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Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback

Aoi Tsuki
Ne m'approche pas j'ai de l'argent

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Stormy link !

Hebi with Aoi


Intense, c’est le mot idéal pour d’écrire la longue journée que tu viens de passer. Ta capacité de concentration a été mise à rude épreuve entre les cours sur la pharmacologie du matin, ta pause du midi réduite à cause d’un cours rajouté à la dernière minute sur la psychologie médicale. Ton mental est épuisé, car tu fais partie des personnes qui apprennent principalement en écoutant et participant directement lors des cours. C’est la particularité d’avoir une mémoire auditive. Mais tu n’as pas le temps de t’arrêter afin de faire une pause. Non, tu te diriges vers ton club de volley pour une session d’entraînement intensif. Vous commencez à avoir la pression pour la simple et bonne réponse qu’un match arrive à grands pas… Il faut perfectionner les services, votre coordination, votre défense, votre attaque enfin tout ce qui pourrait vous servir afin de gagner. Tu arrives dans les vestiaires et te changes immédiatement. Un regard sur ton téléphone, une gorgée d’eau et tu files t’échauffer. Il ne faudrait pas te blesser inutilement en sautant les étapes surtout que tu es resté assis une bonne partie de la journée. Tu es souriant et tu vas immédiatement rejoindre ton petit groupe de faux-amis. Les discussions fusent dans tous les sens avant que la concentration reprenne le contrôle et que l’échauffement se termine pour laisser place à des matchs d’entraînement. Le ballon ne cesse de faire raisonner un bruit sourd dans le club de volley-ball. Il y a une ambiance bien particulière qui émane de ces divers échanges, c’est un mélange de détermination, d’amusement, de sérieux, de rage afin de gagner. Ton regard est celui d’un homme désireux d’accorder la victoire à ton équipe. Esprit combatif. L’épuisement que tu ressens, tu le ranges au placard pour te donner à deux-cents pourcent.

« Un dernier point ! Aller, on va les anéantir ! » Le chef d’équipe criant afin de vous encourager.

Tu veux obtenir cette victoire écrasante. Aujourd’hui, l’équipe dans laquelle tu te trouves fonctionne particulièrement bien et c’est incroyable de voir autant de talent réuni ! Il y a même cette fille appartenant au comité qui arrive à attirer ton attention, elle se débrouille. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Ce n’est pas le moment de divaguer ! Le ballon se trouve dans les airs et passe le filet pour venir de ton côté. Ton corps bouge afin d’intercepter la trajectoire de la balle de volley, tu arrives à la renvoyer au passeur qui se débrouille pour la passer à un attaqueur qui renvoie la balle. Malheureusement, le ballon fini par vous revenir et vous la renvoyer, mais ce petit jeu va durer quelques secondes, quelques minutes. Jusqu’à ce que ton corps touche le sol violemment pour rattraper le ballon. Tu réussis à le toucher et à le renvoyer en l’air, c’est au tour de tes coéquipiers de finir ton œuvre. Tu es trop têtu pour perdre. Il ne fallait pas qu’il touche le sol. Tu as plongé avec une volonté sans limite en prenant le risque de te faire mal. Tu es un excellent défenseur. Tu n’as pas peur de te blesser pour récupérer le ballon, c’est l’une de tes qualités. Tu ne quittes pas le ballon des yeux et il termine par toucher le sol du côté adverse. Victoire. Tu te relèves avec un sourire victorieux. Toute l’équipe est aux anges comme toi ! Vous faîtes un petit débriefing avant de ranger tout le matériel.

« C’était vraiment une belle séance d’entraînement, Bravo à tous ! »

Tu prends également le temps de t’étirer correctement pendant que certains discutent, rigole ou s’en vont tout simplement. Puis, tu files sous la douche, car franchement, tu ne sens pas la rose. Tu as transpiré des litres d’eau, c’est dégoutant. Tu profites de l’eau chaude sans faire attention à l’heure. C’est tellement agréable de se reposer. Un sourire se dessine sur tes lèvres, tu as bien envie d’une récompense pour cette longue et éprouvante journée. Tu es vraiment irrécupérable. L’eau s’arrête, tu t’habilles alors qu’il n’y a plus personne dans le vestiaire. Tu es bien le dernier ? Apparemment. Tu pointes le bout de ton nez dehors et…

« Bordel, c’est quoi ce temps de… » Voix légèrement colérique.

En effet, le temps est orageux ! Il pleut des cordes… Tu n’as qu’à mettre le pied dehors pour finir trempée jusqu’aux os alors tu décides de sortir ton portable afin de voir quel jouet tu peux appeler pour qu’il vienne t’apporter un parapluie et au passage assouvir quelques désirs sombres… Ton nez se trouve dans ton téléphone avant d’entendre un bruit de pas qui t’interpelle. Tu n’étais pas le dernier ? Non. Ton corps se tourne, regard se retirant de ton écran de téléphone afin de poser tes yeux dorés sur une créature bien particulière nommée Hebi Yamageshi. Tu dessines un sourire charmant sur tes lèvres, pendant qu’une main glisse dans tes cheveux humides pour te recoiffer. Tu laisses échapper un petit rire embarrassé avant de prendre la parole.

« Toi aussi, tu as été surprise par la météo et tu te retrouves sans parapluie ? »

Tu l’aimes bien ce masque de séducteur. Il te colle à la peau alors qu’au fond de toi, tu es légèrement énervé d’être propre et de devoir sortir sous l’orage pour rentrer chez toi…
Un temps orageux !

Aoi Tsuki
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Hebi Yamageshi
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FEAT. AOI TSUKI
Pénible. Les cours avaient été longs et chiants, il faut le dire. On ne va pas se mentir quand même. Et le boulot au sein du comité.. Encore une fois, que de la paperasse. Beaucoup d'interventions qui n'ont servi à rien. Et oui, parce qu'il faut savoir qu'encore beaucoup d'étudiants font appel au comité pour leur petit problème personnel que vous ne pouvez pas régler, surtout si c'est en dehors de l'établissement. Au final, le plus intéressant aujourd'hui, c'était un vol de culottes dans les vestiaires des filles. Vous avez attrapés le coupable et il a passé un sale quart d'heure. On le sait tous, c'est ça qui t'a le plus amuser, le voir pleurer.

Après avoir fermé l'immense porte du comité à clé - parce que oui c'est toi qui a les clés le plus souvent - tu pars en direction de ta chambre pour récupérer rapidement tes affaires. Et oui ma chérie, en plus du comité, tu fais également partie d'un club et pas n'importe lequel. Un sport épuisant qui te demande beaucoup d'énergie, le volley. Tu as très souvent manqué des entraînements au sein du club en raison du travail en plus que l'on te donnait avec le comité. Alors, il ne faut surtout pas manquer celui-ci !

Tu arrives très rapidement au gymnase, remarquant qu'ils étaient déjà tous habillés de leurs tenues, mais qu'ils commençaient déjà l'échauffement. Tu t'inclines devant le président du club - oui parce que tu es une femme polie quand même - et court te changer dans les vestiaires des filles. Tu enfiles à toute allure ton short moulant qui te remonte tout particulièrement là où tu penses - oui le cul - ton tee-shirt aux couleurs de l'école et tes baskets. Une queue de cheval bien remonté et tu es prête à commencer ton échauffement. Bien que tu es loupée beaucoup d'entraînement, tu n'es pas pour autant rouillée. C'est tout de même un sport que tu pratiques depuis le collège après tout.

Seule. Et oui ma chère, tu es toujours seule aux entraînements. Certains ne veulent simplement pas faire ta connaissance alors que ça fait déjà un an que tu es dans ce club avec eux, te trouvant trop hautaine. D'autres ont peur de toi, de ce que tu représentes au sein du comité. Et les derniers, et bien ils ont sûrement leurs raisons. Mais ça ne te dérange pas. Tu n'es pas là pour te faire des amis. Tant que pendant le jeu, ils te font assez confiance pour te faire des passes, alors tout va bien.

L'entraînement commence. L'équipe dans laquelle tu te trouves est forte et dynamique. Tu es entourée de garçons puissants et énergiques. Ils sont là pour gagner, tout comme toi. Et même ta petite taille ne sera pas un handicape. Tu as rejoint l'équipe il y a un an de ça en étant central. C'est bien toi qui renvoie la balle du côté adverse en te retrouvant devant cet immense filet, ce mur. Tu t'es perfectionnée pour pouvoir sauter très haut et smasher à ta guise. D'ailleurs, il est temps pour toi de montrer à tous à quel point tu es petite, mais féroce. Alors que le ballon allait se retrouver au sol, un de tes coéquipiers - que tu connais très bien puisqu'il s'agit d'Aoi - se jette au sol et la frappe de sa main pour la renvoyer en l'air. C'est un passeur qui la réceptionne pour te la renvoyer Hebi. Tu es rapide. Agile. Tu t'élances, saute, analyse le camp adverse et frappe de toutes tes forces. Le dernier point annonce la fin du match. Vous avez gagnés.

Le debriefing fait, tu ranges le matériel avec tes camarades et pars dans les vestiaires prendre une douche bien froide, qui te détendra. Et te réveillera, on l'espère. Tu ne comptes pas les minutes où tu laisses l'eau couler. Tu ne te rends même pas compte que toutes les filles sont déjà parties. En sortant, tu sèches rapidement tes cheveux, les laissant naturellement onduler et détacher. Tu t'habilles d'un tout nouvel uniforme - oui parce que tu as encore d'autres choses à faire après le club de volley et remettre ton uniforme de la journée c'est moyen pour toi - une simple chemise blanche et une jupe plissée. Tu prends ton sac avec toi et sors des vestiaires. Il n'y a plus personne.

Un long soupire s'échappe d'entre tes lèvres alors que tu t'avances et de plus en plus prêt de la porte de sortie, tu aperçois un jeune homme et pas n'importe lequel. Le fameux Aoi. Un personnage bien désagréable. Tu ne l'apprécies pas, mais pas du tout. Ce n'est pas le genre de personne que tu veux dans ton entourage. Pour toi, il fait simplement parti du club de volley, tu n'y peux rien. Bien qu'il soit doué pour jouer, c'est un véritable enfoiré. Tu connais son nom. Beaucoup de pauvres filles aux cœurs brisés sont venus se plaindre de lui au comité. Il a déjà eu un avertissement de l'un de tes camarades du comité, mais ça ne la jamais empêcher de continuer. On n'y peut rien. En tout cas, tu ne le portes pas du tout dans ton cœur et sa voix qui résonne dans tes oreilles, te donne envie de vomir.

« Est-ce que je t'ai donné la permission de m'adresser la parole ? » Tu ne daignes même pas le regarder en lui parlant, alors que tu passes lentement à côté de lui. Il ne mérite pas que tu poses ton regard sur lui. Ouais.. Tu n'aimes vraiment pas les mecs comme lui. Il est totalement différent de toi. Toi qui n'a jamais coucher avec personne. Toi qu'on a jamais embrasser. Tu es bien prude comparé à lui.

Sa voix résonne une nouvelle fois dans ta tête. Attends.. Qu'est-ce qu'il a dit déjà ? La météo ? Le parapluie ? Il t'avait tellement mis sur les nerfs en une fraction de seconde que tu n'avais même pas remarqué le temps qu'il faisait. Tu t'arrêtes et lève la tête vers le ciel. Wow.. C'est tellement gris et sombre.. Et il pleut énormément. Pas que tu n'aimes pas la pluie mais..

Un claquement sec et brutal. Un grondement des plus féroces. Un sursaut. Un frisson. Instinctivement, tu attrapes avec ta main droite ce qu'il te vient en premier. Tu es paralysé par la peur. Et oui, la grande Hebi, fille de mafieux a peur de l'orage. Quelle grande nouvelle !

