tu te délectes du poison qui se dégage à chacun de ses battements de cils. Puis ce sont tes doigts qui se décident à parler pour toi. Allant à la rencontre de la tendresse de sa peau, se glissant sous son menton. Ascendance physique sur celle qui ne veut se laisser dominer. Tu le sais Mirai, tu le sens au fond de toi. Tu veux briser son assurance, corriger sa hardiesse.  Apprendre à la blonde que son effronterie à un prix. Un prix qu'elle devra payer bien assez vite.

    « Tu ne sais pas qui je suis et tu te permets de t'adresser à moi de la sorte. » Ton touché sur sa mâchoire se fait plus dur alors que ton visage se rapproche du sien. « Alors, sache que je n'ai pas besoin que tes sales petites mains ne touche à ce qui m'appartient. »

    Un picotement dans le bout de tes doigts. Expression de cette excitation que te prend au corps. Monomanie dansante au centre de ton cerveau. Fantôme entêtant de cette volonté d'écraser en miette tout signe de cette audace en elle. Tes mains la saisissent pour la faire tournoyer. Lui offrant la vision de l'ignorance générale face à la situation. Tu souhaites lui montrer que personne ne se soucierais de tes gestes. Elle est seule face à ta grandeur. Seule face à ta violence. Une victime de plus sur ton tableau de chasse. Prêt à enfoncer tes canines dans sa chair avec la voracité d'un loup. 

    « Comme tu peux le voir, j'ai bien assez de personnes pour se soumettre au moindre de mes désirs. »

    Tes doigts s'enfoncent plus profondément dans ses épaules avec l'espoir d'y laisser des traces. Comme le sceau brûlant marquant son corps de ton dessein. Celui de prendre le temps de corriger la blonde. Remettre les choses en ordre. De lui apprendre qui tu es. Inscrire ton nom sur ses lèvres et faire naître la peur ou l'admiration dans ses paupières. Pour qu'elle puisse ressentir à chacune de tes respirations, un désir hurlant. Celui de fuir ou celui de s'allonger à tes pieds. Pliant ton corps davantage pour venir souffler au creux de son oreille.

    « Alors, je ne sais pas d’où te viens cette confiance, mais je vais te la faire perdre. »
     

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    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptySam 20 Mar - 4:22



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    Nastia Svalov
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    MessageSujet: Re: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna
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    Fleur aux pétales brillantes d’assurance face à ce feu brûlant qui s’en approche, comme-ci elle était persuadée que ce feu ne ferait que la contourner sans l’effleurer, sans faire naître un début de brasier sur son feuillage narguant la flamme dansante devant elle. Tes doigts qui se retirent de ce tissu que tu avais pincé entre ta pulpe, signe que tu ne céderas pas, signe de provocation, que tu ne céderas pas, que tu ne lui donneras pas ce plaisir en répondant à son caprice. Yuna, à tes yeux cet inconnu à tout l’air d’être le genre d’homme capricieux issu d’une famille un peu trop aisée. Vous vivez sous le même ciel, le même monde où l’argent coule à flot, se rependant au sol, remplaçant le parquet, alors que vous vous contentez de marcher dessus. Ces billets si précieux pour certains mais insignifiant pour vous. Pourtant contrairement à lui, tu ne t’en sers pas de pression, il semble se satisfaire de ce luxe alors que toi, tu ne demandes que à ce que l’on te sorte la tête de l’eau, à deux doigts de la noyade, à deux doigts de remplir tes poumons d’eau salé menaçant de ne jamais retrouver un second souffle.

    Un rire. Un rire qui résonne dans le couloir quand il se décide à baisser son masque, t’offrant ainsi une vision complète de son visage, ou plutôt de ce sourire annonçant le début d’une guerre sur le point de commencer. Une guerre que tu as commencé en répandant la poudre pour faire rugir les canons, chacun campant sur ses positions, chacun sur son bateau dans l’affermissement de ses principes. Le tout est de savoir lequel s’effondra sous les coups de l’autre en premier, menaçant de faire couler l’autre face aux quelques étudiants spectateur de votre pillage. Ses doigts ne tremblant pas sous l’hésitation, saisissant ton menton, faisant se serrer ta mâchoire alors que tes yeux verts se plantent dans les siens, soutenant ton envie de lui montrer que tu n’allais pas baisser les armes, que tu n'allais pas t’écraser face à cet homme dont tu ignores tout. Il descend ses mains sur tes épaules pour te faire te tourner te laissant face à cette scène où tous les regards sont devenus fuyants, comme-ci la peur venait de posséder chaque personne, chaque visage présent dans ce couloir. Qui est cet homme ? Pourquoi est-ce que tout le monde agit ainsi ? Ton cœur se contracte un instant Yuna, il se contracte sous la liste de question interminable qui effleure ton esprit, des questions sans réponses éveillant ta curiosité qui bat sur le bout de tes lèvres. Ses mots chuchotés dans le creux de ton oreille te font décrocher un sourire qui s’étire dans un coin de tes commissures. Malheureusement, il s’en prend à la mauvaise herbe qui ne plie pas sous le vent, la mauvaise herbe qui reste vivante et qui colonise petit à petit le terrain, toujours plus envahissante.  

