Can we touch the sky ? (Ft. Aoi Tsuki)

Une après-midi déjà bien entamée puisque tu te trouves encore sur le terrain de volley. Un club indispensable à ton bien-être, il te permet d’exprimer toutes tes émotions, de te défouler et de laisser place à un homme talentueux. Tu pratiques ce sport depuis tellement d’années qu’on ne peut pas le compter avec tes deux mains. Ambiance particulière qui te donne envie de te donner à fond surtout quand la tension de l’équipe monte afin de gagner. Ici, il s’agit d’un simple match d’entraînement pourtant la tension est palpable. Les deux équipes souhaitent remporter la victoire, mais…il n’y en aura qu’une seule ! Mouvement afin d’atteindre la balle de volley, il ne faut pas qu’elle touche le sol. Objectif atteint, tu l’as renvois avec difficulté au passeur de l’équipe. Ils avaient presque réussi, mais tu es un défenseur têtu et tant que la balle ne rebondit pas sur le sol, tu t’élances peu importe les conséquences. C’est au tour des attaquants de faire leur boulot… Réussite ! Un bruit sourd retentit dans la salle signe de notre victoire. Enfin, ce n’est pas encore terminé. Pourtant, mon regard se pose sur une merveilleuse créature. Un immense sourire s’affiche sur ton visage d’ange.

Main essuyant ta sueur… Tu ne tardes pas à courir en direction de d’Hime qui vient de te faire un signe. Tu te permets de sortir du terrain afin de t’approcher au plus près d’elle. Une phrase qui te fait éclater de rire et te donne envie d’être particulièrement taquin. Un début d’approche, un visage s’approchant du sien avec un regard de tombeur. « C’est comme cela que tu m’accueilles ! » Tu feintes d’être choqué. « Je ne comprends absolument pas ! Je sens la rose ! Attends que je te fasse un câlin » Tes mains commencent à se poser sur les hanches de la demoiselle, un câlin, une chatouille, c’est difficile à décrire, mais tu l’embêtes un peu avant qu’elle ne continue…

Visage plus calme et montrant ta joie. Elle veut passer un peu de temps en ta compagnie ? Tu es déjà très content qu’elle soit venue te trouver, ici, devant tout le monde. On vous regarde, mais qui ne le fait pas ? Tu es tout le temps regardé et tu imagines que c’est la même chose pour ta petite copine. « Tu ne me déranges pas. On a déjà fini les activités de clubs, on s’entraînait en plus… » Légère pause. « J’arri… » Quelqu’un ose t’interrompre.

« Hey Tsuki-san !! Dépêche-toi de revenir ! On doit finir le set ! » « Oui ! Aller, tu séduiras un autre jour ! » « Laisse ta conquête de côté ! » Diverses phrases venant des membres de ton équipe.

Par contre, les joueurs adverses semblent d’un avis différent. « Il a trop peur de rester ! » « Non, tu as raison, va-t'en ! » Il te cherche ? Ils vont te trouver. Le capitaine que tu connais plutôt bien se marre en regardant la scène. Les pires coéquipiers… Les rires s’échappent dans sur le terrain ou à côté. Je détourne le regard pour les apercevoir avec un sourire narquois. Un léger rire. « J’arriveee ! » Réponse à leur demande. Puis, je plonge mon regard dans celui de ma véritable partenaire. « Laisse-moi deux petites minutes, s’il te plaît. Je reviens de tout de suite… » Une requête nécessaire pour votre future tranquillité. « Tsuki-san ! » Ils sont insupportables. Un dernier sourire et tu t’écartes de l’étudiante pour retourner sur le terrain.

« Un seul service pour vous montrer qui domine le jeu ! » Véritable menace. Un regard dominateur, l’équipe en face ne rigole plus et se met en position. Tension palpable. Ballon en main que tu touches tranquillement en te plaçant. Respiration lente. Tu n’as absolument pas la pression. Tu dois réussir pour les faire taire. Certains anciens sont joueurs et veulent te déstabiliser. « C’est sa copine ? Elle est mignonne. » « Non, juste une fille de plus j’imagine. La pauvre…je serais là pour la consoler. » Quelques murmures sur cette dernière. Tu t’en fiches ? Oui et non. Ils payeront plus tard. Concentration au maximum. Tu lances le ballon en l’air avant de plier les genoux pour te dégager du sol dans un saut d’une hauteur plus que correct. Bonne extension. Tes yeux ne quittent pas le ballon alors que ton sourire s’affiche. À quoi tu penses ? Tu maîtrises n’est-ce pas ? Tu vas être vilain ? Oh que oui ! Ta main heurte le ballon avec un placement de paume parfait sur la surface du ballon afin de le propulser à une vitesse folle de l’autre côté du terrain. Contrôle. Bruit sourd informant que le ballon de volley a atterri sur le sol pile quelques millimètres avant la ligne. Défenseurs ayant abandonné en pensant qu’elle allait sortir des lignes… Impossible. Le service, c’est ta spécialité. Horrible créature.

« Putain les mecs ! » Mots de dégoûts.
Cris de joie venant de ton équipe. « On a gagné le set ! »

Tu te contentes de sourire de manière amusée à l’équipe adverse. « A la prochaine les débutants ! » Tu es cruel. Ils ne sont qu’en première année en face, mais ils t’ont cherché et encore, ils ont eu de la chance qu’il ne reste qu’un point à marquer…

Tu fais un signe de la main pour leur dire au revoir et tu te dépêches de retourner auprès de ta copine. Tu n’as pas oublié les paroles des aînés… Tu t’approches, tes deux mains se posent sur ses joues. Un sourire séducteur avant de l’embrasser. Un doux et petit baiser. Lèvres s’entremêlant alors que vous avez les feux des projecteurs sur vous. Tu prends ce que tu veux, quand tu veux ! Il y a certaines choses qui n’ont pas changé.

« Tu avais une idée précise en tête ? Par contre, il faut au préalable, que je passe à mon appartement pour prendre une petite douche, car apparemment, je sens très mauvais…C’est une étudiante qui m’a informé. » Un sourire amusé avant de reprendre une certaine distance. Tu marches doucement pour qu’elle te suive, car tu dois attraper ton sac de sport avant de retourner à ta chambre étudiante. Tu es un peu essoufflé après autant de sport, vous avez bien forcé aujourd’hui tout de même. Tu te penches, main venant attrapé ton sac de sport pour y sortir une bouteille d’eau afin de t’hydrater.

Il parait que tu sens mauvais et la demoiselle le confirme avec amusement. La vilaine ! Mais elle raison et tu le sais, c’est évident avec la sueur qui dégouline le long de ton corps. Au moins, on peut dire que tu t’es donné à fond. C’est normal, il y a un match bientôt et il faut être le meilleur pour y participer. Bref, elle te confirme avoir une idée et elle, t’en as même parlé ? Il y avait cet endroit en hauteur, est-ce que ça serait ce lieu ? Certainement. De toute façon, peu importe le lieu, tu es ravi d’être en sa compagnie. Vous quittez le complexe sportif afin d’atteindre ton appartement. Un sentiment étrange envahissant ta poitrine, rappelle d’un moment de faiblesse, de sincérité, d’une claque en pleine figure… Elle te saute limite dessus pour un baiser que tu prolonges avant qu’elle ne t’ordonne de filer à la douche. Tu rigoles de bon cœur en la regardant. Tu déposes ton sac de sport et… « Je vais me dépêcher ! » Obéissant, tu retires tes lentilles de couleur, puis, tu attrapes ta trousse de toilette comportant tout le nécessaire et une serviette qui te permettra de te sécher. Tu retournes auprès de ta petite amie pour lui voler ses lèvres avant d’ouvrir la porte. « Fait comme chez toi ! » Un dernier mot, un dernier regard, un dernier sourire joyeux et la porte se ferme.

Ton corps se dirige vers les douches communes pendant que ta petite amie à le champ libre dans ton espace personnel. Chambre propre et rangée à la perfection. Les diverses livres de médecines se trouvent rangés sur le bureau, à croire que tu ne les utilises pas, pourtant tes notes sont excellentes. La cuisine est propre et la vaisselle lavée et rangée, même celle du matin. Il n’y a pas d’affaires sales au sol, tout se trouve dans un panier. Le lit est fait et la pièce sent bon l’aération quotidienne. (les revues d’adultes sont placées en lieu sûr) La seule chose sortie et qui casse ce côté maniaque semble être une pochette à dessin ainsi que du matériel à dessin. Il y a un croquis sur la table, un moment du quotidien. Il s’agit d’un dessin d’une femme en train de faire le petit-déjeuner ou en tout cas, de préparer un bon repas. La personne se trouve de dos, donc impossible de la reconnaître, bien qu’on ait une idée de qui il s’agit… La vue provient de quelqu’un qui la regarde assis, certainement au niveau de la table à manger. Dernièrement, tu es vraiment inspiré.

Tu arrives rapidement au niveau des douches communes, tu t’installes rapidement. L’eau chaud vient doucement couler sur ta peau mouillée par la sueur. Tu ne traînes pas trop sous la douche afin de ne pas faire attendre la demoiselle qui fait battre ton cœur. L’eau s’éteint et tu sors pour te sécher. Une fois, ta serviette autour de la taille, tu rebrousses chemin jusqu’à ta chambre étudiante. Tu aurais pu prendre tes habits pour t’habiller directement aux douches communes, mais tu aimes te pavaner et montrer ton beau corps inaccessible. Irrécupérable. Certaines choses n’ont pas changé… Après, tu ne fais rien de mal et puis certains sont heureux de profiter de tes abdominaux.