Tu reprends tes esprits après quelques secondes de paralysie. Tu tournes ta tête lentement vers Aoi, les yeux légèrement brillants, remarquant que dans ta panique, ta main c'est accrochée à la manche de son haut. Des yeux écarquillés. Tu retires violemment ta main et te retourne pour ne plus lui faire face. Inconsciemment, tu rougies de honte. Tu n'avais jamais fait ça auparavant. « Ne va rien t'imaginer ! J'ai simplement failli glisser.. Alors, je me suis servi de toi ! » Voix tremblante. La panique. Tu pries pour qu'il n'y est plus de grondement.
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Hebi Yamageshi
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyMer 11 Aoû - 0:27



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Aoi Tsuki
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Stormy link

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Une fille appartenant au comité, son visage ne t’est pas inconnu pour la bonne raison que tu as déjà frôlée le bureau du comité. La raison ? Tu ne l’as toujours pas comprise, pourtant, tu as déjà pris un avertissement. Est-ce ta faute, si les filles tombent amoureuses de toi ? Non. Tu n’y peux rien, si elle tombe sous ton charme. Elles sont naïves et se laissent bernées par l’illusion d’un homme charmant et désirable. Une image, un masque que tu adores porter… Tu n’es pas quelqu’un de violent, de méchant alors leurs cœurs flanchent sans la moindre hésitation. Elles n’essayent même pas de creuser, d’essayer de te comprendre… Pitoyable. Elles ne sont qu’un jouet à tes yeux. Tu aimes les rendre malheureuses, voir leur cœur se briser à l’instant où tu refuses leur avance. Monstre.

Hebi Yamageshi ne t’aime pas, elle a compris ton petit jeu, mais elle est incapable de te freiner. Pourtant, tu ne changes pas ta fausse personnalité. Tu arbores un magnifique sourire avant de lui adresser la parole de manière sympathique et légèrement séductrice comme à ton habitude. La réponse est violente, mais ne te surprend pas. Intérieurement, tu es énervé qu’elle te réponde en se croyant supérieure à ce point… Elle n’est qu’un insecte à tes yeux. Elle ne daigne même pas te regarder, passant à côté de toi. Quel caractère ! Tu es un salopard, mais il n’y a pas que toi qui se trouves être une ordure dans la place. Intéressant. Tu devrais peut-être la corriger. Tu hésites face à son statut dans l’école et c’est compréhensible. Un sifflement sort d’entre tes lèvres. Quel cran de ta part alors que ton corps bouge afin de l’observer. Elle s’arrête ? Qu’est-ce qu’elle va encore te reprocher ? Tu n’as pas encore prononcé le moindre mot.

Un bruit sec, violent représentatif du tonnerre arrive à vos oreilles et la réaction de la demoiselle t’amuse. Tu n’as vraiment aucune compassion en voyant la peur sur le visage de cette dernière. D’ailleurs, sa main attrape quelque chose, il s’agit de ton tee-shirt. Sérieusement ? Elle se prend pour qui la sainte-nitouche. Une vilaine idée émerge de ton cerveau. Horrible personnage. Tu décides d’attraper ton téléphone portable afin de filmer la scène, toute la scène. L’arme du crime en main, tu arrives sur l’appareil photo puis tu lances la vidéo afin de garder en mémoire ce spectacle inattendu. Une vidéo qui aura du poids dans le cas où tu voudrais la ridiculiser, la faire chanter, ou tout simplement te défendre à ta prochaine apparition au comité. Tu réussis à enregistrer sa main agrippant fermement ton haut, son expression lorsqu’elle te regarde avec des yeux brillants reflétant la terreur qu'elle éprouve. Un magnifique spectacle qui te fait jubiler et te retenir de rire. D’ailleurs, tu es d’une grande discrétion. Tu étais de base sur ta messagerie alors cela reste crédible… Tu ne fais rien de mal voyons. Même ses propos sont en cours d’enregistrement malgré son corps dos au tien. Glisser ?! Mais bien sûr… Elle te prend pour un imbécile. C’est mal te connaître. L’orage l'a fait flipper, sa voix, son corps t’indique qu’elle te ment.

« Glisser hein ?! Tu n’as pas à t’inquiéter, ce n’est qu’un petit orage… » Voix calme et rassurante. Tu te penches pour venir murmurer à son oreille. Distance réduite à néant. Vidéo tournant toujours avec un angle sur ses épaules, sa nuque… « Tu peux continuer à t’accrocher à moi, si tu as trop peur, je serais là pour toi » Souffle délicat, intentionné, charmeur… Tu es d’une sincérité à couper le souffle, personne ne pourrait en douter. Mensonge, tu n’es qu’un manipulateur. Tu n’as vraiment peur de rien. Tu es une ordure !

Qu’est-ce que tu fiches ? Tu veux la voir faible, terrorisée et finir par la briser ! Ton objectif est cruel mais très clair. Elle se prend pour une star intouchable, tu vas lui prouver le contraire. Un nouveau grondement résonne et ce dernier est encore plus violent que le premier. Un magnifique éclair apparaît devant vos yeux. Quelle beauté ! Tu souris comme le diable tant qu’elle ne te regarder pas. Le loup commence à tendre le piège pour que l’agneau tombe dedans.
Téléphone portable = Arme du crime

Aoi Tsuki
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Hebi Yamageshi
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FEAT. AOI TSUKI
L'orage. Ta plus grande peur. Que dis-je, ta phobie. Ce grondement qui te terrorise. Qui te rend faible. Qui te fait pleurer. Qui te fait perdre tous moyens. Tu n'y peux rien, c'est un réel traumatisme depuis l'enfance. Tout ça, c'est à cause de ta grand-mère. Cette vieille femme sadique qui t'enfermait dans le jardin, soir d'orage, uniquement parce que tu n'es pas une pure japonaise. Une véritable Yakuza. Pauvre bâtarde. Elle te forçait à rester dehors. Te laissant pleurer, hurler à la mort telle une louve. Tu t'en brisais les cordes vocales. Et pour garder ce traumatisme intact, elle continua à ton adolescence. T'enfermant dans un placard en te faisant écouter en boucle une bande-son d'un grondement incessant. Tu n'arrivais à avoir du réconfort uniquement dans les bras de ta mère avant qu'elle ne perde la vie. À présent, tu essayes d'oublier ce bruit lorsqu'il apparaît en restant sous la douche, te recroquevillant sur toi-même. Tu ne pourras jamais surmonter cette phobie qu'est Mère Nature.

Après le club, tu comptais simplement partir à tes activités, parce que oui, faire partie du comité, c'est aussi du boulot le soir. Il te faut aller dans ta chambre pour continuer à travailler tard le soir, jusqu'au petit matin sûrement. Et oui, c'est dur la vie d'étudiante universitaire qui fait partie du comité des élèves. Bien que tu adores ce boulot, c'est réellement épuisant.

Tu te rends à la porte de sortie du gymnase. En quelques secondes, tu as réussi à avoir une altercation avec un membre du club et pas n'importe lequel. Monsieur Aoi en personne. Il te sort vraiment par les yeux ce garçon ! Aller vite, pars et ne lui adresse plus un mot. Ouais. C'est ce que tu comptais faire avant d'entendre ce terrible grondement qui te paralyse. Qui serre ton cœur. Un poids sur les épaules que tu ne peux enlever. L'orage est finalement de retour pour te jouer un mauvais tour. Et alors que ce grondement te perturbe, tu te rends compte que sous la pression de ce bruit sec et brutal tu venais de t'agripper à la manche de la petite ordure qui se trouvait à côté de toi. Instinctivement et comme à ton habitude, tu mens et nies totalement la situation. De toute façon, c'est impossible qu'il sache pourquoi tu as réagi ainsi. Comme tu lui as si bien dit, tu as glissé..

Tu es dos à lui. Ton corps entier tremble. Tu ne peux lui faire face avec ses yeux brillants, larmes prêtent à glisser sur tes joues roses. Tu ne sais plus quoi faire, vraiment. Comment tu pourrais te sortir de cette galère ? Impossible pour toi de partir en courant sous la pluie, si l'orage gronde à nouveau à ce moment, tu risques d'être bloquée par la paralysie. Tu ne peux pas retourner à l'intérieur du gymnase, le bruit sec de l'orage amplifierait le son dans tes oreilles. Fuir. Mais comment ?

Alors que tu essayes de chercher une solution à toute cette merde, tu peux entendre la voix du jeune brun retentir. Ce n'est qu'un petit orage ? Mes fesses tiens ! Tu es prête à répliquer telle une lionne, mais il vient à ton oreille.. Te murmurer d'une voix tendre quelques mots. Un frisson te parcourt de nouveau ton échine. Le rouge te monte aux joues. Tu peux sentir ton cou et tes oreilles brûlés. Tu n'es pas du tout habituée à ce que l'on t'approche de la sorte et surtout pas dans ton dos. C'est quelque chose qui te met réellement mal à l'aise. Instinctivement, tu viens poser ta main sur ton oreille comme pour la cacher. Tu te retournes et lui fait face tout en reculant de deux pas.

Tes yeux encore brillants vont réellement te trahir. « Ne t'approches pas de moi ! Respectes cette distance où tu auras de lourds problèmes, ordure de Tsuki ! » Et alors que tu comptais prendre tes jambes à ton cou, un tout nouveau grondement se fait entendre. Plus bruyant. Plus puissant. Plus perçant. Ce dernier te fait sursauter. Tu t'accroupies par terre, appuyant sur tes oreilles pour essayer d'atténuer ce bruit affreux qui te pétrifie. Tu trembles de nouveau. Tu baisses la tête, fermant les paupières. Laissant les larmes coulées sur tes joues. Tu te recroquevilles sur toi-même, une fois de plus dans ta vie.

Ton cœur est lourd. Tu sens que tu pourrais t'évanouir de peur, de honte, de gêne à tout moment. Tellement d'émotions fusent en toi que tu n'arrives même plus à réfléchir comme il se doit. Et pourtant, tu arrives tout de même à sortir quelques mots presque inaudibles. « Va-t'en.. » Tu n'es pas prête. Pas du tout à montrer ce côté de toi à qui que ce soit et surtout pas à lui. La faiblesse. Les larmes. L'embarrât. Tu essayes tant bien que mal de baisser la tête au maximum pour qu'il ne puisse pas voir ton visage apeuré, tes yeux larmoyants. Ma pauvre.. Tu ne remarques même pas que tu vas bientôt devenir le gibier d'un parfait chasseur.
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Dernière édition par Hebi Yamageshi le Lun 18 Oct - 23:57, édité 1 fois
Hebi Yamageshi
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyMar 31 Aoû - 2:18



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Tu n’aurais jamais pensé vivre une telle situation ! L’orage t’accorde un magnifique spectacle. Celui d’une demoiselle détestable en train de vivre un moment de faiblesse devant tes yeux. La pauvre petite créature terrorisée par le tonnerre va être dévoré par le diable. Tu ne vas lui laisser aucune chance, tu n’as pas cette bonté et encore moins avec une fille comme elle… Tu n’attends qu’une occasion pour la détruire, la briser et tu comptes bien ne pas laisser passer ta chance ! Ignoble personnage. Tu es en extase face à cette scène. Tu t’empêches de rire, et réagis de manière attentionnée. Manipulateur dans l’âme, tu comptes bien la piéger. D’ailleurs, ton téléphone filme toute la scène afin d’immortaliser cet épisode extraordinaire. Elle a osé attraper ton vêtement après t’avoir recalé sans aucune raison. Elle ose te mentir après t’avoir regardé les larmes aux yeux à cause de sa phobie. Putain, tu veux lui rendre la monnaie de sa pièce à cette connasse. Ton cœur est noir, rempli de haine ! Pourtant, tes gestes reflètent une tendresse infinie. Mensonge indescriptible pour autrui. Tu t’approches délicatement, ta voix s’efforce d’être douce afin de la rassurer. Murmure chaleureux atteignant ses oreilles. Le loup resserrant son emprise sur sa proie. Tu veux la faire craquer… Monstre.
Une fraction de seconde et la demoiselle se retourne afin de te faire face avec un regard qui en dit long… Léger recule pour lui laisser un peu d’espace. Elle souhaite de la distance entre vos deux corps. Elle ose t’insulter. Elle est sérieuse ?! Putain, qu’est-ce qu’elle t’énerve ! Sang bouillonnant à l’intérieur, pendant que ton corps s’efforce d’être détendu, de sourire, de masquer ta véritable intention. On n’oublie pas, mais tu filmes encore la scène. Les deux mains relevées avec une expression d’excuse. Tu ne voulais pas la brusquer, l’énerver… Menteur !