    - Je vois. Je suis curieuse mais laisse-moi te dire... Ton corps qui se tourne à nouveau pour lui faire face, lui laissant apercevoir ce feu brulant dans ta rétine, ce feu qui ne semble pas manquer de ressource pour ne pas s’éteindre. Je ne suis pas comme les autres, je ne compte pas m’écraser devant qui que ce soit, encore moins devant un homme bien trop prétentieux de ton espèce.

    Bien trop loin de la réalité, de savoir le sort qu’il peut bien te réserver, tu restes debout devant lui sans flancher, répandant toujours un peu plus la poudre autour de vos deux corps dont l’aura s’intensifie pour savoir qui prendra le dessus sur l’autre. Tu viens d’entrer dans ce lycée, Yuna, tu n’es personne mais tu comptes bien montrer à tous que tu ne fais pas partie de ces moutons qui s’inclinent devant un chien aboyant trop fort pour réunir le troupeau, pour faire de lui le maître du jeu, le maître de ta vie.  

    - Et si tu tombais sur plus fort que toi ? Si tu ne perdais ce pouvoir que tu penses en ta possession ? Tu ne sais pas non plus à qui tu t’adresses. Profite bien de tout ça, car bientôt c’est toi qui vas ramper aux pieds des autres.

    Ton corps s’avance Yuna, il s’avance pour te retrouver à quelques millimètres du sien, corps inconscient du danger malgré l’alarme d’urgence qui résonne dans tes pensées. Qu’est-ce que tu as à perdre au final ? Rien, tu fais partie de ceux dont la vie n’est qu’un fil se déroulant sous tes pas, sans la moindre saveur, sans la moindre couleur. Fil en noir et blanc que tu déroules de tes doigts, sans la moindre importance, le fil pourrait bien céder, tu n’en as rien à faire. Pourtant, alors que tu tires sur le fil quand ton sourire imite le sien, le fil laisse apparaître une couleur rougeâtre semblable au rouge sanguin, coupant le bout de ton doigt qui se pose sur son torse en glissant en une ligne imaginaire, faisant s’affaisser le tissu de son uniforme. Promesse de donner une nouvelle couleur à cette vie bien trop ennuyante, cette vie qui ne t’appartiens pas alors autant s’en amuser, non ?

    - Mon règne ne fait que commencer.


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    Nastia Svalov
    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptyLun 22 Mar - 11:10



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    MessageSujet: Re: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna

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    Ft. Yuna Kurosaki

    Avril 2021,

    Silence pesant. L'air lourd d'une pitié qu'on ne peut exprimer à voix haute. Prêt à s’enflammer au moindre changement de position des opposants. C'est vous qu'ils regardent Mirai, à la dérobé pour ne pas attiser ton courroux. Pourtant, dans leurs yeux, ceux que tu croises à la volée, tu peux apercevoir un espoir. Faible lueur qu'elle semble avoir allumée . Ils veulent te voir tomber Mirai. Tu peux sentir leurs désirs, celui de la voir te traîner hors de ton trône et prendre ta place. Sans savoir s'ils se séparent d'un tyran pour en couronner un autre. Guttural, ton rire, venu du plus profond de toi. Éteignant les regards alentours, ceux chez qui naissaient l'espoir de te voir enfin au sol. Comme si des mots pouvaient avoir un impact. Te pensaient-ils si faible ? Si facile à destituer ? Mirai, tu devrais sûrement leur faire comprendre. Personne, oh non, personne ne te fera te mettre un genou à terre. Prince de ce monde, tes doigts font pleuvoir la misère autant qu'ils font naître l'envie.