La porte s’ouvre et tu regardes la demoiselle. Un sourire séducteur d’affiché. Tes yeux bleu clair soutiennent son regard avec intensité. Tu t’approches de la demoiselle en réclamant un câlin, tu ne demandes rien, tu viens te coller à cette dernière en lui retirant le téléphone des mains, le posant sur le côté. Tu l’embrasses passionnément. Il n’y a qu’une serviette qui sépare ton corps nu de cette jeune étudiante. « Mademoiselle est satisfaite de mon odeur ? » Tu rigoles en volant une nouvelle fois ses lèvres, main caressant son visage pour s’arrêter au niveau de son menton que tu soulèves légèrement pour qu’elle te regarde. « J’adore tes yeux ! » Un compliment venant d’un séducteur hors pair, mais tu es sincère. Il est temps d’arrêter tes bêtises, tu te retires d’Hime afin d’aller vers ton armoire. Dos à ta petite copine, tu réfléchis. Un jean noir avec une chemise blanche, un classique qui fait fureur sans oublier la ceinture. Tu te tournes vers la demoiselle en boutonnant ta chemise. « Alors, ta journée, c’est bien passé ? Les cours étaient intéressants ? » Évidemment que tu t’intéresses à cette dernière. Tu vas te passer un coup de brosse pour dompter tes beaux cheveux noirs… Est-ce que tu mets tes lentilles ? Tu enfiles une montre en pensant à la réponse. « J’emmène ma pochette à dessin, il y a quelque chose que je veux te montrer quand on y sera ! » Finalement, tu ne mets pas tes lentilles, tu vas la dévorer de tes yeux azur… Tu vas à ton bureau pour prendre le nécessaire ainsi que ton portefeuille. « J’espère qu’on arrivera à temps, pour profiter du meilleur moment et qu’on puisse prendre une belle photo de nous deux » Tu proposes d’immortaliser ce moment, de vous créer de nouveaux souvenirs ensemble. Depuis quand es-tu romantique ? Il faut bien l’être pour séduire…

Une réclamation d’attention absolue. Tu veux que ses yeux te regardent, que son corps accepte le tien dans une douce étreinte. Un léger rire face à la réponse de la demoiselle. Tu la séduis ? Oui, tu aimes ce petit jeu, même avec ta petite copine. Tu veux la charmer et obtenir son amour infini. Elle t’a déjà avoué ses sentiments, il serait temps de lui rendre ? Il est trop tôt. Esprit indomptable et refusant de regarder la réalité bien que ton cœur t’expose continuellement la vérité. Tu te retires pour t’habiller alors qu’Hime te pose une question ayant du sens. Pourquoi mets-tu des lentilles Aoi ? C’est vrai qu’elle ne t’a jamais rien demandé à ce sujet pourtant, elle t’a principalement vu avec tes belles lentilles dorées. Qu’est-ce que tu cherches à faire en cachant ton magnifique regard azur ? Un changement, tu avais besoin d’une touche d’originalité pour oublier le passé. Tu voulais que ce regard bleu d’une sincérité exemplaire soit invisible pour autrui. Pourquoi ? Ton regard c’est ce qui transmet tes émotions, ton ressenti, et ce qui te rappelle à quel point tu as été faible lors du début de ton adolescence. Dramatique, tu revois encore les traces des coups de ton père sur le visage, tu revois ce regard triste d’enfant battu… Bref, tu avais besoin d’un renouveau bien que maintenant, tu acceptes de plus en plus de délaisser ses lentilles en présence d’Hime.

« J’avais besoin de changement, d’une touche d’originalité… Je ne voulais plus voir ses yeux bleus » Tu es sincère, te montrant faible pourtant tu sembles tellement fort à cet instant précis face à un passé tragique. Léger silence alors que tu te tournes vers cette dernière. « Ce regard…me rappelait la tristesse de mon passé alors c’était l’occasion de tenter les lentilles de couleur, j’en avais très envie et j’ai décidé d’avoir un regard doré. Tu n’aimes pas ? » Une question importante à tes yeux. Tu aimes ces lentilles car elles ton aidé à surmonter ton passé bien qu’aujourd’hui, tu apprécies de revoir ce regard bleu clair surtout en présence de ta bien-aimée. D’ailleurs, tu lui fais l’honneur de le garder pour la soirée.

« Donc, tu as étudié des œuvres sympas, en tout cas, j’imagine. » Un sourire s’affichant sur ton regard alors que tu brosses tes cheveux. « Oui, j’ai renforcé mes connaissances en génétique aujourd’hui, c’est une matière qui m’intéresse sérieusement. »

Tu termines de te préparer en lui indiquant que tu emmènes ta pochette. Après tout, il y a un dessin que tu meurs d’envie de lui montrer. Tu espères qu’il lui plaira, c’est que tu t’es mis la pression pour qu’il soit parfait… Tu ne veux pas la décevoir. Tu attrapes tout le nécessaire ainsi que ta pochette à dessin. Est-ce que tu prends à manger ? Questionnement que tu t’imposes pendant que tu fais le romantique. Mais la réponse de ta partenaire te fait sourire et la regarder avec un regard doux. Tu oublies ton petit creux pour lui répondre avec énergie. « Oui ! Je suis prêt ! »

Vous partez donc en direction d’un lieu que tu as hâte de découvrir. Il parait que la vue est à couper le souffle, tu as fait quelques recherches depuis qu’elle t’en a parlé. Elle te parle immédiatement de nourriture, elle te connaît de mieux en mieux. Tu ne peux t’empêcher de rire en l’écoutant. « Tu vas me prendre pour un dalleux, si ce n’est pas déjà le cas ! » Ton cœur a accéléré l’espace d’un instant. C’est agréable de savoir que quelqu’un s’intéresse véritablement à toi, n’est-ce pas ? Oui. Elle s’approche pour venir attraper ta main, doigts s’entremêlant pour ton plus grand plaisir. Tu serres tendrement ta main sur la sienne avant de te pencher, tu casses le rythme de votre marche, mais tu déposes un baiser sur le côté de sa tête. « Merci de penser à mon estomac » Tu lui souris sincèrement reconnaissant. Puis, vous reprenez une marche normale alors qu’elle te demande quelque chose. Elle sait que les anciens ont parlé sur elle, les abrutis n’ont certainement pas été discret en la dévisageant… Les pires ! Elle fait sa petite curieuse tout de même. Tu n’étais pas vraiment très content de leurs réflexions, surtout qu’un voulait la prendre dans ses bras ! Il va payer…

« Les anciens te trouvaient à leurs goûts et disaient qu’ils seraient présents pour te réconforter lorsque j’aurais brisé tes espoirs qu’un jour, je sois totalement tien… » Ta voix est légèrement colérique et on comprend facilement que tu es irrité par leur propos. Ta main resserre l’emprise sur ta pochette, mais également sur la main d’Hime. Personne ne posera les mains sur ta protégée ? Il ne vaut mieux pas s’en prendre au grand méchant loup. Tu tournes la tête pour la regarder avec ton côté dominant. « Ne t’inquiète pas, ils ne poseront pas leurs sales pattes sur toi ! » Tu te veux protecteur, réconfortant. Non, tu montres ton côté possessif et dominateur.

La question d’après te surprends un peu, mais te détends. « Ils nous arrivent de continuer à jouer après les heures de clubs, car la plupart veulent s’entraîner davantage pour les matchs, ou tout simplement se changer les idées à cause des cours, des examens après ce n’est pas forcément régulier ou obligatoire. Pourquoi ? Tu me veux pour toi toute seule plus souvent ? » Tu dis la vérité en oubliant que tu restes également pour t’amuser avec tes jouets… Tu la regardes avec intérêt alors que vous continuer tranquillement à marcher en direction de votre destination finale.

« D’ailleurs, faudra que tu me dises tes horaires pour la natation, j’aimerais bien venir te voir de temps en temps » Aoi, tu sais, on a tous compris que tu voulais la mater ! Il n’y a pas que cela ? La bonne blague, tu n’irais pas pour l’encourager si ? Qui sait… Tu souris séducteur avant d’enchaîner « J’aimerais également venir t’enlever pour qu’on puisse profiter de petits moments à deux. »

Sérieusement ? Tu es très sérieux bien qu’un brin charmeur. Après tout, vous allez passer du temps ensemble pour profiter de l’autre, mais également pour d’autres raisons non ? Évidemment, tu ne tardes pas à lui proposer. « Je sais qu’on n’est pas dans la même branche, mais n’hésite pas si tu veux me parler d’œuvre ou si tu as besoin d’un avis sur un devoir. Je ne suis également pas très séance de révision, mais qui sait, cela pourrait peut-être fonctionner ensemble… » Tu proposes certaines choses qui vont être acceptées ou recalées. Mais tu fais un véritable effort, on ne peut pas le nier quand on sait que tu n’étudies pas en dehors de cours ou très rarement. Tu t’impliques véritablement dans cette relation amoureuse. Combien de temps vas-tu tenir ? Tout le monde se le demande, mais une chose est sure, tu vas avoir moins de temps pour t’amuser avec tes jouets… C’est triste non ? Un peu, mais tu veux passer plus de temps avec ta favorite sans être collé à elle tout le temps.