« Excuse-moi… » Mots sincères. Faux !

Un nouveau grondement et le cirque reprend. Elle flippe réellement à cause de l’orage et se retrouve au sol à couvrir ses oreilles. On rappelle que toute la scène est filmée. Elle tremble comme une feuille et semble paralysé par le bruit, la terreur… Pauvre petit chaton. Tu peux clairement apercevoir les larmes couler sur ses joues rosées. Tu es quel genre de monstre ?! Un véritable prédateur.

« Yamageshi… » Petit murmure. Elle arrive à prononcer quelques mots… Comme-ci tu pouvais la laisser là alors qu’elle est terrorisée. Un véritable gentleman n’oserait pas abandonner une femme en détresse. « Impossible ! Je ne vais pas te laisser ici alors que tu as peur ! »

Tu décides de couper ton téléphone. De toute façon, tu as le nécessaire pour la faire chanter. Tu joues ton rôle de sauveur jusqu’au bout. Tu t’agenouilles pour arriver à son niveau. Tes deux mains venant délicatement se poser sur les siennes afin de les attraper. Un premier contact physique. Tes yeux dorés cherchent les siens afin de la réconforter. Finalement, tu l’obliges avec douceur à poser sa tête contre ton torse avant de reprendre la parole avec clarté.

« Tu peux m’insulter, me détester, m’en vouloir pour t’avoir désobéi, mais il est hors de question que je te laisse seule alors que tu es terrifié par cet orage. » Tu fais preuve de compréhension, de compassion, d’amitié pour cette demoiselle. Tu as bientôt fini ton cinéma. Non, nous n’avons encore rien vu… Qu’est-ce que tu comptes faire ? Imbécile ! « Je vais t’amener en lieu sûr alors contente toi de me suivre, je te promets que tu ne risques rien avec moi » Dominant, tu es tellement certain de toi ! Elle n’a pas d’autre option que de te suivre. Tu es le seul à pouvoir l’aider. Elle n’a cas laissé sa fierté de côté. Ta main gauche se dirige sur le menton de la jeune étudiante afin qu’elle te regarde dans les yeux. Tu veux l’embrasser et lui voler ses lèvres, mais impossible. Il n’est pas l’heure, cela compromettrait ton plan. « On y va ! » Sérieux. Tu te lèves avec énergie en la soulevant avec toi, ta main tenant sa main gauche fermement pour qu’elle suive le mouvement. Tu es en colère, car tu vas aller sous l’eau et que tu vas te retrouver tremper, mais c’est un passage obligé pour que ton plan réussisse. Diable. Véritable ordure. Tu l’emmènes avec toi sous la pluie et vous traversez la tempête à deux, mains dans la main, jusqu’à atteindre le bâtiment où se trouvent les dortoirs. Dehors, c’est un véritable déluge qui s’abat sur terre. Vous ne pouvez malheureusement pas esquiver les gouttes d’eau qui vous mouille un peu plus à chaque instant passé à l’extérieur.

Tu ouvres précipitamment la porte d’entrée pour la faire rentrer en première alors qu’un nouveau bruit résonne encore plus violemment que le précédent. Décidemment, l’orage se trouve au-dessus de vous et ne compte pas vous laisser tranquille. Heureusement pour toi et malheureusement pour elle ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres comme on dit… Par contre, vous êtes enfin à l’abri, bien que vous soyez trempés jusqu’aux os à cause de cette traversée express. Tu soupires intérieurement alors que tes yeux tombent sur la demoiselle. Est-ce qu’elle va bien ? En vérité, tu veux que la réponse soit négative. Tu commences à avoir froid et elle doit ressentir la même chose. D’ailleurs, tu n’as toujours pas lâché sa main. Pourquoi ? Tu ne veux pas qu’elle s’échappe. Tu comptes l’emmener jusqu’à ton repère. C’est un endroit calme et chaleureux, sans oublier, qu’elle n’entendra presque plus le bruit qui l’effraye. Donc, tu commences à marcher en vous dirigeant vers les escaliers pour monter à ta chambre étudiante. Tu as facilement compris qu’elle ne supporte pas le bruit d’un orage. Tu pourras lui proposer diverses choses pour lui changer les idées…

Nouveau problème. Il y a des bruits de pas qui se dirigent dans votre direction. Tu t’arrêtes net en la regardant. On peut facilement deviner qu’elle ne va pas bien, qu’elle a peur et surtout qu’elle a pleuré, c’est peut-être même encore le cas… Quoi faire ?! Vite, il faut trouver une solution. Putain ! Réfléchis plus vite. Il se rapproche et là… Un nouveau bruit de tonnerre avec un magnifique éclair apparaît devant vos yeux et tu n’hésites pas à la prendre dans tes bras, enfonçant sa tête contre ton torse pour la protéger, la réconforter. Chevalier servant. Tu caches sa terrible mine désespérée, terrifié et humide à cet homme qui passe à côté de vous. Tu la protèges à contre cœur. Tu veux la briser et pour cela, tu dois d’abord la séduire et refermer le piège entièrement. Ta main caresse avec douceur ses cheveux… Vas-tu prendre une magnifique baffe ?

« Je suis là avec toi, tu ne risques rien… » Murmure d’une extrême douceur et uniquement audible pour la demoiselle. « On y presque » Tu as horreur d’être mouillé. L’eau dégouline sur vos deux corps. Tes cheveux ne ressemblent à rien. C’est vraiment un cauchemar. Tu es pressé de te déshabiller, car tes habits te collent et que tu commences à frissonner de froid. Tu désires l’emmener à ton repère et c’est exactement ce que tu fais…
Un temps orageux !

Aoi Tsuki
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Hebi Yamageshi
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MessageSujet: Re: Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback

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Une journée de merde qui se présente à toi et elle n'est pas prête de se terminer. Tu sens et entends les grondements dans le ciel qui s'assombrit de plus en plus au fil du temps que vous passez tous les deux. Cette phobie qui anime en toi un stress constant. Une envie de te cacher sous un tas de couvertures. Tu voudrais tellement que ta mère soit là pour t'apaiser comme elle le faisait en caressant ta chevelure soyeuse, en te prenant dans ses bras, en te chantant cette berceuse bulgare.

Alors que tu essayes tant bien que mal d'enfoncer ton visage larmoyant dans tes cuisses, te recroquevillant sur toi-même, tu peux sentir la présence d'Aoi, qui te dérange tout particulièrement. Tu ne veux pas qu'il te voit comme ça, bien sûr que non. Tu lui demandes de partir. De te laisser. Un ordre provenant d'une voix tremblotante. Aucune crédibilité.

Il décide de te désobéir et de rester, ne voulant pas te laisser seule ici alors que tu as peur. Un frisson te parcourt l'échine. « Je n'ai pas peur ! Ne dis pas n'importe quoi ! » Alors qu'est-ce que tu fais le visage recouvert, ton corps en position fœtus ? Bah du coup, on se le demande tous. « Dégage et laisse-moi tranquille.. » Voix légèrement tremblante.

Finalement, tu le sens se rapprocher de toi. Il s'agenouille et vient poser délicatement ses mains sur les tiennes. Un touché électrisant qui te perturbe au plus haut point. Et c'est encore pire lorsqu'il décide de te forcer à poser délicatement ta tête contre lui. Ton front collé à son torse. Oh non, ce n'est pas possible. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? Non, non, non ! Tu n'es pas habitué à autant de rapprochement. Pas du tout. C'est la première fois que tu es aussi proche d'un garçon. Inadmissible. Et alors que tu comptais le repousser, il vient prendre la parole une nouvelle fois. Il évoque une fois de plus, le fait que tu es peur de l'orage. Tu t'es vraiment faire prendre comme une débutante. Pendant une année entière à Hinodai, tu as toujours réussi à le cacher à tous et tu n'as même pas pu face à lui ?

Il vient finalement attraper ton menton et te force à lever la tête pour le regarder. « Qu'est-ce que.. » Ta voix se coupe. Tes yeux divaguent lorsque tu croises les siens. Tes joues et tes oreilles deviennent rouge et tu as le cou en feu. Tu sens la chaleur te monter. Trop d'émotions d'un coup vont finir par te tuer Hebi. Vous êtes proches, bien trop proche à ton goût. C'est une habitude pour lui, tu le sais. Mais est-il au courant que tu es bien loin de tout ça ? C'est déjà trop pour toi qu'il te touche ne serait-ce que le petit doigt.

Et c'est à son ton sérieux qu'il te force à te redresser, agrippant fermement ta main. Un léger gémissement inaudible s'échappe d'entre tes lèvres lorsque tu sens cette pression sur ta pauvre petite mimine, recouverte par la sienne. Il en a de la force, pas obligé d'être aussi féroce.. Tu le regardes, surprise par cette réaction. Venant de lui, c'est tout bonnement impossible. Pourquoi est-il si gentil avec toi alors que tu ne peux pas te le voir en peinture ? Aurait-il un semblant d'altruisme qu'il cache à tout le monde ? Ou bien serait-il en train de te mener en bateau ? T'aider pour avoir peut-être la paix du comité ? Toutes ses questions se bousculent dans ta tête, mais la pluie te ramène rapidement à la réalité.

Il t'embarque avec lui et inconsciemment, tu lèves la tête vers le ciel sombre qui gronde de nouveau et c'est à ton tour de forcer ta main dans celle du jeune homme. À cet instant, tu ne penses même pas au fait que tu tiennes la main d'un garçon pour la première fois. C'est à se dire que cet orage te fait perdre la tête.

Aoi ouvre très rapidement les portes du bâtiment et te fais rentrer en première. Tu essayes tant bien que mal de le forcer à relâcher son emprise sur ta main, mais rien y fait. Vous êtes trempés et tu remarques très rapidement ta chemise transparente qui laisse la visibilité aux autres - dans cette situation Aoi - ton soutien-gorge beige. Tu n'as pas le temps de te cacher avec tes mains qu'un nouveau grondement retentit. Tu fermes instinctivement les paupières, sursautant quelque peu, te crispant, avant de resserrer la main du jeune homme et t'accrocher à son bras avec ton autre main, baissant la tête. Putain, mais quand est-ce que tout ça va se terminer ? Jamais, tu le crains. Tu en oublies même ta chemise tiens.

Tu remarques rapidement la nouvelle situation embarrassante dans laquelle tu te trouves. Levant les yeux vers le jeune Aoi. Vos regards se croisent et tu détournes immédiatement le tien, mettant une distance de sécurité entre vous, bien qu'il tienne encore ta main tremblotante. « Maintenant qu'on est là, lâches moi Tsuki. » Une voix plutôt autoritaire. Tu cherches à ce qu'il te lâche et qu'il t'écoute. Parce que tu restes Hebi Yamageshi même si tu as peur de l'orage.

Des bruits de pas retentissent dans l'immeuble. Oh non, surtout pas ça. Tu ne peux pas te permettre d'être vu dans un état comme celui-ci, pendant que l'orage gronde, mais en plus de ça, main dans la main avec Aoi Tsuki. Impossible ! Inimaginable ! Tu n'essayes même pas de réfléchir et tente de t'enlever de l'emprise du garçon à l'aide de ta main libre. Tu veux t'enfuir, loin, très loin d'ici. Vite Aoi, lâches la main..