    « Moi, ramper aux pieds des autres ? Laisse moi rire, qui va me mettre au sol, Toi ? »

    Ton regard illuminé. L'odeur âpre de leur désillusion chatouille ton nez. Plaisant retour à la normal. À ta vision de ce qui est normal. Cette inquiétude dans leurs yeux qui te fait vibrer. L'impression qu'ils seront les prochains sur ta liste, les prochains à subir tes volcaniques irruptions. Alors que ta tête n'est fixée que sur elle. Elle est sa tête blonde. Dieu, que tu détestes le blond. Ancré dans ton crâne les idées fixes de ton père. Sa chevelure couleur de blé, humant d'un mauvais présage. Dans le battement de ses cils. Dans le chatoiement de ses rétines. Tes yeux perçoivent les messages que le monde t'envoie. Elle est l'épine qui s'enfonce dans ton flanc, celle qui te fera cracher du sang en s'insinuant dans tes poumons. Ouvrant son chemin au travers de ce corps qui tremble déjà à l'idée de l'avoir. Un sourire se dessine sur ton visage Mirai. Image miroir de tes pensées profondes. C'est ton amusement qui s'affiche. Ses mots qui tournent dans ta tête. Carrousel à la musique entêtante. Tu te saisis des barres tournant dans ce manège sur lequel son corps se meut. Rejoignant son image, c'est ton propre corps qui s'approche du sien. L'infini millimètre qui te sépare d'elle brûle de vos battantes auras. Cherchant à prendre le dessus l'une sur l'autre.

    « Pour ça, il faudrait que tu parviennes à me faire descendre du trône. » Lui offrant l'un de tes nombreux sourires lourd de sens, lourd de cette moquerie face à sa volonté. Écrasant entre tes dents blanches tous les espoirs de réussite. Ta main vient se déposer sur le haut de sa tête. « Encore que pour ça, il faudrait que tu l'atteignes. »

    Geste rabaissant, presque humiliant. Remettre à sa place la plèbe qui se permet d'essayer de te regarder de haut. Ça t'insupporte Mirai. L'idée même qu'elle pense avoir le pouvoir. Tu le détiens Mirai. C'est toi qui portes la couronne, fièrement posé sur le haut de ton crâne. Vissé à même tes os. Ses mots ne sont que du vent dans ta crinière noire. Alors qu'elle déclencherait des ouragans dans le cœur de ceux qui les écoutent. Insubmersible navire que tu guides au travers des flots de cette rage qui semble naître en elle. Celle que ta présence encense. Tu revis Mirai, tu ressens ce frisson qui a été oublié il y a bien longtemps. Cette fièvre qui te prend doucement au corps. Symptôme de ce mal qui est entré en toi quand ses yeux ont croisé les tiens. Un pas en arrière, juste un. Pour calmer les rivières hurlantes de tes pulsions, menaçant à chaque instant de sortie de leur lit.

    « Je veux bien te laisser essayer de prendre ma place, princesse. » Dans un geste presque gracieux. De ceux qu'on a enfoncés dans ta tête depuis tes tendres années. Tu saisis sa main, et la porte doucement à tes lèvres, baisant le dos de cette dernière. Quand ton regard rencontre de nouveau le sien, comme un étau, tes doigts encerclent les siens. Captive de ta folie. Tu écrases avec un calme de surface les phalanges délicates de ta partenaire de jeu. « Mais, il y a une chose qu'il faut que tu saches...Je n'attendrais pas que cela arrive bien sagement. Je vais te faire t'agenouiller devant moi. » Ton visage qui frôle le sien, provocation ultime. Prise entre deux feux. Celui de la briser dans ta paume et celui de la briser sous ton corps. « Tu me supplieras. »


     

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    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptySam 27 Mar - 3:21