Une discussion lambda entre deux étudiants qui s’apprécient énormément. Tu n’as plus honte de parler de ton passé ? Bien sûr que si, seulement, tu prends sur toi. Tu essayes de te livrer, d’être franc, honnête avec cette dernière car elle t’a demandé de lui montrer toutes tes faiblesses. Fantôme du passé, il ne cesse de te hanter jour et nuit. Un regard bleu sexy et sincère refoulé, caché pour ton propre bien, car il te rappelle ce petit garçon effrayé mais aujourd’hui tu es un homme fort ! Tu y arrives, et tu veux qu’elle te regarde, toi, l’Aoi actuel à travers ton regard doré, un homme intelligent, imposant, dominateur, mais qu’elle aperçoive également le fantôme de ton passé, l’enfant qui ne demande qu’à devenir un homme ayant le cœur sur la main ! Elle mérite de te connaître entièrement, c’est-à-dire de découvrir la facette que tu refoules depuis tant d’années. Elle lutte pour réapparaître et elle y arrive enfin, grâce à ta fleur favorite. Discussion se poursuivant à propos de vos cours, l’anglais ? Tu maîtrises, c’est essentiel pour toi, car la plupart des thèses scientifiques sont dans cette langue qui se propage de plus en plus dans le monde. La science ne fait pas partie de ses points point forts, tu pouvais t’en douter au vu des études qu’elle pratique. Cela ne te dérange pas, tu t’adaptes, tu arrives toujours à discuter de tout avec tes jouets, tes marionnettes… D’autant, que tu n’as pas besoin d’être épaulé dans ce domaine, intelligence hors normes. Tu as toujours eu des capacités de compréhension élevées.

Bavardages. Vous continuez à échanger pendant votre marche et tu remarques qu’elle fait particulièrement attention à toi ! Mine de rien, elle a cerné quel personnage tu étais. Un véritable loup affamé par tes diverses activités. Tu es sportif et il faut bien nourrir ce corps. Mais ce n’est pas tout… Est-ce qu’elle t'a véritablement cerné ? A-telle conscience que tu es une bombe à retardement ? Tu t’es confié à elle pour lui apprendre ton douloureux passé, mais tu n’as pas réellement fait ton deuil… Un jour, tout éclatera ! Toute cette rancœur, toute cette haine, toute cette souffrance se déchaînera et il n’y aura que deux possibilités… Difficile de lire l’avenir, par contre, une chose est sûre, tu resteras un dominant possessif. Elle est tienne et tu ne comptes laisser personne l’approcher de trop prêt. Égoïste, prêt à tout pour défendre son... Non, elle n’est pas ton jouet ! C’est ta petite amie, tu ne veux pas qu’un autre homme profite de sa gentillesse comme toi, tu as profité d’elle ? C’est faux ! Tu es sincère, tu ne l’as manipule pas.

Esprit perturbé l’espace d’un instant avant de reprendre le contrôle afin de lui expliquer tes horaires de clubs, chose que tu lui réclames par la suite car toi aussi, tu veux pouvoir la regarder. Tu veux simplement la mater ! Pas la peine de le nier, mais est-ce qu’il n’y a pas quelque chose derrière ? Tu veux imposer ta présence pour que personne n’ose avoir un geste déplacé envers ta favorite… Tu veux la surveiller ? Oui et non. Tu sais qu’elle ne te trahira jamais, tu l’espères. Tu peux lui faire confiance, il te suffit d’y croire. Tu dévoiles d’autres désirs, ceux de passer plus de temps en sa compagnie, c’est normal que tu souhaites la voir de plus en plus souvent. Un désir partagé ? Elle te répond rapidement et cela te fait sourire, tu en rigoles même un petit peu. Elle est à fond et t’explique ce qui lui ferait plaisir. Elle est romantique. Putain, dans quel merdier tu t’es embarqué ! Il va falloir te montrer à la hauteur de ses attentes… Tu commences à réaliser que tu auras moins de temps avec tes jouets, il faudra que tu gères à la perfection pour qu’ils tombent sous ton charme en moins de temps. Un problème ? Restriction. Bordel, tu n’es qu’un petit con ! Tu ne vois pas qu’il n’y a qu’elle qui compte. Laisse de côté, ton envie de supériorité, tes fantasmes de mâle dominant. Tu la regardes dans les yeux. Bataille entre ton cerveau et ton cœur, ils ne sont pas d’accord sur leurs désirs. Silencieux, il faut que tu oses parler, laisse ton cœur diriger. Sourire charmeur reflétant le séducteur en toi, tu es heureux qu’elle te veuille pour elle seule. Putain, tu es vraiment un monstre. « Tu es mignonne quand tu exprimes tes souhaits » Manipulateur dans l’âme. Masque portée à la perfection. Elle doit te vouloir entièrement pour ton côté lumineux et ton côté plus sombre.

Diverses propositions qui ont un seul but, celui de lui faire plaisir ? Oui et non. Tu batailles pour faire des efforts, depuis le début de votre histoire, est-ce que tu t’en rends compte ? Non. Tu changes petit à petit. Tu n’es plus le nombril du monde avec cette dernière. Tu redeviens l’enfant du passé, celui qui était doté de compassion, d’amour, de générosité pour son prochain. Arrêt brutal, elle t’attire à elle pour voler tes lèvres. Tu ne résistes pas, tes mains viennent se glisser sur son corps, doigts sur ses hanches. Qu’est-ce qui se passe d’un coup ? Depuis quand elle prend sans prévenir ? C’est nouveau ? Non. Tu la regardes charmer avant d’être surpris à ses propos. Tes mains venant se poser sur les siennes. Excuse que tu ne comprends pas. Tu fais des efforts qu’elle commence à percevoir, à comprendre. Qu’est-ce qu’elle raconte ? Pauvre inconscient. Elle te parle de tes lentilles, de ton passé, du lien qu’il existe entre les deux et le fait que tu la regardes avec tes beaux yeux naturels. Petite voix du passé criant pour sortir définitivement de cette enveloppe charnelle vide d’émotion... « Que…quoi… » Tu n’avais pas saisi que cette fille était en train de te libérer du passé ? C’est la clé à ta liberté « Elle ne sont pas si importantes… Je ne souffre plus du passé. » Panique intérieur. Regard sans émotion. Tu fais l’homme fort, car tu viens de comprendre à quel point tu lui montres que tu es un homme faible. « Il n’a plus aucune emprise sur moi… » Mensonge, encore un de plus. Pitoyable. Tu n'as qu’une chose à faire, à dire pour ne pas t’enfoncer. Léger rire. Manipulation mentale. « Je veux simplement… J’essaye de te montrer mon véritable…visage » C’est parfait. Une vérité. Tu le réalises à cet instant précis. Tu n’es pas quelqu’un de méchant dans le fond, tu es toujours cet être gentil et attentionné. Bordel, il était temps ! Tu es en colère ? Oui mais c’est normal car c’est difficile de réaliser à quel point cette fille est importante pour toi et qu’elle arrive à te voir et à faire ressortir le meilleur en toi. C’est là, tu n’es pas irrécupérable. Tu es faible, terriblement faible et cela te répugne. Cette fille te rend dingue car tu l’aimes ? Qu’est-ce que l’amour ? Ton cœur se referme… La raison te pousse à te protéger, c’est pour ton bien, mais ce n’est pas le moment de craquer. Tu es beaucoup trop près du but pour abandonner. Tu la regardes avec sincérité. Respiration lente. « Je… » Tu l’embrasses avec passion sans même prendre la peine de finir ta phrase, tu ne veux pas te l’avouer. Tu colles son corps au tien pour une douce étreinte, yeux fermés afin de savourer pleinement. Émotions transmises lors de cet échange. Les mots ne sont pas prononcés, tes pensées inaudibles, mais ton geste est sincère et dévoile tes sentiments les plus profonds. Vous terminez front contre front alors que ton regard azur se plonge dans le sien. « On y va ? Sinon, on va rater le meilleur moment et je veux le vivre avec toi ! » Tu lui offres un regard doux mais sincère. Un sourire présent pour lui donner envie de simplement te suivre. Tu attrapes sa main avant de l’amener toi-même à cette fameuse tour. La pauvre, tu ne lui laisses même pas le choix.

« Vite ! » Tu commences à te mettre à courir, car le temps file à cause de toi, d’elle, de vous et tu ne veux manquer cela pour rien au monde. Vous arrivez finalement à destination. Tu souris bêtement en rigolant légèrement. « Bon…Il ne reste plus qu’à monter et… » Tu te retournes vers ta petite amie. Tu es plus sérieux d’un coup, quoi qu’un peu joueur en montrant ta pochette « J’ai un petit cadeau pour toi » Tu arbores un magnifique sourire, laissant de côté les émotions ressenties lors de votre dernier baiser. Tu essayes d’y échapper. Tu n’y arriveras pas !

Un début haut en couleur, c’est la description parfaite pour décrire le commencement de votre histoire. Un manège d’émotion brisant petit à petit le mur entre vos deux cœurs brisés chacun par un phénomène différent mais tellement important. Amour perdu dans le néant, disparition t’ayant fait devenir le séducteur d’Hinodai, mais il n’y a pas que cette passion inconsciente disparue. Non. Il y a également ton abominable père qui joue un rôle dans cette histoire. Il t’a rendu insensible à la douleur, à l’amour pour autrui. Toi qui étais rempli de compassion, de bonté d’âme et d’innocence. Faiblesse dissimulée par un masque de dominateur qui te colle à la peau, et cela, même devant ta petite amie… Tristesse. Tu as simplement besoin de temps pour t’ouvrir entièrement à cette dernière. Tes mots la blessent, ton comportement la chagrine, mais il y a un espoir ! Ta gestuelle ne trompe personne, ce baiser est passionné, il exprime tes sentiments enfouis au plus profond de ton cœur. Une protection nécessaire. Elle s’effondrera un jour ! En attendant, tu conduis la demoiselle à tes côtés jusqu’à votre destination finale.

