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More and more (Ft. Aoi Tsuki)

Hime Watanabe
Ne m'approche pas j'ai de l'argent

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Ft. Aoi Tsuki
J-3. Jambe tendue, l'autre pliée, cheveux retenus en un chignon sur le haut de ta tête, livre en main, tu profites de cet instant de sérénité pour t'évader un peu. Histoire à l'univers purement fantaisiste, t'emportant dans un tout autre monde détaché de toute réalité, besoin parcourant ton corps constamment. Tu n'entends pas les pas qui viennent en ta direction, ne réagis que lorsque tu sens ton fauteuil suspendu bouger. Tu relèves la tête pour observer ta mère, te décales un peu pour lui laisser de la place, sourire aux lèvres.  《 T'as tout ce qu'il te faut pour la soirée de ce week-end ? Je sais qu'il en a beaucoup en ce moment. 》 Hochement de tête. Tu remarques son sourire. Un sourire que tu ne connais que trop bien. 《 Oui, bien sûr. Et c'est quoi la vraie question ? 》 Rires se mélangeant. Ta mère t'attire contre elle et tu te laisses bercer dans ses bras réconfortants, l'espace d'un instant.  《 Ton père a dit que tu pouvais emmener un de tes amis. Et si tu demandais au jeune homme de la dernière fois ? Tsuki-san, c'est bien ça ? 》 Taquine. Elle vous avait vu la dernière fois. Ce n'est pas une proposition faite au hasard. Tu t'en étonnes pourtant, Hime. Mais...

J-2. Ça t'a travaillé toute la soirée, Hime. Tu ne savais pas si tu devais le faire ou non. Une part de toi te dit de simplement profiter de tes futurs collègues, de rester avec ce que tu as toujours connu, de ne prendre aucun risque. Mais une autre le veut. Elle veut que tu l'invites, que tu profites d'une nouvelle soirée en sa compagnie, pas juste de petits moments partagés au milieu d'inconnus comme vous l'avez fait depuis ce fameux soir. Ce soir où tu as su que tu avais quelque d'unique. Tu as fini par céder, tes pas te menant près du seul endroit où il peut être, lieu où tu lui as demandé de te rejoindre par message un peu plus tôt dans la journée. Tu le répères et aussitôt, ton visage s'illumine.  《 Désolée pour l'attente, promis je ne serai pas longue. Je... 》 Légère hésitation. Tu ne peux plus faire marche arrière. Enfin si, tu peux toujours inventer autre chose. Mais tu n'as aucune envie de jouer à ce petit jeu avec lui. Ni avec personne d'autre. Tu n'es pas comme ça. 《 Tu fais quelque chose ce week-end ? Je voudrais, que tu me donnes un peu de ton temps... 》

Jour J. Tu te regardes une dernière fois, ajustant ta robe avec la plus grande attention. Une touche de parfum. Léger. Frais. Sucré. Vanillé. T'es prête ! Prête pour cette soirée qui s'annonce bien particulière. Qu'est-ce qui te fait dire ça, Hime ? Tu ne dois impressionner personne. C'est juste une soirée entre membres de la même société, famille acceptée. Tu les connais. Mais Aoi sera là. Inconnu au milieu de ce beau monde. Relation indescriptible exposée à leurs yeux. Sans oublier ce lit, dans la chambre d'amis, qui a été préparé juste pour lui. Vous avez pensé à tout. Tu as pensé jusqu'à ta robe, second vêtement que tu avais acheté ce jour-là, ce jour où ses lèvres s'étaient posées dans ton cou. Souvenir gravé dans ta mémoire.

Voix atteignant tes oreilles, annonçant l'arrivée du jeune homme entre les murs de ta maison. Tu ranges ton portable dans ton sac, discret, avant de te rendre dans le salon où ils t'attendent. Tes lèvres s'étirent en un sourire lorsque tu entres dans la pièce, lorsque tes yeux se posent sur le brun. Simple mais élégant. Tu ne peux pas le nier : il est beau. Il l'est en général. Mais c'est la première fois que tu le vois ainsi. Pourtant, il n'a pas l'air d'être une autre personne. Il n'en a pas trop fait, au contraire. Juste ce qu'il faut pour ce genre de soirée, ni chill ni luxueuse.  《 Bonsoir.  》 Voix enjouée. Tu te rapproches de lui, incapable de conserver une distance trop importante entre vous.  《 Alors, toujours prêt pour cette soirée ? 》 
© Belzébuth



