Yukio Hirose. ( en cours )

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :Yukio est quelqu'un qui possède une aisance assez particulière à se fondre dans le milieu où il est. Facilité à en comprendre les codes ou simple histoire de charisme, il est que là où il va, il est en général bien vu. Et pour cause, c'est un jeune homme bien élevé. On lui a appris à être poli avec ses ainés et ses professeurs et à se tenir bien.

On pourrait se dire que son sourire rare fait fuir les autres. Que neni. On se sent vite à l'aise avec lui, car c'est une véritable pipelette. (D'ailleurs, sa bouche tend probablement vers le bas car elle a trop été utilisée. Elle est fatiguée, elle dort.) Il est ouvert d'esprit et curieux des autres et ce qui les anime. Derrière ses airs d'ado bougon et insatisfait se cache un garçon serviable et sérieux.  Il est toujours entouré d'un groupe d'amis, chahutant et plaisantant lors des pauses.

Ses amis et ses camarades se confient facilement à lui, pour ça, justement, car il est tellement intéressé. Parfois c'est un peu contre lui, parce qu'il ne sait pas vraiment dire non. C'est un de ses problèmes. Il se laisse faire et a du mal à ériger des barrières. C'est un véritable suiveur.

Il est toujours dans une sorte de dilemme vis à vis de la sociabilité. Yukio adore les gens. Il a envie d'aller parler à tout le monde, de sortir avec ses amis dans les salles d'arcade quand il le peut et lorsqu'il faut vraiment étudier, il essaye de se trouver des groupes d'étude. Yukio forme ses idées en parlant avec les autres et il se sent juste... bien quand il est entouré de monde. Il vivrait très mal la vie d'ermite.

Cependant, il est toujours pris entre son envie insurmontable de sociabiliser et le simple fait que notre Yukio est un énorme rat de bibliothèque.

Son portable est plein à craquer d'ebooks, et dans son sac de cours se cache à coup sûr un livre qu'il est en train de lire. C'est pourtant quasi impossible pour lui de lire dans un endroit rempli de monde. Il n'est pas rare qu'il s'absente d'une soirée pour aller aux toilettes, et lorsqu'au final il peut déposer son fessier sur le trône, sortir immédiatement son téléphone pour dévorer quelques pages de son livre, puis vouloir finir son chapitre, jusqu'à ce que quelqu'un s'inquiète de son absence et vienne toquer à la porte du cabinet. (Imaginez la discussion ensuite lorsqu'il doit expliquer à ses amis qu'il n'est pas constipé mais qu'il aime juste beaucoup les livres.)

S'il se sent déjà coupé en deux à cause de ça, son genre préféré ne l'aide pas. Car, ce que Yukio aime, ce sont les histoires d'amour, les grandes épopées où deux personnages finissent par se retrouver et tomber amoureux. Il aime la manière dont son cœur se serre lorsqu'une situation difficile arrive - et que les personnages souffrent, on te voit, Yukio - et comment une fin heureuse le laisse tout étourdi. Il est désespérément fleur bleue.

Il a conscience que les gens commenceraient à porter un regard empli de jugement s'il en parlait aussi aisément qu'il parlait de tout. Que c'est trop féminin, peut-être. Ou pas très intelligent. Qu'il comble un manque et une envie d'amour. C'est le contrecoup d'être trop conscient des codes, c'est qu'il finit par se couper en deux, par montrer ce qu'il sait sera accepté, jusqu'à se forger une fausse idée de ce qu'il ne peut pas montrer.

Alors, si tout le monde sait pertinemment qu'il aime les livres, seul ceux avec qui il est très à l'aise sont au courant de ceux qu'il préfère. Là, une toute nouvelle facette de Yukio s'ouvre, mais débordant de discours passionnés sur ces romances qui le fascine, avec le regard brillant, l'air embarrassé et les joues rosées.

C'est une clé pour interpréter tout ce qu'il se passe dans son cerveau. Sur toute sa réalité, il ajoute une couche de rêves, directement inspirée de livres qu'il a lu ou simplement de sa propre imagination. Il aime à s'imaginer les liens qui unissent les gens, les histoires qui s'y découlent. Les cours sont contexte pour des rencontres fortuites, chaque tournant peut abriter quelque chose d'exceptionnel.

Pour son avenir, notre enfant s'est mis en tête de devenir journaliste, un journaliste de culture dont la spécialité serait les livres. Ecrire sur des bouquins un peu moins directement qu'en le montrant à tout le monde, ça lui plaisait bien et dans son cerveau adolescent, ça ne pouvait être que le meilleur des jobs. Ou éditeur peut-être. Il était complètement perdu.