Une parole, un sourire et une main prise afin de pénétrer à l’intérieur de cette immense tour. Shibuya Sky vous voilà ! Elle prend les directives en t’expliquant dans le moindre détail le chemin que vous allez emprunter. Silencieux, tu écoutes attentivement, tu arbores un magnifique sourire alors que tes yeux dérivent sur ce nouveau lieu rempli de charme. « Très bien mademoiselle ! » Voix joyeuse et taquine à la fois. Vous montez dans l’ascenseur et heureusement pour vous, il n’y a pas foule. Tu arrives à te tenir dans l’ascenseur. Il n’y a pas d’idées sombres qui naissent, au contraire, tu veux simplement passer un agréable moment en compagnie de ta petite amie. Main dans la main, ton pouce caresse tendrement sa main alors que vos corps son côté à côté.

Vous vous trouvez au quatorzième étage afin d’acheter les billets et elle n’hésite pas à prendre les devants… Merde ! Tu voulais l’inviter bien qu’elle soit celle ayant eu l’idée de cette petite sortie. Tu te rattraperas plus tard, ton esprit est occupé à profiter de la vue qui t’est offerte. Les baies vitrées te permettent de voir les rues, les trains… C’est très sympathique. Tu as hâte d’être en haut ! C’est l’heure de commencer l’ascension, il faut monter et pour cela vous emprunter les chemins prévus à cet effet. Le paysage change grâces aux diverses rues, magasins se trouvant au sol et la vue te plaît de plus en plus… Un immense sourire se dessine sur ton visage alors que ton imagination commence à prendre le dessus, tu meurs d’envie de dessiner. Il faudra absolument que tu laisses ta créativité s’exprimant en immortalisant ces différentes vues. Tu es bien silencieux, même ton ventre n’ose pas interrompre un tel moment en réclament d’être nourri. Instant nouveau.

Le quarante-sixième étage atteint, tu t’approches du bord, d’une baie vitrée afin d’être encore plus éblouis. « C’est magnifique ! » Sincérité, tes yeux pétillent de bonheur. Il vous reste encore quelques instants avant que la nuit ne commence à tomber. Tu ressembles à un enfant découvrant ses cadeaux de Noël, tu es heureux et éblouis par la beauté de cette ville. Pourtant, tu restes un jeune homme viril, se contentant de sourire. Non. Carapace laissée au placard. Tu deviens expressif et laisses ton entourage voir à quel point tu es naturel. Il n’y a pas de masque, ton sourire reflète l’ancien Aoi. Ton regard se perd dans ce nouveau paysage, image figée à jamais dans ton esprit avant que tes yeux ne viennent se poser sur la jeune étudiante t’accompagnant. « Excuse-moi, j’étais époustouflé par la vue ! Tu as eu raison de me faire découvrir ce lieu » Un regard doux, sensible et complice. Tu t’approches de la demoiselle avec un grand sourire. « Maintenant, place à ton cadeau. » Tu te penches légèrement en avant pour que tes lèvres viennent caresser les siennes. Baiser délicat.

Tu t’arrêtes. Tu es vraiment un charmeur, on ne pourra jamais te retirer cette étiquette. Tu ouvres ta pochette à dessin afin de lui passer. Elle peut feuilleter, mais la première œuvre s’y trouvant représente le parc dans lequel vous avez fait votre première rencontre. Moment immortalisé avec une bouteille d’eau se trouvant dans le cadre. Tu as de l’humour. Il lui suffit de changer pour voir son portrait. Les traits sont fins et réalisés avec précision. Évidemment, le dessin ne vaut pas l’original mais il est beau et tu peux être fier de toi ! Surtout, qu’elle n’a pas posé, tu t’es contenté de te rappeler. Un exercice difficile surtout sur un portrait. Il y a diverses émotions qui émanent de ce dessin. La passion, la beauté, la joie ou encore la confiance en soi ! Bref, une œuvre qui ne fait en général pas partie de tes registres. C’est bien le changement, cela te réussit. Tu détournes le regard pendant qu’elle est occupée à regarder ton art, main dans les cheveux montrant une certaine anxiété. Tu attends le jugement ? Il est parfait, mais tu veux, qu’il lui plaise. Tu veux simplement voir son sourire s’afficher sur sa bouille. Qu’est-ce qu’elle va en penser ? Tu ne sais pas, mais tu veux savoir. Pression inconsciente. Pourtant, il n’y a pas raison particulière.

Quelques personnes vous regardent, mais tu es concentré sur ta partenaire. Le reste semble plus sombre, plus triste, mais il y a une certaine innocence dans tes œuvres. C’est une partie de toi, tu te dévoiles. D’ailleurs, tu l’as utilisé dans d’autres dessins même si, les traits de visages sont moins marqués. Il s’agit de scènes que vous avez vécues l’un comme l’autre, que ce soit séparément ou ensemble. Elle t’inspire et tu espères qu’elle le remarque sans vraiment le remarquer. « Alors, le portrait te plaît ? J’ai essayé de rester fidèle à ta personnalité » Voix sincère et surtout d’une assurance sans limite. Tu es un homme imposant après tout, pourtant, tu ne te vantes absolument pas.

Un instant particulièrement stressant ? Pas vraiment. Menteur. Tu es légèrement anxieux à l’idée que ton talent ne lui plaise pas… Est-elle sensible à l’art ? Au fond de toi, tu espères lui faire plaisir. Pourquoi ? Depuis quand tu t’intéresses au bonheur des autres ? Cette fille est véritablement en train de te changer, ou plutôt, de faire revenir à la vie l’ancien Aoi. C’est une excellente nouvelle. Respiration lente. Elle sourit. Ton cœur accélère alors que tu décroches à ton tour un sourire étincelant après le passage de ses lèvres chaudes sur ta joue. Heureux. Elle t’informe que tu devrais le faire plus souvent ? Elle parle des émotions transmises par le dessin ? Oui. Ton registre est beaucoup trop sombre, trop triste, trop douloureux. Tu le sais, c’est ton passé noir qui anime ton âme d’artiste, mais ces dessins sont bien différents. C’est cette demoiselle et ta relation avec elle qui a influencé tes dessins. Ils sont positifs et chaleureux. Un petit sourire d’enfant, acceptant sa requête. « Oui » Doux murmure à peine audible. Elle te montre un magnifique sourire dessiné à l’aide de ses dents blanches. Elle t’avoue quelque chose pendant que tu ranges correctement les dessins dans ta pochette. Qu’est-ce que ? Elle sort son téléphone. Curieux, tu te penches légèrement afin de regarder la photo. Gros yeux ronds en voyant ton expression enfantine. « Vilaine ! » Elle rigole sincèrement à sa réussite. Tu la regardes avec une tête boudeuse, les bras croisés contre ton corps. Tu tournes ta tête sur le côté en feintant de bouder. Cette tête enfantine, tu la connais très bien, car elle faisait tout le temps partie de ta vie antérieure lorsque ta famille était encore intacte. Elle a réussi à immortaliser un instant important d’après toi. Tu commences à le ressentir, ce bonheur, n’est-ce pas ? Oui. « Tu vas me le payer très cher… » Une voix amusée, mais sérieuse à la fois. Tu comptes bien te venger ! Tu la regardes dans les yeux avec malice. « Attention, je pourrais très bien la supprimer pendant que tu dors… » Tu l’embêtes. Tu rigoles. Tu n’oserais pas supprimer cette belle photo souvenir. Un doux baiser après avoir réalisé qu’elle te taquine sans aucune retenue et tu souhaites qu’elle continue sur sa lancée. Tu veux découvrir toutes les facettes de cette dernières car elle te rend heureux. Tu te sens bien auprès de ta petite copine bien que certains moments soient douloureux. C’est normal, vos passés ne sont pas roses ni à l’un, ni à l’autre. Il y a forcément des hauts et des bas dans un couple et vous apprenez encore à vous comprendre. Tu t’approches d’elle pour la prendre dans tes bras, un baiser à son front avant de murmurer quelques mots à son oreille. « Tu me dois une photo de toi… Je la prendrais quand tu t’y attendras le moins… » La vengeance est un plat qui se mange froid.

« Oui, allons profiter du coucher de soleil ensemble » Tu la regardes amoureusement.