Un grondement des plus intenses suivi d'un éclair plus que lumineux, parcourant totalement l'espace dans lequel vous vous trouvez. Tu manques de peu de t'effondrer sous cette puissance, mais le jeune brun vient littéralement te sauver. Te prenant totalement dans ses bras. Réduisant à néant la proximité qu'il y avait entre vous. Vos deux corps sont collés l'un à l'autre et par la peur, tu te blottis contre lui, enfonçant ton visage contre son torse comme si tu pouvais te cacher de tout. Sa main vient délicatement caresser ta chevelure malheureusement mouillée, et ce geste te procure un nouveau frisson. Bordel, mais qu'est-ce qu'il se passe ?

Il te force de nouveau à continuer le chemin après que cet inconnu soit passé à côté de vous. Il te murmure que vous êtes presque arrivés. Tu ne sais pas où il t'emmène parce que tu as gardé les yeux fermés et la tête baissée depuis qu'il t'a pris dans ses bras. Moment bien trop gênant pour toi. Ton cœur a tellement palpité vite et fort à ce moment-là, que tu pensais qu'il allait exploser. Il te fait rentrer une nouvelle fois en première et tu entends une porte se refermer derrière vous. Tes paupières s'ouvrent et tes yeux s'écarquillent. Non.. Pas possible. Il n'a tout de même pas osé ? « Tsuki.. Ne me dis pas que tu m'as emmené dans ta chambre ? » Voix tremblotante, stressante.

La chambre d'un homme, Hebi, c'est vraiment quelque chose. Tu ne te sens pas bien, pas bien du tout. Tu es mal à l'aise dans cette pièce. Tu n'as jamais été toute seule avec un garçon dans ce genre d'environnement et ça te fait peur. De plus, il t'a emmené dans le dortoir des garçons. Un lieu où les filles n'ont pas le droit de se rendre. Le comité est très strict à ce sujet et même si tu en fais partie, tu n'as aucun droit d'être ici. Tu pourrais bien perdre ta place au sein du comité ou bien même être renvoyé pendant quelques jours si quelqu'un te voyait ici. Tu es dans un sacré merdier.

Tu te retournes, faisant face au jeune garçon qui se trouvait dos à la porte de la chambre. Retirant violemment ta main de son emprise pour venir la frotter contre toi, pauvre mimine toute rouge. Ton regard croise le sien et tu essayes de rester de marbre, mais ton corps te trahit tellement. Tu trembles parce que tu as froid, tu as peur. « Ecoute.. C'était gentil de ta part de m'avoir.. Aidé.. Bien que super bizarre ceci dit. Mais tu dois me laisser sortir. Je n'ai pas le droit d'être ici.. Alors, laisse moi passer Tsuki. Tu auras de lourds problèmes si tu n'obéis pas. » Tu espères qu'un nouveau grondement ne refasse pas surface.
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Hebi Yamageshi
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyMer 29 Sep - 4:08



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Aoi Tsuki
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Tu n’as jamais autant adoré un orage de toute ta vie. Il faut dire, que ce dernier te permet de jouer et de t’amuser avec une louve devenue un petit agneau… Hebi Yamageshi appartient au comité et tu ne la porte clairement pas dans ton cœur, déjà les personnes lambda ne sont rien à tes yeux, mais cette dernière t’irrite avec son comportement. Elle te déteste et c’est réciproque, pourtant, ce soir, tu t’efforces d’être un être plus que charmant afin qu’elle surmonte sa peur. Tu es son preux chevalier, masque joué à la perfection. Tu veux simplement la briser ou alors te la mettre dans la poche pour que le comité te lâche. En tout cas, tu as déjà réussi à l’aide de ton téléphone portable à enregistrer un magnifique moment de faiblesse. La princesse n’a pas intérêt à faire de vague, à t’énerver ou à te punir pour une raison inconnue. Tu pourras la contrôler, la faire plier à tes moindres désirs… Tu rigoles intérieurement. Tu es vraiment le diable en personne. Monstre.

Tu ne laisses pas le choix à Hebi, tu la diriges sans lui demander son avis, car de toute façon, elle est incapable de prendre la bonne décision. Elle est paralysée par la peur. Finalement, tu n’es peut-être pas si méchant. Euh…enfaîte, si car tu aurais très bien été capable de la laisser dans la mouise si tu n’avais pas vu une opportunité de gagner quelque chose à l’aider. Irrécupérable. Tu sens qu’elle résiste à certains moments, mais il y en a d’autres ou elle est complétement à ta merci… Pauvre petite créature. Tu n’as pourtant pas pitié de cette dernière. Tu n'es donc plus du tout capable de compassion ? Visiblement non. Tu jubiles lorsqu’elle s’agrippe à toi ou quelle cache son minois contre ton torse alors que l’orage retentit. C’est presque adorable… Attention, il ne faudrait pas que ton objectif dérive. Il faut que tu sois prudent et que tu ne dérapes pas, laisses les vilaines pensées de côté. Ce n’est pas le moment d’avoir envie de quelques choses de plus intime, mais elle ne t’aide vraiment pas pour diverses raisons.

Finalement, tu as réussi à l’amener à ton repère. Grand prédateur. Tu adores la regarder réaliser qu’elle se trouve dans ta chambre. La surprise sur son visage t’amuse, mais tu restes avec ton masque d’homme sympathique et serviable. Il y a peut-être un brin d’excuse dans tes yeux… Ce n’est évidemment pas sincère, mais cette dernière n’est pas apte à le comprendre.

« Excuse-moi, mais c’était le meilleur endroit…pour que personne ne puisse te voir dans cet état. J’ai pensé que tu ne voulais pas que les autres saches pour ta phobie de l’orage »

Un point pour le diable. Tu t’excuses sérieusement, tu voulais bien faire et la protéger. Tu sais qu’aucune fille à le droit d’être à cet étage, mais tu as pris le risque…Tu n’avais pas de mauvaise attention. Mensonge. Tu peux voir son inquiétude, le stress monter, mais pour quelle raison ? Elle n’a jamais vu la chambre d’un garçon ou quoi… Tu te questionnes. Elle lâche violemment ta main en te regardant de manière normale. Putain, mais son haut est transparent ! Tu vois clairement la couleur de son soutien-gorge, il est beige. Léger sourire sur ton visage alors que ton regard est discret. Tu mates en faisant attention qu’elle ne remarque rien. Petit pervers.

Tes yeux croisent son regard alors qu’elle essaye d’être forte en tremblant de tout son être. Tu es gentil, mais elle est surprise de cette facette de toi ? Pourquoi ? Tu es un séducteur qui prend soin de ses amis, de ses jouets, de ces pauvres créatures qui te désirent. Tu es sympa comme garçon et beaucoup de personne t’admire. Ton image n’est pas terne dans cette école au contraire, bien que ce ne sois qu’un masque. Elle veut s’évader et essaye de te le prouver en te menaçant. Tu n’apprécies pas ses manières, c’est ainsi qu’elle traite l’homme qui l’aide. Elle a un sérieux problème ! Tu es en colère intérieurement. Mais tu ne laisses rien paraître.

« Tu es frigorifié ! Laisse-moi te passer quelque chose…pour te couvrir » Tu es sûr Aoi ? Tu ne pourras plus la mater… « En plus, tu es sûre de vouloir sortir d’ici » Petite gêne. Tu détournes le regard. « Tu…enfin, ton visage, tes yeux… On peut facilement reconnaître que tu as pleuré. Après, je peux te raccompagner si tu préfères, mais saches que personne ne sera que tu es ici, dans la chambre d’un homme, alors tu peux te reposer un peu le temps que l’orage se calme. » Nouveau grondement qui termine ta phrase. Tu en profites pour fermer la porte à clé avec discrétion. Elle n’a pas pu entendre le bruit grâce à ton copain le tonnerre.

Tu t’éloignes doucement de la porte pour aller chercher un tee-shirt foncé, un pantalon de sport et un gros pull. Tous tes vêtements sentent une odeur agréable, celle de ta lessive, mais il y a également ton odeur dessus. Tu reviens à ses côtés en lui tendant tes affaires…bien que tu préférerais la dénuder et la réchauffer en utilisant ton corps. Ressaisis-toi !

« Pour toi ! Est-ce que tu veux bien te changer ? Tu auras plus chaud. » Tu lui souris tendrement. « Promis, je ne regarde pas ! » Un regard charmant et tu t’éloignes doucement.

Tu veux surtout qu’elle arrête de tremper ton appartement. Elle va salir ta chambre étudiante à ce rythme et tu as horreur de la saleté. D’ailleurs, toi aussi, tu aurais bien besoin de te changer, car tu vas finir par attraper froid. Tu éternues. Dos à elle, tu décides de retirer ton tee-shirt complétement trempé ainsi que ton pantalon. Tu sais qu’elle ne te regardera pas, elle n’est pas de ce genre non ? Et au pire, tu t’en fiche ! Étalon. Homme au corps musclé à souhait. Un dos qui donne envie d'être touché, un fessier musclé et des jambes parfaite. Elle peut mater si elle le désire. Tu l’imagines nu et cela commence à te donner quelques idées. Vilain. Tu cherches des habits à te mettre…

regarde moi ! désire moi !

Aoi Tsuki
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Hebi Yamageshi
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FEAT. AOI TSUKI
Pauvre petite brebis apeurée par les coups de tonnerres, l'orage qui gronde dans le ciel. Tu ne te rends même pas compte que tu es entrée dans le territoire d'un prédateur redoutable. Il a mis son masque et tu ne le remarques même pas. Le loup est venu jusqu'à toi pour t'aider, mais c'est pour mieux te manger.

Tu essayes tant bien que mal Hebi, de faire comprendre à ton camarade qu'il doit te laisser sortir. Tu es effrayée par l'orage, frigorifiée par la pluie qui t'a trempé, gênée par la situation. Tu n'as absolument rien à faire ici ma grande. Le dortoir des garçons. La chambre d'un homme et pas n'importe lequel. On parle bien d'Aoi le tombeur. C'est un parfait séducteur qui sait comment charmer ses proies. Tu le sais au fond Hebi, il obtient toujours ce qu'il veut. Et tu espères ne pas être tombée dans un de ses pièges. « Je te l'ai déjà dit, je n'ai pas peur ! Ta bouche ne fait que mentir.. » Toi qui es pourtant si franche, tu es une bien piètre menteuse aujourd'hui. Et tu oses sans retenue lui dire que c'est un menteur alors qu'à cet instant, il n'y a que la vérité qui sort de ses lèvres ? Idiote.

Au fond, ça t'énerve. Tu n'aimes pas avoir peur, pourtant c'est une grande phobie que tu as là. C'est déjà assez rabaissant de se sentir fragile n'est-ce pas Hebi ? Mais lorsque c'est un homme comme Aoi qui le découvre, c'est encore pire. Tu n'aimes pas cette idée. Tu t'imagines le pire. Et s'il allait le raconter à tout le monde ? Non, impossible. Personne ne le croirait. La parole du don juan d'Hinodai contre celle de l'élève modèle membre du comité ? Impossible. Et puis de toute évidence, il n'a aucune preuve n'est-ce pas ? Alors tu n'auras qu'à ébruiter les rumeurs s'il en balance, comme tu sais si bien le faire. Il n'a pas intérêt à jouer à ce petit jeu avec toi, il risque de perdre. Oui.. S'il n'a aucune preuve.

Il te propose finalement d'au moins prendre quelque chose pour te couvrir. Tu comptais lui répondre fermement avant de t'enfuir de cette chambre, mais il continua de plus belle, ne te laissant même pas le temps de lui répondre. Pleuré ? Non, ce n'est pas possible. Tu prends rapidement ton téléphone qui est dans la poche de ta jupe plissée et regarde ton visage. Oh non. Tes yeux sont rouges et légèrement bouffis. Tu ne pensais pas que ça se verrait à ce point. Tu ne te sens pas bien. Et c'est encore pire puisque Aoi la remarqué ! Tu en trembles de nouveau avant que le tonnerre ne gronde une nouvelle fois. Il est bien moins puissant que lorsque vous étiez dehors. C'est bien plus supportable, malgré que cela te tétanise. Il te propose de rester finalement ici pour te reposer, que l'orage ce calme. Mais tu sais bien que ce genre de temps ne compte pas s'éloigner petit à petit. La pluie risque de se calmer à l'aube, alors que le tonnerre peut continuer sur du long terme. Putain, comment tu vas faire Hebi ? Il est impossible pour toi de rester dans la même pièce qu'un garçon. Que dis-je, qu'Aoi surtout.