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    Nastia Svalov
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    Le sol s’écroule mais tu ne bouges pas. Tu te sens tellement vide comme-ci tous tes sentiments avaient pris la fuite. Ton cœur ne sachant même plus la raison de son battement, la haine que tout ton être garde enfouie s’accumule et s’amplifie, tu en veux à quelque chose que tu ne connais pas. Déchirée par le silence tu t’es demandée comment avancer, toujours cette impression de te retrouver seule dans une immense galaxie, ne ressemblant à aucune de toutes ces étoiles. Encore une fois, tu es assisse au bord du vide, de cet immense espace qu’est la vie. Tu as toujours hésité à sauter. Voir les trous noirs faire disparaître n’importe quoi, les comètes s’écraser et les étoiles mourir, ça te terrifiait. Tu ne voulais pas faire partie de tout ça Yuna, tu étais bien sur ton rebord de pierre à regarder ce qu’il se passais sous tes yeux sans pouvoir y toucher mais quand l’étoile que tu pouvais fixer pendant des heures a explosé, tout ton être s’est renversé. Explosant avec elle en un million de morceau. Tu ne voulais pas être comme cette étoile, mourir sans n’avoir jamais rien vécue. Tu ne voulais plus regarder le décor sans en faire partie, tu avais besoin de mettre des images sur les histoires que l’on te racontait, tu voulais savoir qui tu étais, montrer de quoi tu étais capable à ton tour. Ressentant comme une vague de bonheur, de nouveauté, alors sûre de toi, tu t’es mise debout déployant tes ailes et dans un élan d’espoir tu as quitté ce rebord de pierre, quittant cette amertume refuge de toutes tes peurs. Debout face à ce lion, roi de ce lycée, tu es ce lionceau qui se promet de prendre sa place, ignorant ses rugissements, tu montres les crocs alors qu’il s’approche de toi à son tour, faisant ainsi brûler un peu plus votre regard à tout deux. Combat de coqs où l’un comme l’autre ne se laissera pas se faire arracher les plumes si facilement.

    Le faire descendre de son trône ? Tu en as bien l’intention Yuna, jeune adolescente à la recherche de changement dans sa misérable vie, tu as bien l’intention de prendre sa place, de la lui arracher s’il le faut et de n’importe quelle manière. Sa main vient se poser sur le dessus de ta tête ce qui te fait froncer les sourcils sans vraiment comprendre ce geste avant que les mots ne viennent accompagner ce mouvement. Des mots rabaissant à l’écoute de tous, prouvant aux yeux de quiconque que tu n’es qu’une poussière sur son passage, une poussière insignifiante sans le moindre danger. Une poussière que l’on peut balayer d’un souffle. Tes dents se serrent Yuna, exprimant cette rage naissante dans ta poitrine, pour qui se prenait-il ? A-t-il donc l’image de toi d’une poupée en porcelaine bien trop fragile qui risquerait de se briser à la moindre chute ? Non, il en était hors de question. Un léger rire, c’est ce qui s’échappent de tes lèvres rosées mouvantes vers un rouge sous l’effet de ta colère montante dans tes pulpes, brûlantes, dévorantes du calme que tu tentes encore de garder jusqu’à présent. Portant ce masque à ton visage, ce masque d’amusement, inébranlable, toxique.  

    - Je te promets que tu ne seras pas déçu, alors accroche toi bien.  

    Mot que tu prononces alors que tes doigts viennent épouser son poignet, comme une caresse te faisant ressentir un frisson invisible parcourant ton corps, retirant cette main bien trop humiliante de tes cheveux, cette main te traitant comme une enfant capricieuse. À quoi tu joues Yuna, ce n’est pas comme ça que ça doit se passer. Fais ce que tu veux, profites avant que je ne prenne le contrôle mais tu es bien trop faible pour encaisser quoi que ce soit, ce ne serait que me faire prendre possession de toi encore plus rapidement. Ta mâchoire se serre à nouveau, ta vie t’appartient encore et peut-être que ta motivation se trouve ici, en lui, ce désir naissant de vouloir l’écraser, l’anéantir, de vouloir marquer ton prénom sur son âme au fer rouge, le désir de vouloir le faire tien mais en es-tu vraiment capable Yuna ?