Vous ressemblez vraiment de plus en plus à un couple. Tu la conduis aux casiers afin d’y déposer tous les objets non autorisés plus haut comme ta pochette à dessin. Tu fermes à clé le casier avant de prendre tendrement la main de ta compagne. Doigts s’entremêlant doucement en signe de votre affection respective. Baiser délicat à sa joue. Tu la diriges vers l’escalator qui vous permet d’atteindre le toit. Un nouveau sourire se dessine sur tes lèvres à la découverte d’une vue à couper le souffle. Tu oublies le vide se trouvant à côté de vos corps. Tu profites simplement de la vue panoramique en plein air en t’avançant vers un coin assez isolé des autres humains. il y a peu de nuages, c'est idéal pour observer un magnifique coucher de soleil. Tu amènes ta fleur favorite avec toi sans vraiment lui demander son avis. Tes yeux se sont baladés afin de voir les différents coins proposés. Un endroit avec de l’herbe légèrement surélevé, un autre espace avec des tables et des chaises, un coin avec des sortes de hamacs qui semblent particulièrement agréables. Mais tu vous diriges vers un coin plus banal avec une vue sur la ville de Tokyo qui reste époustouflante. Tu t’arrêtes afin de te placer derrière Hime dans l’unique but de coller ton corps au sien. Tes bras sécuritaires viennent se placer de manière à la prendre dans tes bras. Un moment d’une douceur extrême. Tu fais ton séducteur, ton charmeur ? Non. Tu es naturel avec elle bien qu’un brin charmeur, séducteur sur les bords. Cette facette fait partie de toi à présent, mais cette douceur, cette délicatesse appartient à ta véritable personnalité. Aucun de tes gestes ne représente un mensonge. Ta tête s’approche de celle de ta partenaire, joues tièdes contre joues tièdes pour regarder dans la même direction. Respiration lente, souffle s’entremêlant l’un à l’autre. Tu es silencieux dans un premier temps pour profiter de ce moment d’amour… On peut clairement le dire bien que ton cerveau continue à le nier. Ton cœur l’exprime à cet instant précis. Il bat la chamade alors que tu souhaites prendre la parole. « Je… » Tu l’aimes, n’est-ce pas ? Tu le comprends ? C’est difficile de le réaliser et de l’exprimer. « Hime » Doux murmure à son oreille. « Tu es tellement importante à mes yeux, tu réchauffes mon cœur comme personne. Je suis entièrement tien… » Promesse. Ton corps, ton âme, et même ton cœur lui appartiennent. Tu veux lui faire ce cadeau. Qu’est-ce que l’amour ? Tu commences à le comprendre, mais réussiras-tu à l’accepter et à lui dire ? Un jour. Tes douces lèvres viennent se déposer sur son cou afin de lui offrir de l’attention supplémentaire. Tu meurs d’envie de l’embrasser, mais tu chéris cet instant magique, celui d’avoir ta petite amie dans tes bras pour une étreinte amoureuse. Qui aurait cru que le séducteur d’Hinodai réussirait à être casé ? Personne. Tu veux laisser tomber tes habitudes pour devenir le petit ami qu’elle mérite. « Tu n’as pas trop froid ? Le vent souffle plus fort à cette hauteur. » Tu vas devoir oublier les garçons, les autres filles et faire taire tes démons intérieurs. Prouesse réalisable ? Le futur nous le dira.

Qu’est-ce qu’il t’arrive mon grand ? Aoi, tu n’es pas le genre de personne à croire en l’amour. Tes parents sont la preuve vivante qu’un amour infini ne suffit pas afin de traverser les moments difficiles. C’est un sentiment passager qui ne cause que douleur et tristesse… D’ailleurs, tu n’as jamais été un petit ami pour la simple et bonne raison qu’aucun être humain n’avait réussi à attraper ton cœur. Mensonge, il y avait cette petite fille, ton amie d’enfance qui en réalité était beaucoup plus à tes yeux, mais tu ne le réalisais pas. Tu étais beaucoup trop jeune. Tu étreins avec douceur la fille qui fait battre ton cœur plus vite rien qu’en la voyant au loin. Pourquoi ? Comment réussit-elle cette prouesse ? Tu n’en sais rien. Tu ne comprends pas. Respiration lente. Ton cœur se serre lorsqu’il est l’heure de la quitter, que vos chemins se séparent… Tes pensées dérivent toujours sur cette dernière. Qu’est-ce qu’elle fait ? Qu’est-ce que tu aimerais l’avoir dans tes bras, sentir ses lèvres contre les tiennes, la voir rire, ou encore l’emmener au restaurant, aller la chercher en cours après sa journée ou la regarder nager pendant ses heures de clubs.

Hime a chamboulé ta vie, ton quotidien, ton cœur ou encore ta façon de voir le monde. Tu es amoureux mon grand ! Un détour nécessaire afin de lui exprimer tes sentiments, car tu n’arrives pas à dire cette fameuse phrase. Deux petits mots imprononçables. Pourtant, c’est simple ! Il te suffit de te lancer. Corps immobile. Lâche. Tu n’y arriveras pas ce soir malgré ta compréhension. Tu flippes ? Oui. Tu as peur de quoi ? Ce n’est pas une illusion. Elle ne brisera jamais ton cœur… Elle n’est pas comme ta mère. C’est elle qui risque d’être brisée à côtoyer un homme de ta trempe. Tu n’es pas quelqu’un de fiable, tu couches à droite et à gauche, pourtant, elle t’accorde sa confiance ! Pitoyable. Tes yeux regardent au loin, le soleil se couchant. Et là… Elle prononce des mots qui te font manquer un battement de cœur. Elle vient d’exprimer ses sentiments à ton égard. Elle t’aime. Frustration. Tu n’arrives pas à lui répondre pourtant, tes bras la serres davantage. Câlin sincère. Tes lèvres s’étirent. Tu n’es vraiment qu’un enfant, il serait temps de devenir un homme !

Elle est heureuse de te voir dans ces conditions ? Elle se trouve ici à tes côtés pour toi et seulement toi ! Elle n’est pas assez égoïste à ton goût. Tu veux qu’elle profite de cet instant pleinement. « C’est parce que tu es à mes côtés que ce moment me plaît à ce point. » Vérité énoncée. « Les étoiles doivent être magnifiques vues d’ici ! »

La suite ne te surprend pas, mais tu rigoles. « Un appartement ou une maison avec un beau panorama, une vue splendide sur toi et le petit déjeuné que je t’aurais préparé. » Un plan futur qui se réalisera peut-être un jour. Cette phrase est sortie toute seule sans même que tu ne le réalises vraiment… Tu embrasses sa joue avant de t’écarter légèrement de la demoiselle. Tes yeux se dirigent vers le ciel, un sourire admiratif du spectacle se réalisant ce soir. Puis un gargouillement audible venant casser l’ambiance. Oups ! Ton regard descend sur Hime.

« J’ai comme un petit creux ! » Rires explosant. Une situation bien gênante d’après toi…mais c’était inévitable. Tu es affamé depuis un moment. La journée de cours et ton entraînement t’ont vraiment demandé de l’énergie afin de faire réfléchir et bouger ce corps d’athlète. Tu souris avec joie avant de venir caresser la chevelure de ta petite copine. « Une photo ?! » Une requête ? Un ordre ? Tu veux immortaliser un souvenir n’appartenant qu’à vous deux. « Ensuite, on ira au restaurant pour se mettre quelque chose sous la dent et ça sera à toi de décider ! Je veux connaître tes goûts. » Vilain. Tu ne lui laisses pas le choix. Tu commences à sortir ton téléphone de ta poche, regard se baissant afin d’atteindre l’appareil photo. Ton corps se déplace auprès de l’étudiante afin que vos têtes se retrouvent l’une à côté de l’autre. Tu fais en sorte, d’avoir la magnifique vue en arrière-plan. Il serait dommage de ne pas en profiter. Tu es gentleman en attendant qu’elle se place correctement. Un sourire séducteur et la photo est prise ! Un nouveau souvenir. « Alors, qu’est-ce que ça donne ? » Tu rigoles alors que tes yeux bleus se posent sur le cliché. Immobilisation. Réalité flagrante. Vous êtes beaux tous les deux… « On s’est bien trouvé » léger murmure à peine audible. Un regard charmé.

Le futur ! Est-ce que tu y as déjà réfléchi ? Oui et non. Tu as pensé à ton futur professionnel, mais tu ne t’es jamais attardé sur ta vie privée. Un appartement ou une maison ? Tu n’en sais rien. Resteras-tu à Tokyo ou t’éloigneras-tu pour retourner à la campagne ? Très bonne question. Un plan futur qui ne prenait pas en compte une potentielle petite amie, car tu n’as jamais cru en l’amour. Enfin, plus depuis un moment. Une phrase sortie naturellement sans même que tu t’en rendes compte, est-ce possible ? Oui, c’est ton subconscient qui prend le dessus. Tu désires être heureux avec la personne qui sera comblée ton cœur, qui te montrera la beauté ton âme et de la sienne. Elle ose répliquer et douter de tes capacités, la vilaine. Tu réalises à cet instant les propos que tu viens de lui dire… Est-ce que… tu as vraiment parlé d’un futur avec Hime ? Oui mon cher. Étonnamment, tu n’es pas inquiet. Au contraire, tu es amusé par la situation. « Comment oses-tu douter de mes talents de cuisinier ? Évidemment que l’odeur sera appétissante… » Une voix légèrement choquée, un air boudeur sur le visage. Tu feintes avant d’exploser de rire à la suite. Une légère douleur à l’estomac te rappelant qu’il est l’heure de te nourrir, un bruit gênant et embarrassant, mais ce rappel ne t’arrête pas dans ton idée. Tu désires un cliché avec ta fleur favorite pour immortaliser cet instant à deux. Ce moment paisible qui ne présage aucun désagrément. Vous en aviez sérieusement besoin pour vous détendre et profiter l’un de l’autre sans craindre de vous faire du mal… Depuis le début de votre rencontre, vous n’avez que des bas et des hauts en découvrant la vérité de l’autre alors ce soir, il n’y aura rien du genre. Tu ne comptes pas gâcher la soirée. Immobilisation face à une vérité qui te plaît. Vous êtes magnifique, ton cœur te l’indique. Un sourire exprimant ta joie, mais également ton amour pour cette dernière s’affiche sur ton visage. Il y a cette connexion entre vous deux, inexplicable, mais elle existe depuis la première minute non ? Certainement. Un lien unique. Elle te demande de lui envoyer la photo, tes yeux bleus reviennent sur Hime. Tu aperçois une tête de chien battu qui fait fondre ton cœur. Impuissant, tu envoies immédiatement la photo. « Oui mademoiselle ! » Tu es incapable de lui résister à cet instant précis. C’est toi, le dominant dans ce couple, mais, on commence à se le demander. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de laisse pour l’un ou pour l’autre, mais un fil d’argent reliant vos deux cœurs…