Il s'éloigne de toi et revient rapidement en te tendant des affaires plutôt sombres. Hein ? Il veut vraiment que tu portes ces vêtements ? Mais il ne va pas bien ! Jamais de la vie tu ne porteras ses affaires, plutôt mourir ! Et alors que tu baisses le regard pour ranger ton téléphone dans ta poche, tu remarques la transparence de ta chemise blanche. Ton soutien-gorge dévoilé. Oh ça, tu l'avais complètement oublié. Le rouge te monte de nouveau aux joues et tu attrapes brutalement les affaires du jeune brun avant de les coller contre ta poitrine. Tu espères au fond de toi qu'il n'a rien vu. « Ouais.. Je.. Je vais y mettre. » Il s'éloigne alors que tu te mets dans un coin, face au mur, dos à lui. Un long soupire tremblotant s'échappe d'entre tes lèvres. Là, tu n'as vraiment pas d'autres choix. Pour la première fois, tu vas non seulement rester dans la chambre d'un homme en sa présence, mais en plus te changer alors qu'il est juste derrière. Quelle épreuve difficile. « Si tu regardes.. Même un petit coup d'œil.. Je te tue Tsuki. » Voix autoritaire, agressive, mais tout aussi frêle.

Et c'est finalement après quelques secondes de réflexion que tu commences à te déshabiller. Tu déboutonnes ta chemise afin de laisser ton soutien-gorge apparaitre. Tu es hésitante, mais il te faut faire vite. Ton regard se détourne et tu remarques qu'Aoi est toujours habillé et ne te regarde pas. Parfait. Il cherche sûrement des vêtements à se mettre lui aussi. Tu laisses glisser ta chemise jusqu'au sol, laissant l'immense tatouage de serpent qui prend pratiquement la totalité de ton dos à l'air libre. Tu te précipites à enfiler le tee-shirt qu'il t'a donné. Une fois mit, tu te rends compte qu'il est large et long, mais c'est une bonne chose. Tu enlèves ta jupe tout aussi rapidement et met son bas de survêtement de sport. Légèrement large lui aussi. En même temps vous ne faites pas la même taille. Tu as retiré tes chaussures ainsi que tes chaussettes hautes. Préférant rester pieds nus. Tu peux sentir le froid parcourir ton corps et c'est finalement vers ton soutien-gorge que ton attention se pose. Bon. Il est trempé. Comparé à ta culotte qui n'est que très peu mouillé - oui on parle de la pluie - tu vas devoir le retirer pour ne pas mouiller le tee-shirt. L'orage. Aoi. Dortoir des garçons. Se déshabillé. Et maintenant ça ? Mais sérieusement, le sort s'acharne sur toi ?

Un long soupire s'échappe d'entre tes lèvres alors que tu enlèves ton soutien-gorge, faisant passé les brides par tes bras sans retirer le haut que tu portes. C'est parfait. Bien qu'avec le froid et le tissu qui frotte sur ta poitrine, tes tétons pointes littéralement. Mais tu as tellement la tête ailleurs avec tout ça que tu ne le remarques même pas. Tu mets toutes tes affaires dans ton sac avant de prendre le pull dans tes mains. Tu le déplies et vient le ramener jusqu'à ton visage. Wouah. Il sent la lessive et qu'est-ce que c'est ? Un doux parfum ? Non.. L'odeur corporelle d'Aoi ? Tes yeux s'écarquillent et tu deviens rouge pivoine. Mais qu'est-ce que tu es en train de faire Hebi ? Renifler les vêtements d'un homme. Reprends toi, arrêtes de faire des bêtises.

Tu remarques rapidement que le pull est vraiment immense. Tu aurais préféré quelque chose de plus près du corps pour avoir plus chaud. « Dis Tsuki.. Ton pull est vraiment très.. » Tu te retournes et fait face à un Aoi à moiti nu. Seul son caleçon cache le peu de chair qui lui reste. Il est de dos, mais s'en est déjà trop. Tes yeux s'écarquillent de nouveau sous la surprise. Ton teint devient de plus en plus rouge. Ta bouche béante. Quelques secondes de paralysie. Ton cerveau est en surchauffe. Instinctivement et sans comprendre, tu lui balances le pull que tu avais entre les mains avec violence. « Abruti ! Qu'est-ce que tu.. Fous comme ça ?? Habille-toi ! » Tu te retournes rapidement pour faire face au mur. Tu mets tes mains sur ton visage comme si tu essayais de cacher tes yeux alors que le mal était fait. Oh non Hebi. La première fois que tu vois le dos d'un homme, c'est celui d'Aoi ? Quelle plaie ! Mais estime toi heureuse de ne pas avoir vue le devant chérie.
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Hebi Yamageshi
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Aoi Tsuki
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Chevalier d’argent, tu portes secours à une princesse. Diable, elle est loin d’être une princesse à tes yeux. Elle n’est rien d’autre qu’une pauvre petite créature apeurée par un terrible orage. Un allié qui de taille qui te permet un amusement qui réveille petit à petit le diable vivant au plus profond de ton être. Pourtant, ta voix et ton visage sont d’un réconfort sans égal. Tu es d’une tendresse infinie. Masque. Illusion. Ce n’est pas la réalité. Le pire, c’est qu’elle croit à ton cirque et c’est encore plus hilarant. Rire intérieur pour que l’agneau ne se rende pas compte du piège qui se referme.

Beauté et gentillesse sont les meilleures qualités pour voler le cœur d’une femme. Tu le sais très bien et tu joues sans le moindre scrupule avec les sentiments d’autrui, car tu es un manipulateur. Un expert dans ton domaine. Tu lui proposes sympathiquement tes affaires pour que cette dernière n’attrape pas froid. Vous êtes trempés jusqu’aux os ! Tu détestes être mouillé, surtout après avoir pris une bonne douche chaude… Putain, elle va tremper ta chambre. La colère s’empare de ton être à l’idée de faire le ménage, mais lorsque tu vois ses joues rouges, cela t’apaise immédiatement. Elle est mignonne quand elle rougit ! Un sourire s’affiche sur ta belle gueule d’ange. Elle accepte de mettre tes affaires, parfait ! De toute façon, elle n’avait pas trop le choix.

Tu vas dans ton coin, c’est-à-dire près de ton armoire. Tu es dos à la demoiselle pour qu’elle puisse se changer en toute intimité. On repassera pour l’intimité, car en soit, vous êtes dans la même pièce et il te serait facile de l’observer pendant qu’elle se change. D’ailleurs, tu ne tardes pas à entendre sa voix. Elle te menace, une fois de plus, c’est tellement ringard comme phrase. Elle serait bien incapable de te tuer. Tu sais lire dans son esprit, elle se pense forte, mais tu arrives à sentir la fragilité de cette dernière dans l’intonation de sa voix. Grimace visible sur ton visage avant qu’un éternuement de ta part ne se fasse entendre dans la pièce. Tu as froid et tu tremblotes pendant que tes idées se dispersent. À quoi penses-tu mon grand ? Tu l’imagines se déshabiller ? Petit pervers.

Tu mordilles ta lèvre d’envie alors que tes yeux cherchent des habits à te mettre. Bordel, tu as retiré ton tee-shirt et ton pantalon, mais ton boxer n’est pas mouillé. Heureusement, car qu’est-ce que c'est désagréable… Concentration qui se dissipe aussi rapidement qu’elle est arrivée lorsque tu entends la chemise de cette dernière tomber au sol. C’est excitant. Ne pas regarder ! Surtout, ne pas regarder ! Tu dois être gentil et attentionné pour tromper cet agneau. Tu veux voir son corps. Est-elle aussi fine que tu le penses ? Quelles sont ses formes ? Reprends-toi, Aoi ! Tu respires calmement. D’ailleurs, la cicatrice sur ta hanche est parfaitement visible.

Tu veux attraper un pantalon, mais la voix féminine de ta camarade t’interpelle. Elle a encore un problème et avec ton pull cette fois ?! Elle va te rendre dingue…

« Qu’est-ce qu’il y a… ? »

Tu commences à te retourner sans aucune gêne alors que tu es presque nu, il n’y a qu’un boxer sur toi et là… Un pull t’arrive en pleine figure. Putain ! Elle t’a fait peur l’imbécile. Surprise. Elle te traite d’abruti avant de t’ordonner de t’habiller ?! Elle n’est pas logique ou quoi ? Il faut bien que tu te déshabilles pour ensuite t’habiller. Littéralement, tu craques. Tu rigoles à plein poumon. C’est un rire masculin mais mignon qui te représente bien.

« Excuse-moi ! » Rire. Tu baisses le pull pour pouvoir la regarder, l’observer. « Qui s’est rincé l’œil hein ?! » Léger, pique. Tu rigoles. Tu es amusé par la situation. Vilaine. « Je vais m’habiller… » Mais avant, tu as quelque chose à faire. Imbécile, qu’est-ce que tu vas tenter ?

Tu t’approches doucement de la demoiselle avec une petite idée en tête. Elle te paraît tellement timide, elle n’a jamais vu un garçon nu ou quoi ? Il faut dire que tu n’as jamais vu un homme à ses côtés. Est-ce qu’elle a un petit ami ? Tu ne penses pas, qui pourrait bien la supporter avec son sale caractère… Personne à ton avis. Tu souris malicieux. Tu t’arrêtes derrière elle avant de lui prendre la main pour la retourner afin qu’elle te regarde. Chaleur partagée. Tes yeux dorés se plongent dans les siens et tu souris. Un magnifique sourire et tellement sincère.

« Tu es trop mignonne quand tu rougis Yamageshi ! » Séducteur.

Bordel, elle commence à te faire vriller. Tes yeux dérivent et tu remarques qu’elle ne porte pas de soutien-gorge ?! Sérieusement ! Elle veut te charmer, te tenter, que tu cèdes à tes pulsions ? C’est innocent ou volontaire ? Tu doutes. Tu ne fixes pas trop longtemps ses formes surtout que tu observes que ses tétons pointent… Elle cherche les ennuis ? Non, c’est plutôt toi en venant lui faire face alors que tu es à poil, enfin presque. Tu veux l’embrasser et la caresser, mais il n’est pas l’heure de s’amuser. Ah bon ? Qu’est-ce que tu fais depuis tout à l’heure…

Ta main droite s’appuie contre le mur alors que ton corps se rapproche doucement du sien, tu peux voir le dos de la demoiselle se coller au mur de ta chambre. Téméraire. Tu n’as peur de rien. Tu lui tends tendrement ton pull. Gentillesse.

« Tu devrais te couvrir… » Regard sérieux. Bienveillant. Ton visage proche du sien, tes lèvres sexy à la porter des siennes. Ta main gauche libre du pull caresse la chevelure de l’agneau. C’est doux. Tes doigts fins glissent entre ses fins cheveux. Finalement, tu t’écartes de la demoiselle avec délicatesse « Avant d’attraper froid… » Ou plutôt avant que tu lui sautes dessus pour t’avoir laissé voir un tel spectacle. Tu es bien sage pour une ordure. D’habitude, tu aurais jeté un coup d’œil sur son corps alors qu’elle se déshabillait… Bizarre. Et là, tu ne lui sautes pas dessus alors que tu meurs d’envie de l’embrasser, de la câliner, de la réchauffer, de la faire tienne ! Aucun homme n'aurait résisté. Tu penses à Taiga, il serait déjà en train d'essayer de se la faire...

Tu retournes à ton armoire pour enfiler un jean noir et une chemise bleue clair. Tu termines de la boutonner en regardant ton invité. Qu’est-ce que tu vas faire d’elle ?