    Sa main s’empare à son tour de la tienne, attirant tes iris émeraudes qui se posent sur ses doigts à lui, ramenant le revers de ta main à ses lèvres pour y déposer un baiser. Le masque présent sur ton visage s’effritant légèrement au niveau de tes joues, laissant ainsi à sa vue tes pommettes changer de couleur. Ce baiser sans grande importance résonnant en toi comme si tu venais de faire une erreur, comme si tu venais de sous-estimer cet homme dont tu ignores tout, comme si tu venais de céder ton âme à ses démons. Ses doigts faisant pression sur ta main te faisant revenir à la réalité, trop tard pour te défiler Yuna, trop tard pour faire quelques pas en arrière, tu venais d’entrer dans l’arène pour son plus grand plaisir. Cette arène où tu te retrouvais sans la moindre arme, sous son regard attendant la moindre réaction de ta part, se délectant de ce nouveau jouet en se demandant combien de temps il allait rester intact. Ces mots qu’il t’adresse, faisant refermer la grille derrière ton passage pour t’empêcher de fuir, te faisant sienne dans sa prison où uniquement lui a les clés pour t’en faire sortir. Frôlant ton visage du sien, obligeant ta respiration à se couper, provocation calculée qui te fait relever les yeux vers lui. Tu risques bien de ne pas sortir de ce jeu sans égratignures Yuna mais au fond ce n’est pas ce que tu cherches ? Inconsciemment, sans prendre le temps de réfléchir tes mains se posent sur ce torse bien trop près de toi, le forçant à reculer sous l’élan de tes bras, geste que tu regrettes déjà, symbole de ce corps pas si solide que ça. Reprenant ta respiration tu avances d’un pas, un seul et unique pas pour ne pas flancher, pour ne pas montrer cette carapace sur laquelle il venait de créer un impact aussi léger qu’il soit, un seul pas pour affirmer que tu ne te laisserais pas faire si facilement.  

    - N-ne me touche pas. Ne t’approche pas de moi, je ne suis pas un objet que tu peux manipuler comme bon te semble, si tu veux jouer je pense que tu as l’embarras du choix alors ne... Ne te permets pas de te comporter comme-ci je t’appartenais.  Un nouveau pas en avant. Je ne sais pas qui tu es, ce que tu veux, ce qui peut faire que tu te penses si supérieur mais tu peux enlever cette idée de ton esprit dès maintenant, jamais, jamais je ne te supplierais, je ne me rabaisserais pas à quelqu’un comme toi, plutôt donner mon âme au diable que de me prosterner devant toi.  Encore un pas, approchant à ton tour ton corps près du sien. Tu peux toujours essayer, mais je préfère te prévenir que tu risques d’être déçu du résultat.

    À tes mots ton pouce vient effleurer ses lèvres alors que tu lui avais demandé de ne pas te toucher, tu faisais tout l'inverse mais tu voulais savoir, savoir ce que lui pourrait ressentir à ce geste, mesurer le gigantesque merdier dans lequel tu as sauté tête baissée. Je n’ai pas peur de toi.  Ton regard qui redescend le long de son corps alors que tu t’écartes. Je suppose au vu de ton assurance que tu dois faire partie de l’élite, non ?  Tes bras se croisant sous ta poitrine alors que tes pupilles se font jugeuses, prêtes à frapper d’un coup de marteau sur le bois pour le proclamer détestable, comme-ci tu avais encore des doutes à ce sujet Yuna.


    Jawn pour EPICODE



    Nastia Svalov
    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptySam 27 Mar - 20:51



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    MessageSujet: Re: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna

    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna Ntv6

    Getting on my nerves.
    Ft. Yuna Kurosaki

    Avril 2021,

    De la délicate caresse de tes lèvres sur sa main à la fermeture de tes doigts la rendant prisonnière. Tout. Tout était calculé. Comme si le moindre détail ne devait t’échapper. Tu ne veux pas laisser de place au hasard ou au risque. Tu aimes contrôler ton monde. Et surtout, tu jubiles à l'idée de contrôler tous ceux qui en font partie. Cette envie pressante de faire en sorte qu'ils t'appartiennent tous sans exception. Qu'ils le désirent ou non. Qu'ils en soient conscients ou non. Ils étaient tous des petits pions sur l’échiquier de ta vie. Pièce insignifiante à sacrifier quand le besoin s'en fera ressentir. Tu commençais à ressembler à ton père Mirai. À penser comme lui, à agir comme lui. Copie carbone. Cependant, de sa présence, de son insolence, doucement, elle démontait les tours que tu construisais de leur simple existence. Faisant vibrer les fondations de ton empire. Les murmures lézardant les murs. Remettant en cause ta toute-puissance. Tu grinces des dents Mirai, à l'imaginer ébranler ton univers. Elle, si petite et insignifiante. Elle qui ne devrait être qu'un simple caillou en travers de ta route. Pourtant, petite pierre bloquant lentement les rouages parfaits. Rendant le mécanisme bancal. Et pourtant, idée transcendante qui fait vibrer ton âme sombre. Écarlate lueur que sa présence enflamme au fond de toi. Ton visage qui s'approche de sien. Provocation dont la chaleur s’accroche encore à ton souffle. Et tu ris quand ses mains se posent sur ton torse. Appuie faible de ses paumes dans l'espoir de t'écarter. Tu bouges à peine Mirai, trop heureux de voir que tu es capable de faire craqueler le masque.