Retour à la réalité quand elle te taquine une seconde fois ! Léger grognement de mécontentement qui te fait marrer. Tu n’es pas si affamé voyons… « Tu as raison, sinon, je risque de te dévorer toute crue… » Voix suave alors que tu murmures à son oreille. Dans tous les cas, tu la dévoreras entièrement! Vos affaires reprises, Hime t’entraîne en dehors de ce magnifique endroit, évidemment vous prenez votre temps et tu profites encore un peu de la vue. Ce lieu est vraiment splendide, il faudra que tu reviennes ! Décision prise. L’air est agréable à cette heure-ci, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, bref, la température idéale. Soba ou Donburi ? Un délice peu importe le choix. Tu n’es pas trop compliqué en nourriture. « Hmm ! J’ai encore plus faim d’un coup ! » Tu es vraiment un morfal, c’est incroyable. Comment est-ce que tu fais pour garder la ligne ? C’est simple, tu t’efforces de te nourrir sainement et de manière équilibrée en réalisant une quantité de sport importante. Volley, footing, exercice musculaire, sport de chambre et j’en passe… Tu as besoin de te dépenser, de délivrer tes émotions, de tout simplement te défouler, et cela, même sur des innocents ! Horrible créature. Main dans la main, vous arrivez à une destination qui te fait gargouiller. Une délicieuse odeur chatouille tes narines et titille ton estomac. Une question intéressante. Elle est vraiment curieuse, et cela, te plaît. « Bientôt » Une réponse bien mystérieuse avec un visage taquin. Vengeance ! Tu comptes la faire mariner à ce sujet.

Un serveur s’approche de vous deux. « Bonsoir madame, monsieur ! »

« Bonsoir, est-ce que vous auriez une table pour deux ? » Une voix masculine mais sympathique comme à ton habitude.

Le serveur souriant ne tarde pas à vous emmener dans un petit coin sympathique. La décoration est moderne avec des couleurs neutres, c’est assez naturel. Il y a de belles plantes pour le plaisir des yeux. Tu décales la chaise d’Hime afin qu’elle s’assoie correctement. Quel gentleman ! Un tendre baiser sur sa chevelure brune pour indiquer ta position, ta possession face aux autres personnes de ce lieu qui oserait la regarder puis tu files t’asseoir. Tu es vraiment irrécupérable. Trop dominant pour oublier de mettre au clair que la créature à tes côtés est tienne ! Personne n’a le droit d’espérer obtenir ce qui est tien. Pourtant, ton visage est angélique. « Un apéritif ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Vous avez bien mérité de boire un petit peu, surtout que vous êtes à pied donc il n’y a aucun risque. Tu as tout de même la tête sur les épaules. « Pour revenir à tout à l’heure, tu cherches un appartement ? Tu veux quitter la maison familiale ? » Tu la regardes dans les yeux avec curiosité. Tu ne t’y attendais pas vraiment. Pourquoi souhaite-t-elle quitter sa famille ? Ses parents semblent sympathiques, surtout, sa mère. Tu ne les connais pas très bien, mais ils t’ont laissé une bonne impression, tu ne peux pas en dire autant de ta famille détruite. Tristesse qui ne t’atteint plus. Tu parles sérieusement et ouvertement. Enfant devenant un homme ? « Tu t’imagines rester à Tokyo ou tu aimerais changer d’air plus tard ? » Question ayant de l’importance ? Plus ou moins, tu n’es toi-même pas fixé sur le futur.

Aoi, est-ce que tu ressens la chaleur envahir ton cœur ? Le cœur gagne petit à petit du terrain sur la raison qui ne cesse de guider tes actions. Une protection, un masque nécessaire afin de ne plus jamais être une victime. Un passé trop encré à l’intérieur de ton corps, de ton cœur, de ton âme toute entière. Pourtant, tu profites de la soirée en compagnie de ta charmante petite amie. L’ambiance est romantique à souhait, le feeling passe de manière incroyable et vous osez même évoquer le futur. C’est tellement étrange, toi, qui aurait cru que tu arriverais à te projeter avec quelqu’un ?! Personne. La raison est tellement évidente, tu n’es qu’un séducteur aux yeux de tout le monde, et même des tiens… Malheur, cette fille a vraiment réussi à atteindre ton cœur. Soulagement, de ne pas être une cause totalement perdue. Elle ose te taquiner et tu adores. Tu vas même lui murmurer quelques mots qui éveille quelque chose en elle. Un désir… Tu le partages sans aucune hésitation. Elle te fait perdre la tête. Tu aimes sentir ses lèvres contre les tiennes, sa peau douce comme de la pêche contre ton cœur ou encore son sourire. Tu aimes tout de cette fille et étrangement, elle te suffit. Espérons que soit la seule et l’unique ! Qu’elle arrive à satisfaire toutes tes envies, tes fantasmes, tes pulsions ou qu’elle ne se lasse pas de toi et de ton caractère. C’est une possibilité. Les femmes et les hommes peuvent être infidèles, tu ne le sais que trop bien.

Tout se passe à merveille. Homme possessif, montrant gentiment son territoire. Tu es un gentleman et peu importe avec quelle personne ? Oui, à condition qu’on ne vienne pas t’embêter. Mais ce geste est plus significatif qu’avec l’un de tes jouets, tu veux vraiment la chouchouter. Elle est précieuse à tes yeux. « Allons-y pour un Kamikaze alors ! » Phrase joyeuse suivis d’un large sourire. Tu as hâte de découvrir les différentes facettes de la demoiselle à tes côtés. Déjà, tient-elle facilement l’alcool ou non ? Dans quelle humeur sera-t-elle après quelques verres ? Tu veux le découvrir. Après, vous serez peut-être raisonnable. D’ailleurs, il vaut mieux que tu ne boives pas trop, si tu veux être opérationnel plus tard pour satisfaire ta partenaire pleinement. Enfin, l’alcool ne t’a jamais empêché de réussir avec tes anciennes conquêtes…

Tu reprends par la suite la conversation de tout à l’heure. Tu poses quelques questions sur le futur, sur sa décision de quitter sa famille. Curieux. Questionnement. Tu regardes la carte du restaurant alors qu’elle te répond. Un sourire se dessine sur ton visage alors qu’elle souhaite avoir son indépendance. Tu peux facilement la comprendre, cela fait un moment que tu ne vis plus avec ta mère et tu es particulièrement ravi de ne plus l’avoir dans les pattes. Bien qu’elle arrive encore à t’embêter… Un léger rire à la suite. Elle veut prendre son envol. Compréhension sur ton visage.

« Je comprends parfaitement ton envie de quitter le nid…j’apprécie d’avoir ma chambre étudiante » Phrase sérieuse mais détendue à la fois. Tu ne fais qu’énoncer la vérité. En plus, pour amener des filles dans ton lit, c’est beaucoup plus facile ainsi, sinon, ta mère n’aurait peut-être pas apprécié le défiler dans sa maison… Tu t’en fou, c’est la première à avoir trompé quelqu’un entre vous deux. Telle mère tel fils ? Non. Toi, tu ne t’ai jamais caché d’être un tombeur. De plus, tu es plus un briseur de cœur qu’autre chose… Tu attends la suite avec impatience. Veut-elle rester à Tokyo ou partir à la campagne ? Sincèrement, tu l’imagines rester à Tokyo. Après tout, l’entreprise familiale l’attend. Est-ce un problème pour toi ? Oui et non. D’ailleurs, la réponse est finalement vague. « Je vois…c’est vrai qu’il te sera plus facile de travailler dans l’entreprise familiale en restant à Tokyo mais tu as raison, les maisons campagnardes ont du charme » Un regard sincère et légèrement pétillant. Tu as choisi la médecine, car tu aimes la science. Vas-tu te spécialiser ? C’est une possibilité. Tu l’envisages. Tu pourrais exercer en ville, mais l’idée d’emménager à la campagne n’est pas mise de côté. Il y a toujours besoin de médecin et particulièrement à la campagne. La question suivante t’étonne légèrement. C’est normal qu’elle t’interroge à ton tour, mais tu n’étais pas près à cette question. Grimace retenue et cachée à la perfection. Un air légèrement interrogatif. Tu fais mine de réfléchir ? Un peu… Vilain. Pourtant, tu réponds avec une certaine franchise. « Je ne pense pas retourner vivre avec ma mère, enfaîte, je ne me vois pas du tout habiter avec elle… Un fois qu’on goûte à l’indépendance, on ne souhaite qu’une chose, ne pas la perdre » Regard sérieux avant de laisser échapper un petit rire. C’est la vérité, tu ne veux plus être enfermé, tel un oiseau en cage. Mais il y a une autre raison. Tu ne veux plus vraiment voir ta mère, c’est une traînée à tes yeux. Tu la détestes sans la détester, c’est assez spécial. « Qui sait…on emménagera peut-être ensemble après nos études ! » Une blague, évidemment que tu rigoles. Tes mots étaient tout de même sincères. Mots conscients ou inconscients ? Tu la regardes dans les yeux avec charme. Elle n’est pas un jouet, elle n’est pas une simple distraction, elle n’est pas une fille de plus à ton tableau de chasse. Tu commences sérieusement à le réaliser. D’ailleurs, tes actions, tes mots, tes pensées le prouvent aisément, bien que tu doives encore passer un cap important. Il viendra bientôt.