Hime Watanabe
More and more (Ft. Aoi Tsuki) EmptyJeu 24 Juin - 22:32



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Aoi Tsuki
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J-2 : Un message mystérieux venant de ta fleur favorite. Un besoin de discuter dans un lieu bien particulier. Qu’est-ce qui se passe ? Tes yeux fixent l’heure, n'attendant qu’une seule chose. Tu es pressé d’y être. Il ne s’agit pas d’une déclaration. Tu en as conscience, impossible qu’elle te regarde de cette manière, que son cœur soit attiré par toi, un monstre. Il est temps, tes pas te dirige vers le lieu de rendez-vous. Tu espères qu’elle va bien. Ton cœur bat la chamade. Quoi ? Bizarre. Ton regard doré est attiré par la demoiselle qui vient de faire son entrée. Une excuse, suivis d’une hésitation. Tu lis en elle comme dans un livre ouvert. Ton visage s’adoucit, tu es rassurant. Est-ce que tu as un peu de temps à lui accorder ? Évidemment. Elle désire que tu l’accompagnes à une soirée, celle où se trouvent les hypocrites. Tu es honoré qu’elle t’ait choisi plutôt qu’un autre. « J’accepte avec plaisir de t’y accompagner. » Tu ne peux tout simplement pas refuser…

J-1 : Un son provenant de ton téléphone, il sonne et vibre depuis ce matin… Un appel que tu évites délibérément, mais il est temps de décrocher. Une discussion ennuyante avec ton unique figure parentale. Tu la détestes, mais tu n’as pas le choix, il faut bien la tenir au courant de tes avancées scolaires. Tu dois être le meilleur. Exigeante. Elle souhaite et désir te voir ce week-end, mais tu es dans l’incapacité de céder à sa requête. Tu lui racontes la vérité à propos de la soirée, de la fille que tu accompagnes et elle t’ordonne d’être impeccable. Il ne faudrait pas faire honte à ce nom de famille. Famille détruite. Tu raccroches en colère, détruit par ces vieux souvenirs douloureux. Tu veux t’évader et tu le feras demain…

Jour J : Une soirée d’évasion en vue, tu es heureux. Tu n’as pas réussi à rester en place, bougeant ton corps lors d’un footing interminable. Tu avais besoin de te vider la tête pour oublier les propos de ta mère qui accapare toutes tes pensées avant d’aller rejoindre Hime et sa famille. Esprit vide, tu vas sous l’eau pour nettoyer ce corps souillé par la sueur de l’effort. Liberté. Un mot, une bride de phrase, une information te reviennent en mémoire. Tu vas passer la nuit chez la demoiselle qui oblige ton cœur à devenir meilleur. Une idée qui mystérieusement te réjouit. Mauvaise idée… Non, tu seras sage. L’eau chaude s’arrête, il est l’heure de choisir ta tenue ! Corps se mouvant en direction de ton armoire, une idée en tête. Tu n’hésites pas, t’habillant avec élégance et classe tout en respectant la volonté de la demoiselle. Tu n’en fais pas des caisses, juste le nécessaire pour qu’on te trouve irrésistible. Tu n’as pas besoin de grand-chose, tu es un homme charmant au naturel. D’ailleurs, tu as décidé de n’avoir aucun artifice ce soir… Miroir montrant un homme aux beaux yeux bleus. Il y a tout de même ce magnifique pendentif qui t’accompagne, tu es incapable de le retirer. Il est caché sous ta belle chemise et cette cravate noire qui accompagne ton style. Un peu de parfum, signature masculine.

Il est l’heure de quitter l’internat en direction de la maison d’Hime ! Tu attrapes un petit sac contenant tout le nécessaire pour passer la nuit chez ton amie… Elle n’est pas ton amie. Tu ne peux pas la résumer à cette simple appellation. Elle n’est pas au même rang que ton ami Taiga, tu en as pleinement conscience. Difficile. Marchant en direction de la sortie, tu appelles un Taxi qui t’amène à cette fameuse demeure que tu découverte l’autre soir, après un petit détour. Impatient. Tu veux la retrouver et passer un agréable moment en sa compagnie. Il y aura beaucoup d’inconnu, mais tu n’es pas terrifié. Tu sais t’adapter, merci à une partie de ta personnalité, terrible manipulateur. Tu es quelqu’un de ponctuel, tu es même légèrement en avance. Quelques pas et tu arrives entre quatre murs, un sourire aux lèvres. Tu es accueilli chaleureusement par les parents.