« Il ne te plaît pas ? Il est trop grand ? Tu en veux un autre ou alors... Tu...Tu ne veux pas porter mon odeur ? » Légère gêne, voir une petite tristesse à l'idée qu'elle n'apprécie pas ton geste.

Tu es un véritable connard et tu comptes la berner jusqu’au bout…
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Aoi Tsuki
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Hebi Yamageshi
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MessageSujet: Re: Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback

FEAT. AOI TSUKI
La chambre d'Aoi. C'est la première fois que tu te retrouves ici. Bien que tu aurais aimé ne jamais y mettre les pieds soit dit en passant. Mais tu n'as pas eu le choix. Enfin, il ne t'a pas laissé le choix surtout. Il t'a embarqué avec lui, tel un preux chevalier secourant sa princesse. Ouais, tu n'y crois pas trop. Il faut dire que tu connais bien le genre de personne qu'il est. Un séducteur. Un don juan. Un homme à femmes - et à hommes d'ailleurs - Un sale type. Un connard. Il joue avec les sentiments des autres et ça l'amuse. Il est doué et tu ne veux pas tomber dans son piège Hebi. Tu es forte et feras en sorte de lui faire face s'il tente quelque chose. Bien qu'en ce moment, ce n'est pas réellement l'impression que tu nous donnes..

Tu attrapes le pull très large et le regarde avant de le ramener jusqu'à ton visage pour sentir l'odeur du jeune garçon. Arrêtes toi Hebi, ça ne te ressemble pas du tout. Serais-tu attirer par l'interdit petite perverse ? Sûrement. Les hommes t'intriguent, mais ce n'est pas pour autant que tu leur sautes dessus, bien au contraire, tu les évites. Quoi qu'il en soit, le pull est trop large pour ton petit gabarit et tu as peur que l'air passe en dessous alors tu te retournes vers Aoi, oubliant totalement que lui aussi, se déshabillait de son côté. Prise de panique, tu lui jettes son haut en pleine figure tout en lui criant dessus, te retournant en cachant ton visage.

Son corps à moitié nu. Seul un caleçon recouvre son intimité. Tu n'as fait que le voir pendant quelques secondes, rien de plus. Alors pourquoi cette image ne quitte pas ton esprit ? Tu avais déjà vu le corps d'un homme auparavant, c'est vrai. Pendant les cours de natation, tous les garçons sont torses nus, mais tu ne fais jamais attention à ça, préférant divaguer ton regard sur les alentours. Tu détournes même les yeux lorsque tes camarades du club de volley relèvent leur tee-shirt pour s'essuyer le visage, montrant leurs beaux abdominaux. Mais le fait de savoir que tu es dans la même pièce que ce gars, à moitié nu, c'est tout autre chose. Totalement différent.

Il rigole. Un rire franc et sincère. Est-ce qu'il trouve la situation amusante ou bien est-ce qu'il se moque de toi ? Ça ne t'étonnerais même pas soit dit en passant. Tes sourcils se froncent légèrement alors que tu caches toujours ton visage. Ça t'énerve. Pourquoi il rit ce crétin ? Qu'est-ce qui peut autant le faire rire ? Tu ne le sais pas toi-même. « Arrêtes de rire ! Et puis.. J'ai rien vu ! » Tu marques un léger tant de pause avant de reprendre. « De toute façon, qui voudrait voir ça.. C'est une vision d'horreur, je vais en faire des cauchemars. » Euh.. Tu ne viens pas exactement de dire que tu n'avais rien vu ? Et maintenant tu oses dire le contraire ? La vu de ce torse t'aurait-il endommagé le cerveau Hebi ? On pense bien oui. Bon, en même temps. On ne va pas se mentir. Aoi est un très bel homme, tu aurais pu en profiter un peu plus de ce corps.

C'est finalement après quelques minutes que tu ressens sa présence dans ton dos. Tu sens une pression qui te pèse. Tu n'aimes pas cette sensation. Et avant même que tu ne fasses quoi que ce soit, tu peux sentir son emprise sur ta main alors qu'il te force à te retourner complètement vers lui. Il plonge son regard doré dans le tien. Sans même regarder, tu le sais, il est encore torse nu, avec seulement son caleçon sur la peau. Tu ne quittes pas ses yeux. Tu ne veux pas divaguer sur son corps. Ce serait très impoli, pervers et puis merde, c'est Aoi Tsuki.

Son sourire charmeur. Son regard séducteur. Sa voix intense. Et puis ses mots.. Tu manques un battement. Ton visage devient rouge pivoine. De la fumée pourrait sortir de tes oreilles si vous étiez dans un cartoon. Tu as chaud tout d'un coup. Tu tournes légèrement la tête sur le côté tout en la baissant quelque peu, cachant ton visage avec ton avant-bras libre. Oui, caches toi, c'est mieux. « Qui rougit ? Crétin.. Je ne vois pas de quoi tu parles. Et ne me dit pas que je suis mignonne, ça fait bizarre venant de toi.. » Ouais, c'est le monde à l'envers. Est-ce qu'il essaye de te mettre encore plus dans l'embarras ? Ou bien il cherche à te faire sortir de tes gonds ?

Tu ne le voulais pas, mais ton regard glisse sur le torse du jeune homme, alors que tu aperçois une cicatrice sur sa hanche. Elle est voyante et assez impressionnante. Depuis quand est-ce qu'il a ça ? À cause de quoi ? De qui ? Attends Hebi, depuis quand tu te soucis de ce gars ? Ce dernier te coupe très rapidement de tes pensées en relâchant ta main pour poser la sienne contre le mur derrière toi. Tu abaisses ton bras pour le regarder alors qu'il se rapproche dangereusement et de ce fait, tu recules jusqu'à ce que ton dos touche la paroi. Il te bloque. Et tu ressens une étrange pression. Sa silhouette remplie la totalité de ton corps. Et alors que tu pensais qu'il allait faire quelque chose de déplacé, il te tend son pull. Il reste toujours attendrissant.

Il est proche, beaucoup trop proche. Vos corps ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Ne parlons même pas de vos lèvres. Il n'a qu'à se pencher légèrement en avant en ta direction pour pouvoir t'embrasser. Cette pensée te fait frissonner. Oh non. Jamais de la vie Aoi te volera ton premier baiser, jamais. Tu le repousseras. Ton visage levé vers le sien, tu prends le pull en main alors qu'il vient glisser ses doigts fins dans ta chevelure. Un frisson te parcourt de nouveau l'échine. Tu n'as jamais eu autant de proximité avec un garçon qu'avec lui. C'est tellement inattendu venant de ta part Hebi. Tu te laisses faire, on ne te connaissait pas aussi docile. Il s'écarte finalement de toi avant de repartir vers son armoire. Ton regard se baisse vers le pull avant de l'enfiler. Tu te retournes de nouveau afin de laisser le jeune homme s'habiller.

Sa voix résonne de nouveau dans la pièce et tu te retournes pour lui faire face - ouf, il est habillé cette fois-ci - restant contre le mur, les mains dans les poches de son pantalon de sport. On peut le voir, tu es tendue. Ton regard divague quelque peu. « Non, ça n'a strictement rien à voir. Je dois dire que j'ai rarement senti une aussi bonne odeur sur un pull.. » Oui, parce que tu es franche quand même Hebi et tu ne peux pas toujours mentir. « Enfin.. Je parle de l'odeur de ta lessive, ne vas rien t'imaginer d'autre. » Ah bah si. « Il était simplement trop large. Mais finalement.. Je me sens bien dedans. » C'est comme être enveloppé dans une grosse couverture. Bon, bien que tu avais très chaud tout à l'heure du à la proximité entre vous, tu es rapidement redevenu frileuse lorsqu'il s'est écarter de toi.

Alors que ton regard glisse dans la pièce, une tonne de questions fusent dans ta tête. Tu aimerais tant les lui poser une par une. Mais tu préfères savoir déjà le plus gros. Tu enlèves tes mains de tes poches pour les croiser sous ta poitrine. « Pourquoi es-tu si gentil et attentionné avec moi ? Ce n'est pas comme si tu m'aimais bien ou quelque chose comme ça.. Tu me détestes et je te déteste. Même au club, on ne se parle même pas. C'est à peine si on se regarde. » Tu marques un temps de pause. « Tu cherches quoi exactement ?.. » Vérité. Tu attends sagement sa réponse.
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Hebi Yamageshi
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyMer 8 Déc - 22:07



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Aoi Tsuki
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Stormy link

Hebi with Aoi


Manipulateur. Séducteur. Intelligent. Tu t’amuses comme un chat jouera avec une petite souris. Tu comptes profiter avant de la dévorer toute crue. Diable. Tu montres un visage sincère, naturel et chaleureux. Est-ce la vérité ou une simple illusion ? Es-tu qu’un monstre ou une part de ce personnage te correspond ? Réponse interdite. Pour le moment, tu te contentes d’être le loup. Tu bernes à merveilles l’agneau se trouvant dans ta chambre. Tu la taquines sans aucun scrupule, au contraire, tu pousses le bouchon plus loin en osant l’approcher et la complimenter. Événement qui te permet d’apprécier un spectacle excitant. Les rougeurs sur son visage te plaisent. Son caractère est intéressant. Elle réplique la vilaine. La perverse qui t’a regardé et osé te mentir… Étalon. Tu voulais qu’elle te regarde comme tu désires que tout le monde te regarde. Tu as un sérieux problème.

Plus tu observes la demoiselle, plus tu découvres une facette d’elle que tu ne soupçonnais pas. Est-elle vraiment si timide habituellement ? L’orage lui a fait perdre la tête ? Elle est si mignonne. Elle est à croquer. Pourtant, tu sais qu’elle n’est pas vraie, c’est une illusion. En vérité, tu ne supportes pas sa présence. Ce genre de personne te donne la gerbe. Tu commences à tomber sous le charme de ses manières, elle se cache, ne voulant pas regarder ton corps nu… Adorable petite créature.

Réaliste et malicieux, tu te contentes de suivre ton plan. Tu restes sage et innocent. Bordel, tu aurais bien envie de la glisser dans ton lit… Calme-toi. Sinon, tu vas ressembler à Taiga ! Elle ne supporte pas le compliment que tu lui as fait, on se demande bien pourquoi, car d’habitude, les filles adorent être chouchoutées. Finalement, elle craque. Tu vois son regard glisser sur ton corps musclé grâce aux entraînements de volley… la coquine ! Donc, elle est intéressée par les garçons. Information intéressante.

Sage, tu te contentes de lui donner ton pull avant d’aller te rhabiller. Calme. Tu essayes de te concentrer. Ne pas penser à la sauter ! Ne pas repenser à ses tétons pointant… Tu es le pire. Elle voulait que tu les voies, ce n’est pas possible. Puis, tu las questionne à propos du pull. Ton odeur ne lui convient pas ? Non, ce n’est pas la raison. Elle vient sérieusement d’avouer qu’elle aime ton odeur ? Tu es sous le choc. Surpris. Tu ressens la sincérité de ses mots… Après, a-t-elle eu l’occasion de sentir beaucoup d’odeur masculine.

« Hum…de la lessive… » Murmure à peine audible. Picotement. Taquinerie.