Le serveur revient afin de prendre vos commandes et là… Hime ose venir caresser ta jambe en ajoutant quelques mots qui attirent clairement ton attention sur cette dernière. Un sourire amusé s’affiche sur ton visage alors que tu la regardes avec complicité. La vilaine, elle ose te provoquer dans un tel lieu ? Tu ne t’y attendais pas, mais, tu es agréablement surpris. Cette fille t’attire de plus en plus et commence à sérieusement réveiller les envies qui somnolaient en toi. Elle désire être le dessert ? Elle ne sera pas déçue. « Ne t’inquiète pas, je dévorerais le dessert entièrement » Il y avait clairement un sous-entendu. Parole prononcée devant le serveur sans la moindre gêne. Amusement intérieur. Elle veut jouer ? Elle ne sera pas déçue. Tu souris taquin. Commandes prises. Tu n’as pas quitté la brune des yeux, un regard pétillant de désir.

Une nouvelle question te tombe dessus et elle n’est pas anodine. Yeux s’agrandissant légèrement à cette demande. Sourire s’affichant sur ton visage. « 14 août ! Alors es-tu plus vieille ou plus jeune que moi ? » Vilain. Diable. Monstre. Tu adores l’embêter. Tu es particulièrement malicieux et quelque chose m’indique que tu vas encore t’amuser pendant cette soirée. La suite, te fait rire. La réponse est évidente. Vous n’êtes pas un couple normal. La passion entre vous est arrivée avant l’amour. Non ? Sinon, comment expliquer cette connexion inexplicable. Un lien indescriptible dont tu ne peux et ne veux plus te passer. Une chaleur qui réchauffe ton cœur froid. Elle te consume et te fait perdre la tête. Enfant refaisant surface dans ce corps charnel brisé par le passé. Un cœur s’ouvrant petit à petit vers un monde plus beau et plus sincère. Un coup de foudre ? Non, tu n’y crois pas. Elle a gagné sa place dans ton cœur de pierre et d’une manière incroyable. « Non, nous ne sommes pas un couple normal, car tu n’es pas une femme banale ! » Quel beau parleur. Pourtant, tu dis la vérité. Elle est spéciale et c’est évident, car personne n’a jamais réussi à voler ton cœur. Foutaise, il y avait cette petite fille mais…mais elle appartient au passé et c’est tant mieux. Tu n'es pas non plus n'importe qui, mais là, n'est pas le sujet. « La seule et l’unique qui…qui peut-être ma moitié » Mignon. Tu aurais presque du mal à te l’avouer. Légère gêne cachée à la perfection. Main caressant ta chevelure. Faible trahison.

C’est l’heure de passer à table, ton estomac peu enfin commencer à se rassasier. Il était temps, car il commençait à sérieusement grogner de mécontentement. Bruit audible à plusieurs reprises. Homme dévorant avec élégance son plat. Elle t’observe sans aucune discrétion et cela t’intrigue. À quoi pense-t-elle ? Tu veux le savoir. Pensée t’embarquant avant qu’elle ne prononce ton prénom. Il résonne à l’intérieur de toi. Yeux revenant sur ta petite amie. « Oui ? » Interrogation légitime. Elle a toute ton attention. Deux phrases qui indiquent clairement son envie. Elle souhaite que tu l’emmènes dans ce fameux lieu et il faut obligatoirement que cela se passe à votre prochaine sortie. Ordre. Elle ose te donner un ordre ? Tu n’es pas très obéissant de nature. Surprise lisible sur ton visage. Tu te lèves en ne la quittant pas des yeux. Tes pas te guident à ses côtés. Corps se mouvant afin de venir voler ses lèvres pour un baiser passionné. Cette fille t’étonnera toujours… Tu aimes ce caractère de feu qui se dévoile petit à petit. Lèvres glissant à ses oreilles. « Hime… » Légère pause. « Je veux te faire l’amour toute la nuit… » Promesse d’une nuit de folie et passionnée. Murmure inaudible pour les autres clients du restaurant. Excitation grimpante. Un baiser sur sa douce joue et tu retournes t’asseoir avec une certaine fierté alors qu’on vous regarde. Un sourire sur les lèvres, tu la regardes. Mélange de diverses émotions comme l’amour, la taquinerie ou encore l’impatience. Tu voudrais la faire tienne rapidement. Désir palpable et visible dans ton regard. Putain, qu’est-ce que tu aimes cette fille ! C’est une évidence. Il serait temps de lui avouer…

Vous prenez le temps de finir votre repas avant qu’il ne soit l’heure de quitter les lieux. Évidemment, tu payes l’addition pour vous deux et il est l’heure de retourner dans la rue.
« C’était délicieux ! » Un petit compliment pour le restaurant. Le temps s’est un peu rafraîchi tout de même. Tu t’approches de la demoiselle, ton bras passant sur ses épaules pour la rapprocher de toi. Dominance ? Égoïsme ? Tu la veux proche de toi. Tu veux la toucher, tu veux la caresser, tu veux simplement l’étreindre. Non, tu veux la dévorer, mais… « Tu n’as pas trop froid ? Il y a quand même un peu de vent… » Imbécile ! Tu n'as même pas de veste pour la protéger ! Le pire. C'est une véritable question. Tu ne voudrais pas qu'elle attrape froid. Tu finis par lui mumurer quelques mots. « Reste avec moi ! Toute la nuit... Je veux qu'on se réveille ensemble et promis, je te préparerais un bon petit déjeuné qui saura satisfaire tes papilles » Tu n'as pas peur d'exprimer tes désirs. Vous trouverez une solution pour ne pas vous faire choper par un professeur. Il suffit de ne pas faire de bruit... Vous finissez par vous diriger vers l'école, marchant dans l'escalier pour atteindre l'étage des hommes et vous introduire dans ta chambre avec discrétion pour n'éveiller aucun soupçon.

Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu as du mal à te reconnaître ? C’est pourtant toi, Aoi ! Tu es capable d’aimer, d’apprécier quelqu’un avec sincérité. Tu n’es pas qu’un monstre sans âme destiné à baiser à droite et à gauche sans jamais accorder ta confiance. Ton cœur froid et inaccessible n’est pas condamné à être fermé à double tour toute ta vie. Tu le pensais, mais cette idée est révolue grâce à Hime qui t’accepte avec tes qualités et tes nombreux défauts. Tu n’es pas un être parfait malgré l’image qui émane de toi… Mensonge, masque créer pour te protéger et ne plus jamais souffrir. Seulement, la vie n’est pas aussi simple. Tu as raison de la laisser partager ta vie, tu as raison d’évoquer le futur avec cette dernière et de laisser ton cœur diriger. Raison rangée au placard. Tu le mérites après toutes les épreuves que tu as vécues. Tu aimes et désires cette femme et c’est merveilleux. Difficile de retenir le loup alors qu’elle te taquine et te dévoile petit à petit son véritable caractère qui semble d’ailleurs te convenir à la perfection. Elle te pousse à te questionner sur toi, sur elle, sur la vie à deux ou sur la vie en elle-même ! Pourquoi elle ? Le cœur à ses raisons que la raison n’a pas ! C’est hilarant. Toi, casé avec une fille ?! Impensable mais vrai ! Tu vas enfin pouvoir te redécouvrir et redevenir l’être docile et attentionné. Il ne faut pas trop vite s’emballer. Tu vas rester un dominant, un prédateur face à autrui, et même face à la demoiselle. C’est en toi à présent. Par contre, elle réussit à faire ressortir la douceur de ton cœur et l’enfant qui se trouvait enfermé depuis toutes ces années et c’est magnifique.

Elle doit savourer ses petites victoires. D’ailleurs, elle est plus vieille que toi ! Merde, tu n’as pas fêté son anniversaire. Erreur fatale d’après toi. Légère grimace à cette découverte. Tu lui as offert quelques dessins, mais ils n’étaient pas pour son anniversaire. Tu faisais partie de sa vie au moment de ses vingt ans… La passion et le désir n’étaient pas très loin de vous deux. Ils vous ont consumés peu de temps après son anniversaire. Malheur, vous ne faites vraiment rien dans l’ordre. Tu ne t’excuses pas, tu te contentes de sourire bêtement à cette réalité qui vous frappe l’un comme l’autre. L’année prochaine, tu pourras te rattraper et tu feras encore mieux l’année suivante et ainsi de suite. Bordel, tu songes vraiment à rester à ses côtés. Flippant. La peur reprend doucement du terrain en imaginant un scénario catastrophique. Tu n’y arriveras pas ou pire, elle te trahira. Toutes les femmes ne sont pas des salopes comme ta mère ! Arrête de ressasser le passé et pense au futur qui promet d’être merveilleux. Rêve. Illusion. Tu doutes ? Tu veux simplement que l’histoire de tes parents ne t’arrive pas et c’est tout à fait normal. Cœur battant dans ta poitrine. Pression d’être un être romantique, délicat et fidèle. Tu y arriveras, car cette fille te colle à la peau !