« Bonsoir, madame et monsieur Watanabe ! » Une voix enjouée. Tu tends le bras, révélant un bouquet de fleurs pour la mère d’Hime. Une composition florale sentant divinement bon. Tu es un gentil garçon ? Non, mais tu tenais à être poli et tu ne pouvais pas venir les mains vides. « Bonsoir Tsuki-san, ce n’était pas nécessaire, mais elles sont magnifiques ! Merci » Un regard joyeux, elle sent. « Un doux parfum… » Murmure agréable qui arrive à tes oreilles. « Bonsoir jeune homme ! » Une voix mature que tu connais déjà, l’ayant rencontré devant son entreprise. Un court instant, mais il t’avait marqué… Tu ne peux pas oublier ses parents.

Il y a quelque chose d’autre, tu te débrouilles, déposant ton sac sur le côté et cachet ton autre main dans le dos, un sourire complice avec les parents de la demoiselle. Elle approche et tes yeux bleu clair se pose sur Hime. Elle porte la robe que vous avez choisie ensemble ? Les commissures de tes lèvres s’étirent, indiquant ta joie. Elle est belle, tu n’en as jamais douté. Tu te tiens droit, avec une prestance légèrement différente de d’habitude, mais tu es fidèle à toi-même, bien qu’un peu plus sincère et naturel.
« Bonsoir, prêt pour t’accompagner à cette soirée. Mais avant… »
Distance se réduisant petit à petit. Main cachant un objet, tu tends le bras en direction de ta camarade, dévoilant un petit bouquet de fleurs. Il s’agit de gardénia, un bijou floral sublimant la beauté féminine. Tu n’es pas spécialement doué en fleur, mais quand tu as vu ces dernières, tu n’as pas résisté. Tu ne connais pas ses fleurs favorites alors… « Je ne connais pas encore ta fleur favorite alors j’espère qu’elles te plaisent » Tu la regardes avec une grande tendresse. Un véritable charmeur. Tu as du cran pour oser faire ce numéro devant ses parents, d’ailleurs, tu as le droit à différents regards. Une nouvelle facette de toi, tu n'as jamais offert de fleur à qui que se soit. Elle est spécial...

Quelques secondes seul à seul. Son père vérifiant qu’ils ont le nécessaire et amenant ton sac dans la chambre d’ami. Tu le remercies pour ce geste. La mère d’Hime dépose le bouquet de fleurs dans un vase d’eau et récupère. « Tu es très belle! » Compliment que tu glisses à son oreille après avoir embrassé sa joue en toute discrétion lorsque ses parents ne vous regardent pas, ce que tu crois… Qu’est-ce que tu fais ? Ne t’approche pas trop de cette charmante demoiselle. Quelques petits mouvements avant que tout le monde ne grimpe dans la voiture afin d’aller en direction de cette fameuse soirée. Tu espères avoir marqué l’esprit de ses parents et d’une manière positive. Un petit trajet qui ne dure pas éternellement, tu es silencieux, mais tu réponds à la moindre question de ses parents, s’ils t’en posent. N’oublions pas que tu es sociable. La voiture s’arrête, signe que vous êtes arrivé à destination. Inspiration, expiration. On va te regarder. On va te juger. On va te poser des questions dans toute sorte de domaine. Il va falloir gérer mon grand. Tu sors de la voiture, en souriant, posant ton regard sur Hime. Tu réduis la distance entre vos deux corps, tu comptes être prudent. Tu ne sortiras pas de ta zone de confort. N’es-tu pas déjà en train de le faire ? Tu es confiant, mais le resteras-tu ?

« J’espère que tu veux toujours de moi à tes côtés… » Un regard joueur, tu es amusé et la taquines légèrement pour refaire descendre la pression.