Tu souris bêtement à la suite de ses propos. Elle se sent bien à l’intérieur de ton pull et toi, qu’est-ce que tu te sentirais bien à l’intérieur d’elle… Stop ! Tu vas arrêter d’être un pervers. En plus, elle fait partie du comité ! Raison invalide pour ne pas la faire tienne. « Il te va bien ! En plus, il tient super chaud ! » Joie. Regard tendre. Mignon. « Sinon, j’ai une couverture propre, si jamais tu n’as pas assez chaud… » Attentionné. Tu essayes de faire quoi là ? De la charmer ? Raté. Elle te pose une question assez piquante. Elle est méfiante, et elle a certainement raison de l’être. Elle énonce des faits réels. Tu la détestes et, tu sais qu’elle ne te porte pas dans son cœur. Elle sait que tu manipules le cœur des étudiantes pour mieux les briser. Après, elle ne peut que supposer ce que tu éprouves. Tu comptes mentir ou être sincère ? Il n’y a qu’une seule manière de t’en sortir…

« Ce n’est pas parce que tu ne me regardes pas, que moi, je ne te regarde pas… » Vois masculine assumée. Putain, tu comptes jouer la victime ? « Je n’ai pas le droit d’être gentil ? Je n’ai pas le droit d’être un homme attentionné ? Tu sais… Je suis plus que l’homme décrit par les filles qui viennent vous voir pour se plaindre de moi. Je n’ai jamais été méchant. » Tu te défends bien. Tu utilises des mots simples et le ton employé est naturel, presque totalement sincère. Quel parfait comédien. Tu n’as pas le choix d’être sympa avec elle, tu ne veux pas qu’elle trempe ton appartement ! Tu n’as pas envie de nettoyer une nouvelle fois… Léger sourire. Regard tendre et légèrement complice. « J’aimerais apprendre à te connaître davantage ! » Sociable. C’est lisible sur ton visage. En as-tu réellement l’envie ? Absolument pas. Tu veux juste découvrir son corps à la limite. « C’est plus fort que moi, je ne pouvais pas te laisser terrorisé à l’extérieur. On a tous une phobie… » Compassion. Pour une fois, tu dis quelque chose de vrai, de sincère. Toi aussi, tu possèdes une phobie. Tu as peur de ton père, de le revoir, qu’il te frappe à nouveau. Un monstre qui te terrorise encore et qui ne cessera peut-être jamais de hanter tes pensées… C’est à cause de lui, que tu es devenu un homme au cœur scellé.

Tu t’avances doucement de la demoiselle. Elle n’a rien à craindre de toi, tu es habillé…

Malheureusement pour cette dernière, l’orage n’a pas complétement disparu. Le tonnerre frappe à nouveau, laissant un magnifique bruit sourd parcourir la pièce !

Tu ouvres légèrement les bras pour qu’elle vienne s’y réfugier, si l’envie la pique à réaliser ce geste d’une proximité importante entre vos deux corps. Ton regard est réconfortant. Illusion. Tu veux qu’elle tombe dans le piège. Tu resserres petit à petit le piège sur la petite souris. Attention à ne pas faire de vague. Tu n’es pas infaillible. « Hebi… » Léger murmure d’une douceur indescriptible. Et puis merde, tu la prends dans tes bras comme pour la protéger. En réalité, tu profites un peu… Coquin. Il ne te reste plus qu’à immortaliser cet instant ! Non, c’est beaucoup trop risqué. Est-ce que tu vas tenter le diable ? Non. Tu vas rester sage, c’est beau d’y croire. Attention, à ce que ton engin ne durcisse pas au contact de la demoiselle… Arrête de penser à te la faire bordel ! C’est beaucoup trop dangereux. Tu n’oublies pas ton objectif principal, la faire souffrir et la ridiculiser ! Tu rigoles intérieurement. Quelle tête va-t-elle tirer quand elle verra qu’elle s’est faîte avoir en beauté ?

Elle sent bon ! Tu te concentres sur son odeur, sur la tienne, sur le mélange qui est en train de naître.
Un temps orageux !


Aoi Tsuki
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyMer 29 Déc - 23:06



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Hebi Yamageshi
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MessageSujet: Re: Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback

FEAT. AOI TSUKI
Tout un tas de questions fusent dans ta tête Hebi. Tu ne comprends pas le comportement d'Aoi qui est pourtant, très malveillant à tes yeux. C'est un homme que tu n'apprécies pas et c'est tout à fait réciproque. C'est bien la première fois que tu trouves quelqu'un qui te déteste autant que tu le détestes. Mais comment se fait-il qu'il soit si attentionné, si attendrissant envers toi à présent ? Tu t'en doutes bien, il doit avoir un plan loufoque en tête et pourtant, l'idée qu'il soit réellement sincère avec toi te traverse l'esprit un court instant. Non.. Vraiment impossible.

En tout cas, on peut clairement avouer que l'un comme l'autre, vous vous trouvez être très bizarres en ce moment. Vous qui ne daignez vous regarder, vous faire la passe lors de vos matchs de volley. Voilà qu'enfermé dans une pièce, la proximité entre vous est infime. D'où vous vient cette idée de vous rapprocher ainsi ? Aussi intensément. C'est absurde. Tu ne comprends pas ses agissements. Mais tu ne te comprends pas non plus Hebi. D'ordinaire, tu l'aurais repousser en lui crachant ton venin au visage. Tu es une personne hautaine qui cherche à écraser les autres comme de vulgaires insectes et particulièrement lui. Alors pourquoi es-tu si docile à présent ? Est-ce que tu arrives à te mettre dans la tête que le seul homme que tu as laissé autant s'approcher de toi, que tu as laissé touché tes cheveux, que tu aurais même pu laissé t'embrasser, c'est Aoi Tsuki ? Mais où va le monde Hebi merde ! Bon.. On va remettre la faute sur la tonnerre et on en discute plus.

Tu enfiles son pull pendant qu'il s'habille. Tu fais rapidement allusion au fait qu'il sent bon, qu'il a une très bonne et douce odeur. Oui, en réalité, tu parles très clairement de son odeur corporelle. Odeur que tu n'as jamais senti excepté peut-être des parfums masculins un peu trop dosés lorsque tu traverses les couloirs. Là.. C'est tout autre chose qui titille tes narines jeune fille. Mais tu lui fais rapidement comprendre que tu mentionnais bien de la lessive et rien d'autre. « Pas la peine, j'ai assez chaud avec. » En réalité, ton corps bouillonne pour le moment, alors c'est sur que t'enrouler dans une couverture, ça risque de te faire tourner la tête. Il ne manquerait plus que tu t'évanouisses dans sa chambre Hebi.

Voilà que finalement, tu te lances. Toutes ces questions qui fusaient dans ta tête, tu veux les poser une par une à Aoi. Tu veux connaître la vérité à son sujet et tu n'y vas pas de main morte, il faut le dire. Il te répond, d'une voix très masculine. Tu l'écoutes attentivement, tes bras croisés sur ta poitrine. Tu es méfiante Hebi, parce que tu ne sais pas s'il ment super bien ou s'il est véritablement sincère avec toi. Et pour une raison que tu ignores, il arrive tout de même à t'attendrir. Une once de culpabilité qu'il te fait ressentir lorsqu'il continu de répondre. Est-ce que tu te serais trompé sur son compte ? Peut-être que ce n'est qu'un gars brisé qui ne recherche que le véritable amour ? De ce fait, il jette toutes celles avec qui il ne ressent pas ce sentiment ? Pour le moment, tu lui laisses le bénéfice du doûte.

Il aimerait apprendre à te connaître. Très étrange de sa part. Depuis le temps que vous exercez le même sport, il n'a jamais essayé de venir te parler. Il te regarde toujours de travers lorsque tu te présentes à lui accompagnée de tout le comité. Aurait-il simplement peur de toi ? Non, ce n'est pas possible. C'est autre chose.. « Hum.. C'est super bizarre venant de toi, mais.. Si tu veux. » Léger sourire presque invisible qui se dessine sur ton visage. Tu ne t'attendais réellement pas à ce genre de situation avec lui, vraiment. « Une phobie plutôt ridicule pour une fille de vingt ans.. » Tu en es consciente. Mais c'est comme ça et tu n'y peux rien. Et en parlant du loup..

Voilà que le tonnerre se remet à gronder dehors. Un bruit sourd. Intensité extrême, te paralysant complètement. Tu sursautes quelque peu. Ton corps une fois de plus crispé, alors que tu aperçois de tes yeux larmoyants, les bras ouverts du jeune homme qui te fait face. Est-ce qu'il cherche à te prendre dans ses bras ? Oui, effectivement. En quelques secondes Hebi, tu hésites. Tes bras que tu décroises très doucement alors qu'il prononce ton nom d'une voix douce. Ce dernier t'agrippe et te prends dans ses bras. Il te plaque littéralement contre lui. Ta poitrine collée à son torse alors qu'il te serre. La proximité entre vous ? Il n'y en a plus, plus rien. Être dans les bras d'un garçon.. C'est tellement rassurant, n'est-ce pas Hebi ?

Le tonnerre refait surface, un bruit plus assourdissant que le premier. Inconsciemment, tes mains glissent dans le dos musclé du jeune homme afin de t'agripper à son haut de tes doigts fins. T'accrochant désespérément à lui comme s'il était ton dernier espoir. Ton corps se collant un peu plus au sien. Ton visage enfoui dans son torse. Sa carrure est impressionnante et tu le ressens maintenant. Tu savais déjà qu'il était grand, bien plus grand que toi Hebi. Mais le fait de ressentir son corps contre lui, te procure une toute nouvelle sensation..

Mais après une bonne longue minute à rester dans ses bras, tu reprends rapidement tes esprits Hebi. Tes doigts relâchent lentement le haut du jeune homme. Tu te rends compte que tu as eu un rapprochement un peu trop intime avec lui. Heureusement que personne ne vous voit, tu serais morte à l'heure qu'il est jeune fille. « Je pense que le tonnerre est parti.. » On peut sentir ta gêne dans ta voix Hebi. Une voix plutôt fébrile, fiévreuse. « Tsuki.. Tu peux me lâcher maintenant.. » Tu as envie de le repousser Hebi. Mais tu n'en as pas la force en réalité. Tu es faible en cet instant et tu ne veux surtout pas le lui montrer. Alors, tu lui demandes simplement de te lâcher.
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Hebi Yamageshi
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Aoi Tsuki
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La distance entre vos deux corps a été anéantie en quelques secondes. Tu peux remercier l’orage qui ne cesse de gronder. Tu prends la demoiselle dans tes bras réconfortants. Protecteur. Homme fort et dominant. Tu réussis à faire preuve de sensibilité. Mensonge. Tu n’es qu’un imposteur. Tu l’as berce d’illusion. Tu n’es pas un prince charmant. Tu n’es pas là pour éteindre la peur qui l’envahit. Pourtant, on dirait bien que tu as gagné. Tu peux sentir ses doigts glisser le long de ton échine. Elle agrippe ton haut ! Victoire. Elle te fait un minimum confiance pour ne pas reculer. Elle a enfin baissé la garde. En plus, elle ose se coller à toi. Répugnant. Cette fille te dégoûte. Elle arrive à te cracher au visage avant de t’enlacer. C’est un spécimen rare. C’est le type de fille qui t’énerve en se croyant supérieur à tout le monde. Elle est si petite… Tu la câlines à contre cœur. Enfin, n’en rajoutes pas. Tu es assez heureux d’avoir une fille de son rang dans tes bras. Exploit extraordinaire. Rire intérieur. On pourrait presque entendre le diable à l’intérieur de toi.

Une minute interminable. Elle reprend ses esprits. Merde, c’est déjà terminé ?! Dommage. Elle prend la parole. Tu peux entendre le timbre de sa voix. Elle est si faible. Pauvre créature. Ton regard doré tombe sur la demoiselle. Un sourire amusé s’affiche sur ton visage alors qu’elle te supplie de la relâcher. Têtu, tu n’écoutes pas vraiment. Tu vois bien qu’elle a besoin d’être soutenu. Tu le comprends à son corps fragile, près à céder face à la terreur. Bizarrement, tu la trouves sexy ! Elle est à croquer. Le prédateur en toi se réveille. Non, il est présent depuis le début, depuis le gymnase. Ce n’est vraiment pas son jour de chance. Ton expression charmante disparaît pour laisser place au monstre qui sommeillait en toi. Un rire s’échappe d’entre tes lèvres. Tu viens de craquer, de céder à tes pulsions…

« J’imagine déjà le gros titre trouvé par le club de journalisme ! L’inaccessible Hebi Yamageshi dans les bras du séducteur d’Hinodai ! » Tu n’arrives pas à t’empêcher de rire. Visage diabolique. Tu exprimes de l’amusement. Vilain. Tu ne desserres pas ton étreinte. Tu continues de la prendre dans tes bras, bien qu’une main se baladant sur son corps arrive à son menton. Tu l’obliges à te regarder dans les yeux. Intensité. « Tu es bien plus mignonne et docile quand tu es terrifié » Honnêteté légèrement blessante. D’habitude, elle est beaucoup plus imposante. Tu n’as jamais été du genre à l’embêter car elle a dû pouvoir dans cette école mais à partir de maintenant tu n’as plus aucune raison de la craindre. Tu as quelque chose pour la faire chanter. Tu as une carte maîtresse que tu comptes bien utiliser à ton avantage. Sourire séducteur. Sourire dominant. Sourire amusé. Le diable. Tu es son sosie à cet instant précis.

