Mirai ∇ cry for me baby

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :
Connard orgueilleux – Complexe de supériorité – Jugmental bitch – Narcissique – Volonté d'écraser l'autre – Égocentrique – Tyrannique – Hautain – Culture de la peinture hématome – Violent – Dacryphilie – « Good girl/boy »

Dire que tu n'as jamais manqué de rien serait un euphémisme Mirai. Toute ta vie, tu as baigné dans un culte de l'argent et de l'influence. Rien n'est jamais trop bien, jamais trop cher. Sous tes doigts, les cartes chauffent, les montants dégringolent sans que tu ne réfléchisses une seule fois à ce que tu dépenses. Mais qui aurait pu être là pour te faire ouvrir les yeux Mirai ? Personne. Tu es entouré, mais tu es seul. Âme délétère, tu n'as autour de toi que ceux qui peuvent profiter, ceux qui se sustentes des restes que tu veux bien leur jeter. Tel des chiens que l'on aurait mal-nourris. Oubliant jusqu'à leur propre dignité pour te satisfaire. Au fond, ça te plaît. Tu te sens grand, tu te sens puissant à les voir se repaître des miettes que tu daignes leur laisser. Les garder sous ta chaussures prêt à les écraser quand tu te seras lassé de les voir ramper. Rien de plus que des personnes tout juste bonne à cirer tes chaussures. C'est comme ça que tu les vois, eux, ceux qui n'appartiennent pas à ta sphère. Dans leur bouche, ton nom sonne creux, salit, semblant perdre de sa magnificence. Ce nom que ton père s'entête à faire grandir, à mettre sur toutes les lèvres. Sans relâche, jetant sur tes droites épaules la responsabilité future qui en incombe. Fierté à tes yeux que d'être le digne successeur, cela prouve ta valeur, ta supériorité. À toujours te placer au-dessus des autres Mirai, tu vas finir par en oublier à quoi ressemble le monde qui t'entoure. Ce même monde sur lequel tu portes ton regard haineux. Juge infernal de l'être humain, tes mots arrachent et coupent, brisent les esprits les plus faibles. Avec l'espoir non dissimulé de voir, sur leur visage décomposé, les larmes coulées. Désir inextricable et excitations malsaines face à la douleur des autres. Tu glisses lentement sur la rivière de l'enfer, prêt à prendre ta place aux côtés du diable.

Mais ce n'est qu'une partie de l'être ignoble que tu es Mirai. Les bruyants silences qui entourent, chez toi, chacun de tes pas ne sont que l'expression d'une peur qui fait vibrer ceux qui te servent. Effrayer à l'idée que ce soit leur tour. Parce que tu n'es jamais satisfait, tu veux toujours plus, toujours mieux. Tu veux ce qui est digne de ta personne et l'estime que tu as de toi perce les toits. Alors, oui, tu n'es jamais satisfait et tu le fais savoir. La main levé prête à s'abattre aux moindres regards, à la moindre réponse dont l'intonation ne te convient pas. Victime de ta petite tyrannie, tes gens, comme tu aimes à les appeler, subissent en douloureux silences parce que ton père répare les pots cassés. Fierté de cet homme qui t'a tout appris, efface tes erreurs d'un coup de signature sur un chèque. Ils pleuvent, ces morceaux de papiers, bien trop souvent, mais tu ne peux retenir tes pulsions. Les démangeaisons prenant naissance dans le bas de tes reins te font oublier que tout le monde n'est pas comme toi Mirai. Tu vois la beauté dans les traces violacées que tu laisses sur ceux qui rejoignent tes draps. Peintures lancinantes laissant dans ta gorge un goût ferreux. Tu complimentes leur obéissance de mots et de gestes connotés. Tu t'amuses également à la provocation avec ces mêmes mots. Situations où la violence se présente comme seule stimulation. Tu souris à celui qui fera gicler le sang d'entre tes dents blanches.