Aoi Tsuki
More and more (Ft. Aoi Tsuki) EmptyVen 25 Juin - 12:41



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Hime Watanabe
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MessageSujet: Re: More and more (Ft. Aoi Tsuki)
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Ft. Aoi Tsuki
Tu vois ses lèvres s'étirer en un sourire, message très clair, traître ; la robe lui plaît. Rien d'étonnant. Tu ne l'as pas choisie pour rien. Cette réaction te fait plaisir, mais tu traques ton sourire contre un air surpris, l'espace d'un instant. Juste le temps que l'information monte à ton cerveau ; des fleurs. Charmeur jusqu'au bout hein ? Tes doigts frôlent les siens, venant saisir le bouquet avec délicatesse. Tu les amènes sous son nez, lèves les yeux vers le brun. Tendresse infinie. 《 Merci, ça me fait plaisir. 》 Es-tu séduite d'un tel cadeau ? Non. Bien sûr, ça fait toujours plaisir. Mais ce n'est pas ce choix qui atteint le plus ton petit cœur sensible ; c'est qu'il ne doit pas en offrir à toutes les filles qu'il croise dans la rue. Tu en doutes, sans doute l'instinct.  《 Les oeillets, ce sont mes préférées. Mais celles-ci n'en sont pas loin. Elles sont magnifiques. 》 Petit regard malicieux. Sait-il ce que représente ces fleurs ? Tu en doutes. Il ne doit pas s'intéresser à leur langage. Pourtant, le choix est juste... Non non non, c'est juste... Ce n'est pas possible... Si ?

Contact sur ta peau, geste doux permettant à son parfum de venir chatouiller tes narines. Compliment qui fait toujours plaisir.  《 Tu n'es pas mal non plus ! 》 Murmur répondant au sien avant que tu cèdes tes fleurs, les déposant dans le vase préparé par ta mère que tu déposes sur un meuble. Dernier geste avant votre départ. Voyage dont tu profites, écoutant les réponses du jeune homme avec attention. D'où vient-il ? Qu'est-ce qu'il veut faire plus tard ? Comment se passent ses cours ? Que fait-il ? Comment vous vous êtes rencontrés ? Tu le laisses se débrouiller, ne craignant pas le jugement de tes parents, surtout celui de ta mère qui semble séduite par ce garçon qui prend soin de lui. Un point essentiel à ses yeux. Et aux tiens.

Le voyage est court, Hime. Tu n'as même pas le temps d'appréhender cette soirée. L'aurais-tu fait si tu aurais pu ? Non. T'en as l'habitude. Tu espères juste que tout ira bien pour Aoi, unique préoccupation du moment, alors que tu sors de la voiture.  Pourtant, tu es loin de l'avoir jeté dans la cage aux lions. Il ne craint pas grand chose dans ce genre de soirée. Tu ne l'aurais pas invité dans le cas contraire. Inspire. Proximité rassurante. Paroles qui te font sourire. Expire.  《 Non, tu vas rester dehors.  》 Sourire complice, tu lèves légèrement le bras, l'invitant à te présenter le sien, vos pas guidant ceux de tes parents. Les portes s'ouvrent, accueil respectueux, à la hauteur de votre statut au sein de la société de ton père. Voix s'élevant pour vous saluer. Musique d'ambiance discrète. Longues tables  à la décoration travaillée. Première salle, celle où vous allez manger. On se lève, on vous serre la main, on se présente à Aoi. Certains sont surpris. D'autres ravis. D'autres restent juste poli sans trop s'en soucier. Tu souris, Hime. Ravie. Puis, tu la vois, se levant et t'ouvrant ses bras.  《 Watanabe-san ! Ça fait longtemps. 》 Tu souris, polie. Tu n'avais pas prévu de la voir.  《  Fujiwara-san ! Il va falloir y remédier. 》 Ou pas. Car tu ne peux pas abandonner Aoi. A-t-elle changé ? Vu la façon dont elle regarde le brun, tu en doutes. Elle se présente, grand sourire, séductrice. Vous finissez le tour de table et prenez place. Ton père au centre, visible par tout le monde, avec vue sur tout le monde. Ta mère à sa gauche. Toi à sa droite. Aoi à tes côtés.

Soirée animée où les conversations vont de bon train. Boulot, vie privée, famille, actualité... Tout y passe. Et vous n'en êtes qu'au plat.  《 En faite, Tsuki-san, ils font quoi tes parents dans la vie ? 》 demande une femme assise en face de vous. Tu observes le jeune homme du coin de l'œil. Il ne t'a quasi pas parlé de ses parents. Brièvement de sa mère, si on peut dire ça. Jamais de son père. Quelque chose cloche. Finalement, peut-être que ta petite inquiétude de début de soirée était justifiée. Tu glisses ta main près de la sienne, légère caresse du bout du doigt, encouragement discret. Regard et sourire désolé. C'était une question inévitable.