Tu es imposant, d’ailleurs, tu ne tardes pas à bouger pour la plaquer contre le mur. Un mélange de douceur et de brutalité. Elle n’a pas eu mal, tu n’es pas une brute. Tu libères son corps de ton emprise, enfin, tu relèves toujours son visage vers toi. Tu veux voir ses yeux perturbés. Tu veux voir la surprise sur son visage. Tu veux rire de sa réaction. Tu veux même apercevoir la colère l’envahir. Tordu. Tu n’es pas un gentleman. Elle avait raison sur ton compte et pourtant, tu étais tellement différent enfant. C’est triste d’en arriver à ce stade…

Ta main libre attrape ton téléphone. Arme du crime. Nouvelle photo. Immortalisation de cet instant de puissance. « Tu aurais dû écouter ton instinct. Tu me déçois… » Réalité prononcée avec une voix blessante. Nouveau rire. Insolence. Tu as conscience de ton comportement. Tu sais que tu ne pourras pas faire machine arrière. Tu t’en fiches. Mordillement de lèvre. Mine de rien, la sainte-ni-touche t’excite légèrement. Est-ce l’innocence de cette dernière qui te titille ? Peut-être. Il y a tout de même quelque chose qui te révulse chez elle, son caractère d’être supérieur. Tu vas l’humilier, tu vas la déstabiliser, tu vas l’utiliser pour te couvrir grâce à la vidéo humiliante que tu as réussi à prendre plus tôt. Horrible personnage. Bourreau. Tu ne ranges pas ton téléphone, mais tu le sécurises. Tu ne voudrais pas qu’elle casse ton moyen de communication. Elle pourrait se débattre. Tu te doutes qu’elle ne va pas rester planter là sans rien faire à moins que ton ami le tonnerre pointe à nouveau le bout de son nez.

Tu es son pire cauchemar à cet instant précis. Lèvres tièdes s’approchant de ta proie. Ton souffle chaud se mélange au sien alors que le tonnerre réapparaît. Situation amusante. Est-ce que tu comptes vraiment l’embrasser ? Est-ce que tu comptes vraiment t’amuser avec son corps ? Tu n’es pas le genre d’homme à abuser des filles. On peut se plaindre de toi, de ton côté séducteur, mais tu ne forces aucune fille à faire des galipettes. Par contre, tu voles toujours les lèvres des filles qui t’intriguent, malheureusement, cette dernière n’aura pas cet honneur. Tu la méprises. Tu la détestes.

« Tu essayais de me faire des avances en retirant ton soutien-gorge ? Ne t’inquiète pas, je ne compte rien faire avec toi ! Tu es trop...innocente ?!» Sourire amusé. Tu te moques. Attaque. Tu veux blesser son estime. Elle n’est pas assez bien pour toi. Petit rire alors que tu t’éloignes doucement de la soi-disant princesse.
Un temps orageux !

Aoi Tsuki
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyLun 7 Mar - 18:51



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Hebi Yamageshi
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MessageSujet: Re: Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback

FEAT. AOI TSUKI
Ses bras si réconfortants t'apaisent. Tu aimerais que ce moment perdure encore et encore. Tu n'avais jamais ressenti une telle sensation. Toi qui n'as jamais approché de trop près le sexe opposé. Toi qui n'as jamais eu le droit à une proximité pareille dû à ton statut de fille de mafieux. Mais voilà que ce jeune homme se permet de briser toutes tes règles. Même celles imposés par ta famille. Si ça se sait, tu es morte Hebi, tu en es consciente. Nan, tu n'en es pas consciente pour le moment. Tu es sur un petit nuage qui va bientôt s'assombrir afin de te foudroyer de plein fouet. Tu n'es pas prête à ce qui t'attend.

La voix d'Aoi retentit comme un écho dans la pièce. Cette voix si.. Hautaine. Si amusé. Qu'est-ce qui lui arrive tout à coup ? Et puis, ses paroles.. Est-ce qu'il te taquine simplement ou bien serait-ce autre chose de bien plus fourbe ? Ce rire qui te transperce de l'intérieur. Il t'aura fallu une fraction de seconde avant de comprendre la situation. La putain de situation dans laquelle tu te trouves actuellement. Sa main remonte jusqu'à ton menton afin de relever ton visage pour que tu lui offres le plus beau des spectacles. Une jeune fille perturbée par ses émotions. On peut apercevoir tes yeux écarquillés par la surprise. Mais ton air ne montre que de la haine et du dégoût. Tu le comprends. Tu t'es fait berné par le diable en personne chérie. Tu dégringoles de ton piédestal.

Il te rabaisse par ses mots. Par l'intonation de sa voix qui te prouve très clairement qu'il est supérieur à toi à cet instant. Tu es chamboulée Hebi. Mitigé entre la colère et la honte. Sentiment de culpabilité. Tu t'en veux tellement d'avoir pu croire à toutes ses idioties venant de lui. Cet idiot. Que dis-je, cette ordure de première qui t'a manipuler depuis le commencement. Pourquoi es-tu tombé dans le piège de ce loup ? Ouais, remettons encore la faute sur le tonnerre.

Tu tentes vainement de te dégager de son emprise. Tes mains qui glissent sur son torse afin de le repousser, alors que tu es pleinement affaibli par toutes ses émotions qui te submergent. « Lâche-moi espèce de.. » Pas le temps de l'insulter comme tu le voudrais. Il te bouscule contre le mur, t'adosse à lui avec une certaine brutalité qui se trouve être plus douce que tu ne l'aurais imaginé. Ta mâchoire se resserre tout comme tes petits points. Dis donc, tu montrerais presque les crocs jeune fille. Espérons pour toi que tes forces te reviennent rapidement. Il serait préférable de fuir à toute vitesse. Oui, parce que tu pourrais le frapper Hebi. Mais est-ce que tu en as le droit ? Tu n'as pas envie de perdre ton rang au sein du comité. Qu'est-ce que tu deviendrais si tu oserais toucher à la joue de Aoi Tsuki ? Une paria bien sûr.

Finalement, tu arrives à le repousser légèrement, mais seulement de quelques centimètres à peine. Puis vient un flash. Un son que tu ne connais que trop bien. Tes yeux rivés sur le téléphone du garçon. Est-ce qu'il aurait ? Non.. Il n'aurait tout de même pas osé faire ça ? Ce petit con vient de te prendre en photo. Et sur cette photo on pourra clairement voir sa main sur ton menton, tes yeux encore larmoyants, la détresse sur ton visage et puis.. Les vêtements d'un homme sur ton corps. Par instinct Hebi, tu tentes d'attraper son téléphone de ses mains. « Efface ça tout de suite ! » Il le cache de ta vue afin que tu ne puisses pas le prendre. « Dépêche toi Aoi ! » Il n'y a plus de formalité à présent. La colère t'a même poussé à l'appeler par son prénom. Une première.

Un tas de suppositions te submergent en cet instant. Qu'est-ce qu'il compte faire de cette photo ? Est-ce qu'il va la publier sur le journal de l'école ? Est-ce qu'il va en faire des copies folles et les accrocher sur tous les murs d'Hinodai ? Est-ce qu'il compte la poster sur les réseaux ? Tu imagines le pire Hebi. Si cette photo venait à sortir, tu serais foutue. Clairement, foutue. Tu serais sûrement rejeté par le comité. Tu deviendrais la risée de tous les étudiants, plus personne ne te prendrait au sérieux. Tu n'auras plus ta place dans les hauts gradés. Puis viendra le pire.. Tu finiras marié dès lors où ton père aura appris pour ce scandale.

Et alors que tu pensais à tout ça, ton esprit revient à la réalité lorsque le jeune homme se rapproche un peu plus de toi. Ses lèvres sont assez proches des tiennes pour que tu puisses sentir son souffle chaud. Le tonnerre gronde de nouveau et tu t'agrippes à lui comme une pauvre petite créature craintive. Tu le repoussais il y a de ça quelques secondes et voilà que tu t'efforces de le garder près de toi. Ce n'est plus une protection Hebi. Ton visage se tourne lorsqu'il s'approche de trop près de toi. On ne sait jamais avec lui. Mais finalement, il t'avoue qu'il ne te fera rien. Tu ne fais même pas apte de ses paroles. Tu es encore sous le choc de cet évènement. Tu ne penses qu'à la photo pour le moment. Tu as peur Hebi, vraiment. Il a absolument tout ton avenir entre ses mains.

Après quelques secondes, Aoi s'éloigne de toi, tu le relâches au passage, laissant une distance plus que raisonnable entre vous. Même si tu aurais aimé qu'il soit à l'autre bout de la Terre hein. Tes bras viennent cacher légèrement ta poitrine. Tu n'as peut-être pas rétorqué à ses mots, mais tu les as entendus. Tu es tremblotante, comme-ci tu étais frigorifiée, alors que ton sang bouillonne en toi. Tu ne sais pas réellement quoi faire dans cette situation. Fuis ma belle, ce sera mieux. Ses affaires, tu les brûleras au pire des cas. Tu profites de la distance entre vous, ainsi que le calme de la tempête pour prendre ton sac en main et foncer vers la porte d'entrée. Là, tu te fous dans la merde en vrai si tu sors et que tu tombes nez à nez avec un garçon du dortoir. Mais en vrai, est-ce que là, maintenant, tout de suite tu y penses ? De toute façon, il t'est impossible de sortir chérie. Tu remarques que la porte est fermée à clé. Putain, c'est quoi ce délire.. « Sale taré.. » C'est pas possible, le gars avait vraiment tout prévu depuis le début. Pas besoin de lui demander la clé, il ne te laissera pas sortir comme ça de toute façon. « Aussi fou que son pote.. » Voix presque inaudible, mais on sait très bien de qui tu parles. Son meilleur ami Taiga. Lui aussi n'est pas net dans sa tête. Mais tu n'aurais jamais pensé Aoi aussi timbré que lui.

Tu te retournes finalement vers ce monstre qui doit encore sourire à cet instant. Tes yeux légèrement gonflés par tes pleurs ne montrent plus que de la haine pour lui. Reprend tes esprits un court instant Hebi. Tu as besoin de rester calmer.. Ouais, tu n'as qu'une seule carte à jouer maintenant et on croise les doigts pour que cela fonctionne. Tu lâches un long soupire avant de te coller contre la porte de la chambre, ton sac dans tes bras que tu colles contre toi comme si c'était un bouclier. « Qu'est-ce que tu veux de moi au juste ? » On peut sentir vraiment de la colère dans ta voix. Mais une once de peur est également présente. Tu ne fais plus la fière Hebi. Parce que maintenant, tu vas devoir essayer de l'attendrir afin qu'il supprime cette photo. « Tu veux que le comité te lâche la grappe ? Je peux enlever tes avertissements si tu veux.. » Wouaaah, t'es vraiment tomber bien bas. « C'est un bon compromis non ? Tu supprimes la photo et en échange.. Je ferai ce que tu me demandes ?.. » Tout ce qu'il demande ?
Can you feel my heart

Hebi Yamageshi
Stormy link ! [Privé Hebi] Flashback EmptyMar 31 Mai - 18:57



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