Tu n’hésites pas à la complimenter, à faire ton beau parleur comme à ton habitude. Elle réplique en t’informant que tu es exceptionnel. Le silence plane. Tu n’es pas banale, c’est une évidence à tes yeux, mais es-tu exceptionnel ? La réponse est négative. Tu n’es qu’un dominant manipulateur qui prend tout ce qu’il désire sans réfléchir à autrui. Réputation du séducteur et du briseur de cœur, tu aimes cette image de toi ! Pourtant, il y a un vide à l’intérieur de toi. Tu sais qu’elle mérite un homme meilleur, qui n’est pas brisé par le passé. Un homme avec un cœur en or et qui sait faire preuve de compassion et d’amour sans aucune limite, qui la fera passer en priorité. Aoi, cette fille passe déjà en priorité à tes yeux. Il y a de nombreuses preuves. Tu n’es pas allé voir ailleurs et tu as clairement dit être en couple à l’un de tes jouets. Tu ne désires personne à part ta fleur favorite. Tu veux la voir sourire, s’amuser ou encore la réconforter quand c’est nécessaire. Tu veux être présent pour le meilleur et pour le pire. Tu as réussi à lui parler de ton père, de ta mère. Elle t’a même vu faible…

Cette fille te perturbe et c’est magique. Pourtant, tu n’arrêtes pas d’imaginer qu’elle serait mieux avec un autre homme. Tu n’arriverais même pas à voir un autre l’enlacer. Tu serais en colère. Pitoyable. Pourquoi est-ce qu’elle te trouve exceptionnel ? Tu n’oses pas lui demander, au risque qu’elle s’énerve. Tu sais qu’il ne faut plus jamais que tu lui dises que tu n’es pas assez bien pour elle, tu n’as pas le droit de décider à sa place. Elle a raison et tais-toi avant qu’elle ne te frappe une nouvelle fois… Elle ne le fera plus jamais. Tu te rappelles la scène comme-ci, c’était hier ! Tu venais à peine de lui avouer avoir été battu par ton père qu’elle t’a mis une belle gifle. Tu ne veux plus jamais qu’une telle chose n’arrive. Questionnement qui te perd dans tes pensées avant que la réalité ne te rattrape et que tu lui promettes une nuit torride.

Créature faisant preuve d’attention, tu veux être certain qu’elle se sente bien, que le froid ne l’embête pas afin qu’elle ne tombe pas malade. Tu es un gentleman ? C’est vrai. Tu as toujours été attentionné avec les filles. Ton charme les rend folles de toi et à raison. Comment ne pas tomber amoureux d’un être parfait ? Romantique, gentil et intelligent. Elle tombe toute dans le piège sans exception. C’est un jeu facile qui a le don de t’amuser, seulement, tu es sincère en présence d’Hime. Tu ne joues aucun rôle. Tu veux réellement la chouchouter et prendre soin d’elle. Dominant qui désire être au plus près de sa petite amie pour une étreinte. Murmure ayant pour objectif de la garder auprès de toi jusqu’à ce que les rayons du soleil viennent vous réchauffer. Tu laisses échapper un rire à la réplique de la demoiselle. Elle te veut et ne compte pas te céder à quelqu’un d’autre. Parfait ! Sourire diabolique s’affichant sur ton visage. Dominante ? Possessive ? Égoïsme ? Tu veux découvrir à quel point elle veut te garder en laisse. Pétillement visible dans ton regard alors que son corps bouge et que sa main termine sur ton torse. Bordel, tu veux lui faire l’amour… Mordillement de lèvres.

« Madame est possessive à ce que je vois… Intriguant » Légère pause. Yeux dans les yeux pour un regard complice « Ne t’inquiète pas, je te réchaufferais avec mon corps chaud… » Murmure contre ses lèvres après ce rapide baiser. Ange ou démon ?

Une nuit de folie vous permettant à tous les deux de toucher les étoiles et d’aller au-delà du ciel ! Vous avez profité du corps de l’autre avec amour et sincérité. Vous avez joué à titiller l’autre jusqu’à atteindre vos limites. Il n’y avait aucun mur entre vous deux, c’était complice, sauvage et délicat à la fois. Une véritable libération lors d’échanges intimes. Le diable, est-il devenu un ange ? Non, bien que tu puisses ressentir une émotion aussi forte que l’amour. Tu n’es pas un petit agneau. Tu restes encore un prédateur pour tes pauvres petits jouets, seulement, Hime arrive à faire ressortir la bonté de ton âme. Tu veux la voir sourire, la rendre heureuse, lui rendre son amour. C’est vrai ?! Oui, tu as finalement réussi à comprendre tes sentiments pour cette dernière. Tu es amoureux de ta fleur favorite. Les mots n’ont pas réussi à sortir lorsqu’elle était éveillée, mais lorsque Morphée est apparu pour te la voler, un déclic, c’est produit à l’intérieur de ton cœur. Tu as murmuré ton amour afin qu’il parvienne à ses oreilles. Lâche. Tes paroles étaient presque inaudibles. Ton visage était enfantin et terriblement sincère. Tu étais d’une sensibilité extrême à en trahir ta personnalité.

Bizarrement, cette soirée, vous a rapproché davantage non ? Tu en as eu l’impression avant de sombrer face à la fatigue. Connexion inexplicable. Lien unique. Tu es tellement possessif et égoïste à son sujet. Tu veux la protéger et lui offrir ton cœur sur un plateau d’argent… Rêve. Tu penses à votre vie à deux. Tu imagines un futur avec la demoiselle. Est-ce possible ? Tu ne veux pas reproduire le passé. Tu ne veux pas de dispute. Tu ne veux pas de gestes violents. Tu n’y survivrais pas une seconde fois. Campagne ou ville ?! Est-ce que tu pourras fonder une famille avec Hime Watanabe… Toi, être père ?! La bonne blague ! Qu’est-ce que tu apprendras à ton fils ou à ta fille ? Repousser l’amour ? Repousser les filles ou les mecs ! Détruire les espoirs des autres ! Faire preuve de cruauté ! Qu’il faut s’amuser avec des jouets ! Qu’il ne faut pas être faible, et cela, face à personne… Quelle horreur. Pourtant, l’enfant d’autrefois était capable de bonté et de gentillesse. Il était intelligent et particulièrement prévenant. Il aidait tout le monde et sans se poser la moindre question. C’est naturel chez toi. Alors, il n’est pas trop tard pour reprendre le chemin de la lumière. Tu as déjà quitté le chemin ténébreux en laissant la demoiselle entrer dans ta vie et accéder à ton cœur. La vie n’est pas rose ou noire, elle sera grise à ton sujet avec des touches de roses et de noirs, car tu ne seras plus un agneau ou un loup. Tu seras les deux à la fois ! Tristesse d’une âme ternie par des événements passés. Rêve oublié.

Yeux fermés, respiration lente montrant ton sommeil profond. Tu es rêveur. Sensation agréable. Lèvres tièdes sur ton front. Caresse adorable. Chaleur réconfortante. « Hmm… » Léger grognement matinal. Tu te réveilles doucement. Ta main bouge afin d’atteindre le corps nu de ta partenaire pour le coller au tien et anéantir toute distance potentielle. Tes yeux bleus s’ouvrent afin de croiser les siens. Qu’est-ce qu’elle est belle au réveil ! Tu l’admires avec un regard pétillant, bien qu’un brin encore endormi. Tu n’es pas perdu. Tu as dormi dans ton lit avec la fille qui fait battre ton cœur : Hime Watanabe.
« Coucou mon petit koala ! Bien dormi ? » Doux murmure. Salutation. Affection sincère. Tu approches et inclines ta tête afin d’embrasser ta fleur favorite. Baiser matinal. Tu mordilles délicatement sa lèvre inférieure avant de déposer quelques baisers sur le corps de ta bien-aimée. Tendresse infinie. Doucement, tu commences à te rappeler tes derniers mots… Tu lui as avoué ton amour. Est-ce qu’elle t’a entendu ? Non. « Est-ce que tu vas bien ? » Légère inquiétude. Tu espères ne pas lui avoir fait mal, ne pas avoir trop forcé sur son corps. Tes mains se baladent sur son corps afin de la masser délicatement. Tes doigts arrivent dans sa belle chevelure alors que tu voles à nouveau ses lèvres. Délicieux baiser. Gourmand. La couette cache vos corps nus et vous protège de la fraîcheur. Enfin, je connais un corps qui est chaud bouillant. D’ailleurs, tu as dû servir de bouillote au koala qui a dormie coller à toi toute la nuit. Je vais vous énoncer un petit secret : Aoi ne voulait pas s’éloigner de sa petite amie. Corps se mouvant, tu l’allonges avec douceur sur le dos afin qu’elle profite d’une agréable position pour détendre ses muscles. Prévenant. Attentionné. Tu la regardes amoureusement avec tes yeux bleu océan. Ton visage exprime une légère fatigue. Tes doigts effleurent sa peau tiède avant que ton ventre ne gargouille installant un certain embarra. Rythme d’une douceur extrême anéanti. Il faut dire que le sport de chambre cette nuit a été assez intense. Tu rigoles avant d’afficher un sourire charmant, séducteur et très naturel. Un sourire véritable.

« Excuse-moi ! Je suis un vrai morfal, même mon estomac me trahit sans le moindre scrupule à peine réveillé… » Amusement dans la voix.