 
© Belzébuth



Hime Watanabe
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Aoi Tsuki
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Un bouquet offert à la demoiselle en face de toi, un moment de tendresse infini, tu le perçois à son regard, elle aime ! Tu voulais lui faire plaisir, mais pour quelle raison ? Inconnue. Elle t’indique tout de même sa fleur favorite, les œillets. Une information que tu intègres à ton cerveau, il ne faut absolument pas l’oublier. Un léger rire s’échappe lorsqu’elle te retourne le compliment. Tu es amusé. Un petit voyage en voiture avec diverses questions auxquelles tu réponds avec brio. Tu viens d’Osaka, tu réfléchis encore à ton futur, mais les sciences t’attirent. Tu expliques aux parents d’Hime que tu es en filière scientifique et que les cours se passent à merveille. Tu es doué, mais tu restes très humble. Ensuite, il y a une question intéressante, celle de votre rencontre. Difficile à expliquer, vous vous êtes souvent croisé de loin grâce à Yuki, mais votre véritable rencontre a été au parc lors d’un footing. Tu n’as pas honte de raconter votre rencontre, vous en rigolez même un peu. Elle t’a sauvée… Vous arrivez vite au lieu de rendez-vous et elle ose te taquiner. Tu aimes son caractère. Une belle complicité apparaît alors qu’elle lève le bras. Tu ne te retiens pas, attrapant cette dernière avant de marcher et d’entrer à l’intérieur.

Tu sais te tenir en société et ton expression faciale se contente de sourire avec gentillesse. Les salutations commencent, tout le monde est poli et très cordiale avec toi. On se présente et tu te présentes sans aucune difficulté, les mots sortants de ta bouche avec aisance. Il y a divers regards qui ne te t’échappes pas. Les curieux sont présents partout après tout. Tu ne leur laisses pas la chance de découvrir votre lien. Une femme se levant et venant saluer ta partenaire. Elles sont proches ? Tu hésites. L’inconnue te regarde alors tu souris Aoi avec politesse, mais tu remarques quelque chose. Une croqueuse d’homme. Tu n’es pas aveugle et tu ne comptes pas répondre à ses attentes. Tu dis bonjour et tâche de ne pas faire un faux espoir à cette demoiselle qui ne t’intéresse absolument pas. Espérons qu’elle comprenne…

Une fois les présentations faîtes, vous pouvez enfin vous asseoir. Tu restes à côté d’Hime, tu es chanceux d’être à cette table. Tout le monde commence à parler de tout et de rien, c’est très animé et convivial de ton point de vue. Forcément, tu t’attendais à ce qu’on discute avec toi et qu’on te pose certaines questions, mais tu pensais pouvoir éviter cette question ! Que font tes parents ? Moment désagréable qui te rappelle le passer, combien de fois as-tu menti à ce sujet ? Tu n’en sais rien, l’un des deux est morts à tes yeux. Sourire cachant à la perfection la colère qui envahit ton esprit. Quel manipulateur. Ce n’est pas de sa faute, elle ne sait rien de ta vie, mais il ne faut pas qu’elle découvre ce passage noir qui a laissé une trace dans ton cœur. Il ne faut pas ternir votre nom… Les propos de ta mère te reviennent en pleine figure. Foyer chaleureux à jamais disparu.
« Mes parents ? Ma mère est médecin spécialisé en cardiologie » Légère pause, inspiration et expiration normale. Point qui se serre sous la table.
« Mon père est avocat » Tu n’as aucune hésitation, le ton de ta voix n’a pas changé et ton sourire est toujours aussi charmeur. Ton regard est brillant. Mensonge. Tu es triste à l’intérieur, mais il faut le cacher. Ce n’est pas le moment, ce n’est jamais le moment pour céder pourtant elle l’a remarqué. La main de la lycéenne t’encourage, tu l’attrapes brièvement, serrant délicatement ta main contre la sienne. Elle a malheureusement compris qu’il y avait un truc qui clochait avec tes parents, ton regard se tourne vers elle. Elle est désolée, mais elle ne devrait pas l’être. Tu souris, te voulant rassurant. Tu libères Hime de ta chaleur corporelle en ne tenant plus sa main, il ne faudrait pas être impoli. Il faut calmer ton cœur à présent. Respire, tu as passé le plus dur !

« C’est super intéressant ! Un père Avocat et une mère médecin. Ils ne sont vraiment pas dans le même monde » Léger rire qui t’atteint. Voilà, une nouvelle couche. Une claque invisible qui te blesse. Tu es heureux qu’ils ne vivent pas dans le même monde, car sinon, cela aurait été encore plus difficile. Un père mort à tes yeux, il n’est qu’un monstre et la colère monte en toi comme une flèche atteignant sa cible. Cet homme n’est pas ton père, il n’est rien ! Il est une abomination de la nature qui mériterait la mort… Calme-toi ! Ton regard cache pourtant tes émotions, cette peine indescriptible qui durera certainement encore un long moment. Il est temps de passer au dessert. « En effet, deux domaines bien distincts, mais pour ma part, il n’y a que les sciences qui m’attirent ainsi que le volley. » Tu arrives à tenir la conversation. Tu ne te démontes pas, tu luttes contre cette colère. Un véritable comédien. Finalement, tu pourrais peut-être être avocat ? Non. Tu ne veux pas ressembler à ce monstre. Heureusement, on te libère et la discussion parle d’autre chose. Tu peux enfin souffler et faire redescendre la pression. Tu as réussi ! Victoire.