    Paroles qui glissent sur toi. Imperméable aux faux espoirs qu'elle semble encore avoir. Tu souris Mirai. Oh oui, tu souris de la voir essayer de s'affirmer autant. La voir proclamer haut et fort qu'elle ne te tombera jamais entre les mains. Mais il était trop tard. Elle avait gagné son entrée dans les cages de ton crâne. Tu avais gratté les parois de son image pour lui indiquer sa place. Souris prise au piège de son prédateur. Lentement, elle coule dans les eaux tumultueuse de ta volonté.

    « Mais tu vas finir par m'appartenir, comme tout ceux qui se trouvent ici.. » Tes sourcils se lèvent Mirai, comme une évidence. Parce que c'est ce que c'est pour toi. Tout ce qui se trouve ici est à toi, et si ce n'est pas encore le cas, alors ça finira par le devenir. «  Tu vas finir par craquer et à ce moment-là, je serais là. » Tu obtiens toujours ce que tu désires Mirai, elle ne fera pas exception. «  Je ne louperais rien de ta chute. Pas une seule seconde, alors rend le spectacle des plus appréciable. »

    Son pouce dessine tes lèvres et l'envie d'y planter tes canines explose aux creux de ton ventre. Je n'ai pas peur de toi. Grande est la stèle de ses paroles. Et plus grande est ton désir de la détruire morceaux par morceaux. Y graver les insanités prenant place dans ton esprit. Lui faire découvrir que tu es plus qu'un tyran de bas étage. Incarnation même d'un être à corne. Un nouveau rire guttural. Typique de ceux que tu offres à ceux qui se bercent d'illusions.

    « Tu viendras à regretter tes paroles. » Glisses-tu dans un souffle, sourd, presque silencieux. Plus comme une promesse que tu te faisais à toi-même. Lui faire ravaler ce semblant de fierté qui semblait la faire tenir face à toi. Frêle, petite chose qu'elle était à tes yeux. Tu rêves éveillé du jour où tu verras des perles salées dévaler sur ses joues, offrant à ton corps le plus délicieux des frissons. « Tu es plus intelligente que tu en as l'air. » Rictus jubilatoire dansant sur tes lèvres. « Je ne fais pas seulement partie de l'élite. Je suis l'élite. »

    Toujours plus imbu de toi-même Mirai. Tu t'es toujours considéré comme le pilier de ce qu'ils appellent l'élite. Dès ta première année dans ce lycée, tu t'es conduit comme si tu dirigeais le monde. Imposant tes choix à tes aînés, repoussant leur autorité autant que tu le pouvais. Après tout, n'allaient-ils pas vous quitter. Tu devenais le nouveau maître. Pourtant, tu partageais bien volontiers le trône avec la reine.

    « Qu'est-ce que cette information peut importer à une chose aussi insignifiante que toi ? Tu comptes tous nous détrôner ? Bon courage pour ça. »

     

    Anonymous
    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptyMer 7 Avr - 1:31



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    Nastia Svalov
    admin collectionneuse de cœur

    sms envoyés : 80
    MessageSujet: Re: Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna
    getting on my nerves
  • I took your heart I did things to you only lovers would do in the dark, made you a God
  • But hey what do I say to make me exist? Ooh, stranger you still don't know my name
  • still don't know my name - labrinth

    lessons learned, bridges burned to the ground,
    and it's too late now to put out the fire,
    tables turned, and I'm the one who's burning now,
    well I'm doing alright,
    'til i close my eyes
    and then i see your face,
    and it's no surprise.
     