Le repas se termine, mais la soirée et loin d’être fini. Tu as l’estomac rempli, c’était délicieux. Les hommes commencent à sortir pour des discussions plus masculine et on te propose de les suivre mais vous êtes interpellés par quelques femmes désireuses d’en savoir davantage sur votre relation. La séductrice de tout à l’heure ne fait pas exception et elle est cruelle !

« C’est le remplaçant de Mirai ? » Question sortie de nulle part dont tout le monde veut la réponse.

Toi le remplaçant de Mirai ? Quelle terrible blague. C’est d’un mauvais goût. Elle n’a aucun tact. Tu n’es pas comparable à cette brute. Tu es tellement surpris qu’on peut le remarquer un instant sur ton visage. Tu t’attendais à beaucoup de choses, mais pas à ça… Elle a quoi dans le cerveau celle-là ? Elle veut t’énerver. Non. Elle veut créer un fossé entre Hime et toi ? Possible. Alors, qui va répondre à cette question. Tu sais qu’elle n’est pas remise de sa relation avec Mirai. Un pressentiment. Tu ne veux rien dire, mais en tout cas, une chose est sûre, tu n’es pas un remplaçant !

« Je ne suis pas un remplaçant... » Phrase courte, n’indiquant qu’une seule vérité. Votre relation n’a pas été exposée, rien n’est clair sauf que tu ne veux pas être l’ombre de Mirai.


Aoi Tsuki
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Ft. Aoi Tsuki
Main serrant la sienne un court instant. Tu l'écoutes, l'observes, devines son malaise face à la question. Tu sembles être la seule à t'en rendre compte... Ou alors à t'en soucier, même si tu ne montres rien. Juste à lui. Mais il s'en sort, te faisant doucement sourire alors que ta main est de nouveau libre. T'as envie de t'appuyer contre lui, sans un mot, de lui offrir un semblant de réconfort. C'est tout toi ça. Tu ne demandes pas des mots. Tu es juste là. Tu n'en fais toutefois rien, Hime, non seulement pour le préserver de toute autre question mais aussi par principes et par doutes. Tu n'en demandes jamais plus car tu ne sais pas s'il souhaite te laisser rentrer dans son esprit, dans son cœur, dans sa vie, dans ses souvenirs. Il est là mais pour combien de temps encore ? Qui auras-tu en face de toi ? Laissera-t-il toutes ses barrières tomber un jour ? Pour toi ? Tu doutes. Tu doutes de tout. Tu attends juste. Tu laisses faire les choses.

Le repas terminé, vous passez à la salle voisine. Ambiance différente. Lumières tamisées. Petites tables avec boissons à volonté et encore quelques petites douceurs pour les plus gourmands. Autres tables pour discuter et accueillir les moins actifs. Accès direct à l'extérieur, avec une jolie petite cour. Moment idéal pour découvrir le monde qui nous entoure. Car les présentations sont faites. Car les premières politesses sont passées. Question te figeant sur place. Mots atteignant ton cœur, jouant avec les coutures que tu as patiemment placées et travaillées. Une affirmation. Tu serres les dents. Mais tu souris, prends sur toi.  《 Fujiwara-san, s'il y a une chose que j'aime chez toi, c'est à quel point tu parviens toujours à me couper le souffle. 》 Tu ne peux pas lui parler comme tu veux. Tu dois conserver une certaine image. Alors tu ne peux pas lui dire ouverte que tout l'air de la pièce est absorbé dans sa boîte crânienne. Comment ose-t-elle juste parler de cette façon ? Que cherche-t-elle ? Toujours la même chose, Hime. Avoir ce que tu as. Et si elle ne l'obtient pas, tenter de créer un fosser ou de blesser. Et ce sourire qu'elle a en reprenant la parole. Elle mime le malaise à la perfection. Si tu la connaissais pas comme tu la connais, tu pourrais y croire. Il faut que tu fasses quelque chose, que tu sortes Aoi de là... Et toi aussi par la même occasion. Mais c'était sans compter sur la vivacité de cette vipère. 《 Donc ça ne te dérange pas si je te vole un moment pour une petite danse ? Si ce n'est pas le remplaçant de Mirai, alors c'est que tu t'en fiches, non ?  Hein, tu veux bien, Tsuki-san ?! 》 Tant d'innocence, imitation parfaite d'une enfant trop franche, potentielle vérité si on partage son point de vue ; si Mirai était quasiment tout, alors Aoi est quasiment rien, n'est-ce pas ? Mais tu le prendq pour un idiot qui ne verra rien, pas vrai ?   《 Ou, c'était peut-être une façon de dire qu'il n'était pas intéressé ? 》 Intéressé par quoi ? Par toi. Sous-entendu qu'il est là par gentillesse. Voix plus basse, en direction du brun alors qu'elle a rapproché son corps du sien, sourire à la séducteur et innocent sur les lèvres, main posée sur son torse. Le contact physique... Expression des sentiments mais aussi gros moyen de manipulation. Elle sait que tu l'as entendu, que cette question est arrivée à ses oreilles. Vicieuse créature cherchant à pousser sa proie dans un coin pour que chacune de ses directions de fuite lui laissent une morsure. Une marque. Tu serres la mâchoire, agacée. Mais tu ne dis rien. Pas encore. Pourquoi ? Tu veux voir comment Aoi va s'en sortir ? Pourquoi ? Car c'est là ton monde, Hime. Et entrer dans ta vie, à l'heure actuelle de choses, c'est s'attendre  à  genre de situation, occasionnellement, au début.
 
© Belzébuth



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Hime Watanabe & Aoi Tsuki
Une question inadmissible. Tu ne vas pas réussir à te contrôler face à de tels propos. Miracle, tes mots sont d’une sincérité exemplaire, mais surtout d’une franchise admissible. Tu n’as jamais été et tu ne seras jamais l’ombre de personne et encore moins de cet être inhumain. Un homme violent, bagarreur qui te rappelle ton père. Ignoble créature, tu n’es pas quelqu’un de gentil, mais tu ne joues pas à leurs petits jeux violents. Visage impassible, la voix d’Hime arrive à tes oreilles. Elle est d’une politesse incroyable malgré la situation. Exemple à suivre. La lycéenne est surprise, choquée comme tu as pu l’être à cette interrogation. Il y a un message caché dans la réponse de ta fleur favorite ? Toujours, cette situation s'est déjà produite ? Tu ne sais pas. Quel est l’objectif de cette personne. Tu vas bientôt le savoir. Un pressentiment juste. La diablesse ajoute quelques mots qui te font légèrement sourire. Elle veut t’emprunter toi ? Le grand séducteur d’Hinodai. Tu n’as même pas eu besoin de la draguer. Ton charme est sans appel ? Non, c’est autre chose. Les yeux d’Hime ne seraient pas dirigés vers toi, elle s’en fiche ? Tu ne détournes pas le regard vers cette dernière. Tu n’es pas inquiet. Ton rythme cardiaque ne change pas, ce qu’il y a entre vous deux ne regarde que vous. Tu es terriblement calme, un sourire sur le visage. Il y a deux loups de sortie ce soir… Le masque de cette femme est sans faille : innocence, vérité, manipulation cachée à la perfection pour tout être humain ne la connaissant pas, sauf pour toi ! Un manipulateur qui joue dans la même cour qu’elle, mais jouez-vous réellement dans la même cour ? Non. Elle surenchère en supposant que tu accompagnes Hime seulement par gentillesse. Tu n’es pas dupe. Tes dires n’indiquaient rien sur ta position, sur ta relation avec cette dernière. Elle part à la pêche aux informations. Elle se contente de creuser le fossé entre vous deux. L’objectif est de blesser, tu peux le voir à des kilomètres. Elle veut créer de la distance, installer le doute et au passage voler le partenaire de sa concurrente ? Elle n’est rien comparée à ta fleur favorite. Elle est vicieuse telle une vipère, murmure qui t’est destiné, mais suffisamment fort pour qu’il atteigne la réelle personne visée.