    Louve blanche aveuglée par le manque d’expérience se lançant dans une danse frivole aux côtés de l’alpha quand résonne dans sa voix l’orgueil. Peu importe la musique qui vous emporte, peu importe les esprits qui errent autour de vous, menés par la curiosité de vos paroles venimeuses. Dans cette geôle où même les filles perdues guettent vos feulements, attirés par l’homme te faisant face, par ce propriétaire des lieux et des cœurs arrachés. Elles entendent ta voix, vile tentatrice ne comptant pas baisser les armes si facilement et ça les intrigues, est-ce que tu seras une cible de plus pour leurs apporter un peu de concurrence ? Ta main entre ses doigts te procurant la sensation qu’il l’embrasse de stigmate afin de marquer son territoire. Cette poigne masculine que tu lui arraches dans un mouvement de vipère agressive, montrant les crocs. Tu ne cherches plus à cacher ta hargne derrière un masque brumeux. L’horreur se dessine dans tes mirettes d’obsidiennes, l’amertume s’écoule d’un sourire malhabile, esquisse pleine de noirceur avant que le tout ne se fige pour reporter tes iris vers le coupable de ton esprit malmené. Tu finiras par lui appartenir ? Dans ce mouvement bien lent, marquant le choc et l’interdit, tu oses lui offrir ton faciès que les langues enflammées ont épargnées, cillant sans bien comprendre ce qu'il venait de dire. Décidément cet homme est bien trop sûr de lui mais tu te promets Yuna, tu te promets de le traîner toi-même hors de ce trône sur lequel il se trouve. L’intrigue te tend encore les viscères tandis que tu laisses s’écouler ton regard sur la gueule de l’animal dont tu épouseras, un jour, le museau par caprice dans l’espoir d’y rependre ton poison pour mener sa perte.  

    - Vraiment ? Sourire malsain étirant tes lèvres légèrement colorées, t’avançant vers les bras du diable pour venir susurrer à son oreille. Si je tombe... Je ferais en sorte que tu tombes avec moi.  

    Doucereuse menace de ce timbre troublant et féminin. Tu ne caches pas ton trouble ni ton dégoût de le voir baigner lui-même dans la fange noirâtre d’un monde bien belliqueux. Espérant mieux pour lui. Triste ironie. Belle hypocrisie. Ton sourire affronte la froideur, les grognements qui ne font rien trembler si ce n’est ton cœur d’une rage folie qui ne demande qu’à s'échapper. Souffle précaire s’effondrant au-delà de ta lippe pour s’échouer contre le lobe de son oreille. Le cœur chavirant pour un bateau abimé, deux âmes assombries au passé terni de suie qui s’affrontent pour la première fois. Tu ne réduis pas la distance Yuna, désireuse d’entrer dans son jeu, de provoquer à ton tour parce que tu n’as rien à perdre. T’es le nouveau mouton débarquant dans le pré déjà occupé et tu comptes bien imposer ta propre place.  

    Mais Yuna ne sait pas encore qu’après cela, viendra sa chute,
    Sans aucun atterrissage possible,
    Si ce n’est celui qui la mènera à sa propre perte.

    Jouant de tes cheveux que tu agites de tes doigts s’enfonçant dans le blé. Le cœur chassant la chair sous ses battements bien trop serein, pas la moindre terreur d’être prise d’assaut par le mal en personne. Pas la moindre inquiétude car tu mets les deux pieds dans l’enfer de ton plein gré sans réellement savoir ce qui t’attends de l’autre côté des flammes. Tu as ta réponse Yuna. Comprenant que tu ne pourras pas te débarrasser de lui d’un claquement de doigt puisque tu vas devoir le côtoyer lui. Lui et les autres membres de ce clan de semeurs de poudreuse par l’idéalisme. Tu vas en devenir une à ton tour, devenir l’un de ces rats se jouant de l’argent sans regarder la mise. Ce clan supérieur que rien ne semble arrêter.

    - Je dois vraiment répondre à ta question ? Tu hausses un sourcil amusé de la situation, espérant qu’il comprenne avant tes paroles. Si je comprends bien, je ne suis pas prête de me débarrasser de toi si facilement... Et inversement. Je m’appelle Yuna, Yuna Kurosaki et je suis la petite nouvelle de votre groupe détestable. Plongeant ton regard dans celui de l’homme dont le parfum te transperce le temps d’un instant. Tu vois, je pense que l’on devait se rencontrer un jour où l’autre et je compte bien marquer ton esprit de n’importe quelle façon. À nouveau, tu réduis l’espace entre vos deux corps. Je veux que mon nom résonne dans tes pensées, je veux que tu m’appartiennes. Tu t’amuses Yuna, tu t’amuses à reprendre ses mots dans tes murmures alors que tes doigts viennent se glisser sur sa chemise. Puis... Je planterais un couteau dans ton dos quand tu t’y attendras le moins.  


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    Nastia Svalov
    Getting on my nerves ∇ Ft. Yuna EmptyMar 20 Avr - 21:06



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