Une situation difficile, elle t’amuse d’une certaine manière, mais elle t’énerve à la fois. Immobile, la main de la manipulatrice se dépose sur ton torse, un sourire ravageur qui se dessine sur son visage. Silencieux, tu ne regardes pas ta demoiselle, tu es concentré. Ton regard bleu plongé dans celui de la prédatrice, complicité née en l’espace d’une seconde. Prédateur devenu proie ? Non. Une bonne leçon est sur le point d’arriver. Un sourire charmeur étirant les commissures de tes lèvres, séducteur. Ta main se levant avec délicatesse, attrapant la douce et tiède main du second loup de ce groupe. Une chaleur partagée, mouvement obligatoire afin que cette demoiselle inconnue s’écarte de toi en tournant sur elle-même, début de la danse ? Espoir vain de cette manipulatrice qui pense déjà avoir gagné depuis un moment, depuis que ton regard n’est plus tombé sur ta moitié de ce soir… Espoir indescriptible. Tu es le loup de cette soirée ! Tu t’arrêtes net lâchant la main de cette pauvre créature. Tu ne veux pas de sa chaleur, tu ne veux rien de cette petite chose. Elle recule de quelques pas, les yeux ronds d’incompréhension. Faux espoir montrant à quel point tu peux être monstrueux. Un regard tendre mais provocateur à la fois pour qui est capable de le percevoir, cela n’est pas difficile entre manipulateurs. Elle n’est rien et vient de le comprendre à la perfection. Un regard sombre s’affichant sur son visage, colère ou tristesse ? Impossible de le déterminer. Un regard désolé, mais ce n’est qu’un mensonge, tu l’as humilié en lui faisant croire qu’elle t’avait charmé. Tu viens de la rembarrer sans le moindre mot, un sourire d’excuse. Faux ! Ta main se levant en direction de ta fleur favorite, celle qui fait battre ton cœur pour une raison inconnu, tes yeux croisant les siens avec sincérité et chaleur.

« Me ferais-tu l’honneur de m’accorder cette danse ? Hime-chan » Douce, mélodie atteignant les oreilles de la demoiselle aux cheveux ébène.

Tu espères qu’elle accepte ta proposition. Tu oublies la concurrente qui n’a jamais été à la hauteur de ton nouveau trésor. Cœur battant la chamade. Tu attends qu’elle te réponde, tu voudrais l’attraper et la tirer avec toi, mais…il ne faut pas, tu veux voir cette pauvre créature sombrer dans la honte face à ce retournement de situation. Requin échouant dans sa quête d’un trop gros poisson. Terrible séducteur. Tu ne joues pas un rôle avec Hime Watanabe ! Elle est spéciale et tu veux qu’elle le comprenne. Votre relation, votre lien, tu ne sais pas le décrire, mais il est unique. Tu l’as su à votre première rencontre. Il y avait quelque chose chez cette fille qui t’attirait et qui continue de t’intriguer. Chemin noir devenant lumineux. Tu n’es pas impoli, tu restes cordiale avec la vipère dans la forme bien qu’en réalité, tu es le diable et lui fait comprendre d’un simple regard invisible aux yeux des autres femmes présentes. Tu te rapproches d’elle, tu ne voulais pas la tromper, tu n’aurais jamais pu aller dans les bras d’une autre femme que ta moitié de ce soir. Tes yeux sont rivés sur elle depuis le début, ton esprit est relié au sien. Ton cœur n’est pas ouvert, il faut une clé pour l’ouvrir, mais il vaut la peine d’être sauvé. Est-ce que tu vas la laisser essayer ? Possible. Tu ne veux pas t’avancer sur vous. Est-ce qu’il y un vous ? Tu ne sais pas, tu le veux, mais tu ne veux pas. Il faudrait changer certains points de ta personnalité. Tu n’attends plus, attrapant sa douce main. L’un à côté de l’autre, cachant discrètement vos mains derrière ton dos d’homme. Les regards sont figés sur vous mais au niveau de vos yeux et d’autres sont dirigés vers le requin raté devenu un petit poisson clown. Un geste incomplet avant qu’il ne le devienne en entremêlant vos doigts. Tu as osé passer le cap devant toutes ces personnes, mais en réalité, c’est votre moment ! Rien qu’à vous. Un sourire charmant affiché sur ton visage pour toutes les femmes à vos côtés qui semble sous ton charme et qui comprennent. Quoi ? Tu as fait ton choix à leurs yeux. Un homme fiable qui inspire de la confiance. La question sur votre relation n’a toujours pas obtenu de réponse aux yeux des autres, mais tu l’as fait passer en priorité et c’est l'essentiel. Colère envolée, ce poisson-clown t’a fait comprendre quelque chose…  

Aoi Tsuki
More and more (Ft. Aoi Tsuki) EmptyLun 28 Juin - 15:56



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